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ILS SONT RENTRÉS APRÈS LEUR DÉFAITE EN IRAK ET EN SYRIE Plusieurs éléments algériens de Daesh se sont rendus

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  • ILS SONT RENTRÉS APRÈS LEUR DÉFAITE EN IRAK ET EN SYRIE Plusieurs éléments algériens de Daesh se sont rendus

    L’Algérie est en proie à une grande inquiétude liée à des informations faisant état du retour imminent d’anciens terroristes ayant servi dans les rangs de Daesh. En concertation avec les Etats voisins, le pays s’apprête à faire face à une situation qui risque de relancer le cycle de violence tant au Maghreb que dans la zone du Sahel tout entière.
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Et c’est certainement sur la base de données concrètes que le chef de la diplomatie algérienne a lancé, mercredi dernier, un appel «urgent» à la coopération régionale et internationale en vue de contrer les dangers pouvant découler d’un tel retour.
    Abdelkader Messahel, qui s’exprimait ainsi au Caire lors d’une conférence de presse conjointe avec ses homologues égyptiens et tunisiens, réunis pour évaluer la situation en Libye, a également précisé que ce retour menaçait plus globalement toute l’Afrique du Nord avant d’ajouter : «Les informations indiquent que le retour se fera dans notre région.» Mieux «lotie» que ses voisins égyptiens, tunisiens et surtout marocains d’où plus de six mille terroristes (dans l’ensemble) sont allés en 2014 grossir les rangs de Daesh en Irak et en Syrie, l’Algérie se sent pourtant elle aussi grandement menacée.
    Marqués par la décennie noire et ses séquelles qui ont peine à s’effacer de la société, les Algériens ont en effet été peu nombreux à répondre à la tentation de rejoindre l’organisation terroriste internationale. A plusieurs reprises, des responsables du pays ont évoqué la présence de près d’une centaine de personnes signalées en Irak et en Syrie sans pour autant donner davantage de précisions. Se basant sur des données transmises par les autorités algériennes, un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU avait, quant à lui, révélé que le nombre de personnes enrôlées par Daesh était de 170. Au même moment, le ministre des Affaires religieuses avait déclaré, lors d’une conférence de presse, que les chiffres détenus par Alger étaient basés sur des données fournies par Interpol. Mohamed Aïssa avait tenu à préciser que le recrutement des Algériens s’effectuait majoritairement sur les réseaux sociaux.
    Les brigades algériennes chargées de la lutte contre la cybercriminalité «veillent au grain», affirment des sources bien au fait du travail qui s’opère pour contrôler la situation. «Le plus souvent, nous dit-on, il s’agit de messages clairs auxquels ces équipes sont parvenues à s’habituer au fil du temps. Les personnes enclines à se faire embrigader n’ont pas trop de vocabulaire et se font le plus souvent facilement repérées. N’oubliez pas que l’expérience acquise au cours des années du terrorisme nous a appris toute la terminologie pouvant être utilisée dans ce genre d’affaires (…) Pour ce qui est du retour des terroristes enrôlés, c’est une tout autre histoire. Vous ne pensez pas que des criminels qui désirent rentrer vont s’annoncer.» Pour faire face à ce retour, le pays a commencé très tôt par se doter de nouvelles lois «criminalisant le déplacement de personnes vers des zones de conflit pour y commettre des actes criminels».
    En collaboration avec le ministère des Affaires religieuses, des actions de sensibilisation ont été lancées à travers les mosquées, mais auprès des terroristes détenus dans les prisons. Sur le terrain, la situation se présente autrement. «L’Algérie, nous dit-on, est en possession de fichiers, de noms dûment établis en concertation avec des services de sécurité de pays concernés. En principe, aucune des personnes figurant dans cette liste ne peut passer les frontières, c'est-à-dire rentrer au pays sans être repérée.»
    Selon les mêmes sources, on apprend que plusieurs anciens activistes de Daesh ont effectué leur retour en Algérie tout au long de ces derniers mois. «Chassés des zones de guerre où l’organisation terroriste au sein de laquelle ils activaient a été rudement combattue, ces derniers n’avaient d’autre choix que de revenir. Il leur était impossible de rester sur place, car les militaires reprenaient le contrôle des régions où ils étaient implantés, ce qui les soumettait à un danger de mort quotidien. Privés de soutiens, de moyens de subsistance, encerclés de toutes parts, ils n’avaient pas de solution.» Beaucoup d’Algériens sont rentrés ainsi, nous dit-on, sans pour autant fournir de chiffres. A leur arrivée en Algérie, ces derniers n’ont pas eu d’autre choix que de se présenter aux services de sécurité pour régulariser leur situation. «Les autorités ont appliqué un procédé de réconciliation basé sur des textes de loi existants et principalement ceux relatifs à la réconciliation nationale. Des cas traités, il se dégage trois groupes. Le premier concerne les personnes ayant déjà fait l’objet d’une condamnation pour crime de sang. Ceux-là ne sont pas concernés par cette loi, ils ont directement affaire à la justice. Le second groupe est composé des personnes qui se sont laissées induire en erreur, qui le reconnaissent et regrettent, ceux-là sont directement concernés par la loi sur la réconciliation nationale.
    Dans le troisième groupe, les affaires traitées étaient légères, c’est-à-dire que les personnes incriminées étaient uniquement poursuivies pour s’être déplacées dans des zones de conflit, les charges ont été transférées en droit commun. Tout ceci pour vous dire que les dossiers sont naturellement traités au cas par cas.» Le retour de ces catégories ne semble pas pour autant inquiéter les autorités. «Le danger vient d’ailleurs, de ces terroristes déterminés à poursuivre leurs actions criminelles qui rentrent frauduleusement au pays ou qui préfèrent passer dans d’autres zones frontalières où la situation leur permet de continuer à activer. Dans ce cadre, la Libye et le Sahel constituent le terreau idéal pour la «poursuite d’une guerre perdue».
    A. C.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    A chaque que je vois un sujet sur daech je pense service secret !

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    • #3
      C'est pour cette raison que le bracelet électronique est instauré en Algérie pour justement déceler tous les repris de justice et terroristes "repentis"à travers tout le territoire national
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        Sur le terrain, la situation se présente autrement. «L’Algérie, nous dit-on, est en possession de fichiers, de noms dûment établis en concertation avec des services de sécurité de pays concernés.
        En somme.. la Turquie les a balancé

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