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C’est un investissement de 800 MDH que GPC a consenti pour donner jour à ces deux nouvelles unités de production de carton ondulé et de papier, inaugurés par le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique - Moulay Hafid Elalamy, et par Aziz Rebbah ministre de l’Energie et des mines.
S’étalant sur une superficie globale de 80.000 mètres carrés et employant 500 personnes, ces installations viennent «renforcer la compétitivité de GPC, tout en s’intégrant dans la Plan d’accélération industrielle dans sa composante ‘’Automobile’’» souligne Mounir El Bari, administrateur directeur général de GPC Papier et Carton.
Dans le détail, la 1ère unité et la plus ancienne – GPC Kénitra, a bénéficié d’un investissement de 300 MDH, dédiés à de nouveaux équipements de recyclage de papier.
La seconde unité, GPC Atlantic Free Zone – qui nécessite un investissement de 500 MDH, est selon ses promoteurs, la première usine au Maroc à produire du carton ondulé à triple cannelure, qui est très résistant. Une spécificité technique qui permettra, nous dit-on, à GPC d’écouler sa production auprès des:
-équipementiers automobiles, particulièrement l’emballage de grosses pièces destinées à l’export – telles que les moteurs de voiture. A noter que GPC fournit depuis cinq ans les équipementiers automobiles basés à Tanger, pour un chiffre d’affaires dépassant les 60 M DH.
-professionnels de l’agro-alimentaire, principalement les emballages d’agrumes.
Une production destinée aux équipementiers, ainsi qu’à l’export
Avec une capacité de production de 60.000 tonnes/an par unité, le management du groupe estime être en mesure de répondre aux besoins de l’usine Renault, mais également pour le nouvellement implanté PSA, dont l’usine sera opérationnelle dans les deux années à venir. «Nous réfléchissons d’ores et déjà à l’opportunité de construire une nouvelle unité, qui viendra renforcer notre capacité à assurer les besoins importants des équipementiers» précise Mounir El Bari.
Les 800 MDH d’investissement proviennent à 80% de financement bancaire, dont un prêt auprès d’une banque française qui a été garanti par la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur).
En matière d’énergie, l’usine fonctionne actuellement grâce au fuel et à l’électricité. Interpellé par Médias 24 sur la possibilité d’un raccordement au pipeline gazier, le DG de GPC confirme que les négociations sont bien en cours et que les nouvelles unités devraient être alimentées au gaz très prochainement.
Le management étudie également le recours à des énergies alternatives telles que la biomasse ou encore les énergies renouvelables. Sur ce dernier point, on affirme au sein de GPC être très sensible aux enjeux environnementaux, ce qui se traduit dans un premier temps par la construction à Kénitra d’une station d’épuration des eaux usées – la filière du papier étant particulièrement gourmande en eau.
Comme on peut s’en douter et à l’instar d’autres filières, l’industrie du papier-carton sera structurée en écosystème, «ce qui permettra à de nombreuses PME de graviter autour de GPC» nous apprend Moulay Hafid Elalamy. «Les débouchés à l’export sont bien concrètes, aussi bien en Afrique que vers la soixantaine de pays liés au Maroc par un ALE».
Le ministre de tutelle compte aussi accorder une attention particulière à l’organisation de la filière ‘’recyclage’’, qui connaît un gros taux de déperdition. Au Maroc, le taux de récupération du papier-carton n’excède pas les 30%.
S’étalant sur une superficie globale de 80.000 mètres carrés et employant 500 personnes, ces installations viennent «renforcer la compétitivité de GPC, tout en s’intégrant dans la Plan d’accélération industrielle dans sa composante ‘’Automobile’’» souligne Mounir El Bari, administrateur directeur général de GPC Papier et Carton.
Dans le détail, la 1ère unité et la plus ancienne – GPC Kénitra, a bénéficié d’un investissement de 300 MDH, dédiés à de nouveaux équipements de recyclage de papier.
La seconde unité, GPC Atlantic Free Zone – qui nécessite un investissement de 500 MDH, est selon ses promoteurs, la première usine au Maroc à produire du carton ondulé à triple cannelure, qui est très résistant. Une spécificité technique qui permettra, nous dit-on, à GPC d’écouler sa production auprès des:
-équipementiers automobiles, particulièrement l’emballage de grosses pièces destinées à l’export – telles que les moteurs de voiture. A noter que GPC fournit depuis cinq ans les équipementiers automobiles basés à Tanger, pour un chiffre d’affaires dépassant les 60 M DH.
-professionnels de l’agro-alimentaire, principalement les emballages d’agrumes.
Une production destinée aux équipementiers, ainsi qu’à l’export
Avec une capacité de production de 60.000 tonnes/an par unité, le management du groupe estime être en mesure de répondre aux besoins de l’usine Renault, mais également pour le nouvellement implanté PSA, dont l’usine sera opérationnelle dans les deux années à venir. «Nous réfléchissons d’ores et déjà à l’opportunité de construire une nouvelle unité, qui viendra renforcer notre capacité à assurer les besoins importants des équipementiers» précise Mounir El Bari.
Les 800 MDH d’investissement proviennent à 80% de financement bancaire, dont un prêt auprès d’une banque française qui a été garanti par la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur).
En matière d’énergie, l’usine fonctionne actuellement grâce au fuel et à l’électricité. Interpellé par Médias 24 sur la possibilité d’un raccordement au pipeline gazier, le DG de GPC confirme que les négociations sont bien en cours et que les nouvelles unités devraient être alimentées au gaz très prochainement.
Le management étudie également le recours à des énergies alternatives telles que la biomasse ou encore les énergies renouvelables. Sur ce dernier point, on affirme au sein de GPC être très sensible aux enjeux environnementaux, ce qui se traduit dans un premier temps par la construction à Kénitra d’une station d’épuration des eaux usées – la filière du papier étant particulièrement gourmande en eau.
Comme on peut s’en douter et à l’instar d’autres filières, l’industrie du papier-carton sera structurée en écosystème, «ce qui permettra à de nombreuses PME de graviter autour de GPC» nous apprend Moulay Hafid Elalamy. «Les débouchés à l’export sont bien concrètes, aussi bien en Afrique que vers la soixantaine de pays liés au Maroc par un ALE».
Le ministre de tutelle compte aussi accorder une attention particulière à l’organisation de la filière ‘’recyclage’’, qui connaît un gros taux de déperdition. Au Maroc, le taux de récupération du papier-carton n’excède pas les 30%.
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