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Le Hezbollah nie envoyer des armes vers les pays arabes

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  • Le Hezbollah nie envoyer des armes vers les pays arabes

    Le chef du Hezbollah libanais dont le parti a été considéré dimanche par la Ligue arabe comme une organisation terroriste, a nié envoyer des armes au Yémen, à Bahreïn et au Koweït. Hassan Nasrallah a rappelé que le Hezbollah a libéré le Liban de l’occupation israélienne et a contribué à la défaite du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.

    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

    C’est un Hassan Nasrallah amer, presque sur la défensive, qui est apparu ce lundi soir à la télévision. D’une voix calme, dissimulant mal une colère contenue, le chef du Hezbollah a rejeté les accusations de terrorisme lancées dimanche soir contre son parti par la Ligue arabe, les qualifiant « d'absurdes » et « ridicules ». Hassan Nasrallah a dénoncé le fait que le Hezbollah soit qualifié d’organisation terroriste « au moment où il libère la ville syrienne de Boukamal du groupe Etat islamique », et d’accuser l'Iran de parrainer le terrorisme « alors qu’il aide à combattre les jihadistes ».

    Le Hezbollah a aussi libéré le Liban de l’occupation israélienne et continue de défendre le pays face aux menaces de l’Etat hébreu, a-t-il dit.

    Il a aussi mis en avant le rôle joué par son parti dans la défaite des jihadistes en Irak et en Syrie, annonçant que ses conseillers et instructeurs militaires pourraient se retirer d’Irak lorsque Bagdad annoncera la défaite du groupe Etat islamique.

    Selon Hassan Nasrallah, le califat auto-proclamé par l’EI a été démantelé. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’organisation n’existait plus. Elle s’est repliée vers quelques poches dans le désert syro-irakien.

    Répondant point par point aux accusations de la Ligue arabe, Hassan Nasrallah a officiellement nié que son parti envoyait des armes dans les pays arabes. « Nous n’avons envoyé ni roquettes, ni armes modernes, pas même un pistolet », a-t-il martelé.

    Il a également catégoriquement démenti que le Hezbollah soit à l’origine du tir d’un missile balistique, début novembre, par les rebelles yéménites, contre l’aéroport international de Riyad.

    Selon lui, « les armes du Hezbollah constituent un facteur important pour préserver la stabilité au Liban ». « Laissez le Liban tranquille, ne vous mêlez pas de ses affaires si vous vous souciez de sa sécurité », a-t-il lancé. Hassan Nasrallah s'est dit « ouvert au dialogue » avec le Premier ministre Saad Hariri, qui avait présenté sa démission surprise à partir de Riyad, le 4 novembre. Mais selon lui, Hariri n’est pas démissionnaire.

    rfi

  • #2
    Le hezbollah n'a pas à nier dans la mesure que celui qui accuse ne cherche pas forcément à savoir si c'était vrai ou pas.
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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