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Irak : La guerre de 1991 ne s’est jamais terminée

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  • Irak : La guerre de 1991 ne s’est jamais terminée

    Selon le Pentagone plus de 280.000 sorties aériennes ont été effectuées entre 1991 et juillet 2000.

    Il faut être idiot pour penser que la guerre en Irak s'est terminé aprés 1991.

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    Résumé

    *
    En 1991, 1992 et 1996, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, et partiellement la France, ont instauré des zones d’exclusion aérienne de plus en plus importantes dans les régions nord et sud de l’Irak. Aujourd’hui, plus de 60% du territoire est interdit de vol pour les Irakiens.
    *
    De 1991 à 1993, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont réalisé plusieurs bombardements, essentiellement dans les zones d’exclusion aérienne mais aussi en dehors. Après une interruption de trois années, les bombardements reprennent en septembre 1996, avant de connaître une très forte augmentation de décembre 1998 à maintenant. Selon le Pentagone plus de 280.000 sorties aériennes ont été effectuées entre 1991 et juillet 2000. Elles se poursuivent à un rythme très soutenu.
    *
    Les zones d’exclusion aérienne et, a fortiori, les bombardements, sont des mesures unilatérales et illégales au regard du droit international. En effet, aucune résolution du Conseil de sécurité n’a autorisé l’instauration de ces zones d’exclusion, et encore moins les bombardements, qui constituent un acte d’agression. Trois Etats membres permanents du Conseil de sécurité ont émis des critiques plus en plus ouvertes à l’égard des actions américano-britanniques : la France à partir de 1996, puis la Russie ainsi que la Chine à partir de décembre 1998.

    La suite...
    http://www.grip.org/bdg/g2041.html
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    L'opération Desert Fox

    L'opération Desert Fox constitue un engagement d'ampleur inégalée pour les armes de haute technologie

    Malgré l'embargo, les souffrance, l'Irak n'a jamais capitulé,

    Lancée le 16 décembre, l'opération militaire conjointe USA/UK curieusement nommée "Renard du désert" a suscité maints débats, par les questions politiques et stratégiques qu'elle soulève. Maintes contestations également.

    Sur un plan de pure technique militaire, elle illustre cependant à merveille la conjugaison d'une supériorité technologique toujours croissante à une stricte volonté - ou nécessité - d'éviter toute perte. L'arsenal technologique américain mérite ne serait-ce qu'un survol de son articulation et de son engagement.

    Quand l'histoire se répète

    Mercredi 16 décembre 1998, 2350 heure locale, Bagdad. Des sirènes d'alerte ont retenti sur la capitale irakienne, suivies peu après par les premiers tirs des canons antiaériens, par les premières explosions illuminant buildings et minarets. Sur les chaînes de télévision, sur Internet, on retrouve aussitôt ces images verdâtres, prises à l'intensificateur de lumière, que viennent rythmer les rafales de traçantes, les déflagrations et les commentaires redondants. L'histoire se répète-t-elle?

    L'opération Desert Fox, décidée le matin par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, vient de commencer. Deux groupes aéronavals complets, appuyés par des escadrilles basées à terre, vont y participer; quelque 210 avions de combat, 23 navires et plus de 20'000 hommes seront engagés pendant 4 nuits de frappes aériennes. Avec pour mission d'infliger de lourds dégâts à l'infrastructure militaire et industrielle de Saddam Hussein, tout en atteignant le "zéro perte".

    Opération: trois phases principales

    D'après les informations disponibles à l'heure actuelle, c'est-à-dire sous caution de renseignements fragmentaires ou de désinformation, l'opération depuis son déclenchement peut être découpée en trois phases principales:

    * Lancement de missiles de croisières par vagues massives sur les infrastructures fixes principales de défense, en particulier celles liées à la DCA. La majorité des missiles sont des Tomahawk tirés à partir de navires, le reste étant constitué de CALCM largués à partir de bombardiers lourds B-52. Distances d'engagement: respectivement 1600 km et 1100 km. Cette phase s'est déroulée pour l'essentiel durant les premières heures.


    * Attaque par missiles air-sol des infrastructures mobiles et des infrastructures fixes secondaires de défense. Les premiers avions engagés dans le ciel irakien sont les EA-6B Prowler, équipés de systèmes de contre-mesures électroniques; leurs cibles principales sont les radars, qu'ils peuvent engager avec des missiles HARM à plus de 50 km de distance. Des F/A-18 ont également un rôle offensif durant cette phase, à l'aide de HARM mais aussi de missiles SLAM, pouvant franchir 100 km, ainsi que de quelques missiles planants flambant neufs JSOW, d'une portée supérieure à 75 km. Le reste de la première nuit a été consacré à ces attaques.


    * Bombardement de l'ensemble des objectifs de l'opération. Les bombardiers lourds B-1B, les chasseurs-bombardiers F-14, F-15, F-16 et Tornado sont alors engagés. Les armes utilisées sont pour moitié des bombes guidées comme les Paveway, pouvant être larguées jusqu'à 20 km de la cible; le reste étant constitué de bombes classiques type Mk-82. Cette troisième phase n'a pu être lancée que lorsque les défenses antiaériennes ont été sérieusement amoindries.

    Il est à souligner que ces trois phases ne sont pas exclusives: en cas de "retargeting" (réassignation d'un but après analyse des dommages) ou simplement pour combattre des cibles restant bien protégées (par exemple à Bagdad), les missiles de croisière restent la solution la plus efficace et la moins risquée.

    Relevons par ailleurs que l'influence des avions furtifs n'a pu être précisée: si l'engagement de F-117 basés en Arabie Saoudite est probable, les bombardiers lourds B-2 sont parfaitement capables - un exercice l'a démontré - d'attaquer l'Irak à partir de leur base aux Etats-Unis.

    La suite...
    http://www.checkpoint-online.ch/Chec...DesertFox.html
    Dernière modification par zek, 17 février 2007, 01h43.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Irak : La guerre de 1991 ne s’est jamais terminée

      mais alors c'est la guerre la plus longue du monde ; pauvres irakiens .
      Mr NOUBAT

      Commentaire

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