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Ce drôle de président du CRIF

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  • Ce drôle de président du CRIF

    Cukierman en 2002 avait comme certains juifs minoritaires justifiait la montée de Le Pen.
    C'etait comme dans les années 80, au début de l'ascension du FN..... une minorité de juifs (par projection du conflit israelo/palestinien) avaient eu la tentation de rejoindre Le Pen avant de se raviser devant la réaffirmation tonitruante par Le Pen de l'antisemitisme de son courant.

    Or en 2002 , ce charlot de Cukiermann ,qui n'a ni une formation de prof, ni d'avocat, ni de sociologue ....mais de banquier et reclus dans ''le prisme deformant de Paris '' donc ne connaissant pas bien la société française .....a cru bon d'expliquer/justifier, le soir du premier tour des elections de 2002, ...cette tentation de voter Le Pen....au grand desarroi de nombreux juifs.

    Donc si Le Pen n'etait pas antijuif, Cukierman aurait-il voté Le Pen ?

    Un Le Pen qui n'a céssé de rappeler( depuis des decennies qu'il etait issu de la extreme droite d'inspiration maurassienne et qu'il en portait l'héritage......
    ultra nationaliste, antijudaïsme , anti americanisme, anticommunisme, anti islam dans la France fiile ainée de l'Eglise

    Aujourd'hui Alain Minc dénonce certains aspects de son discours lors du diner annuel du CRIF.

    France
    Alain Minc: «Cukierman franchit la ligne jaune»
    Essayiste, consultant, président d'AM Conseil, auteur de Ce monde qui vient (Grasset), Alain Minc commente les déclarations de Roger Cukierman.
    Propos recueillis par Alexis Lacroix
    [18 février 2005]


    LE FIGARO. – Le discours tenu par Roger Cukierman lors du dîner annuel du Crif, samedi dernier, suscite de vives réactions. Qu'en pensez-vous?
    Alain MINC. – Je suis profondément scandalisé par ces déclarations. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive. Le juif que je suis n'a vraiment pas l'habitude de se mêler de la vie de ce qu'on appelle la communauté juive. La faute, sans doute à mon penchant instinctif à l'universalisme... Mais la gravité des propos tenus pousse à réagir. Il n'est pas admissible que le président du Crif, au nom de la communauté qu'il croit représenter, ait prononcé des paroles si dénuées de mesure et de maîtrise de soi.

    Etait-ce à ce point impensable de remettre en question certaines préférences de la diplomatie française?
    De telles interrogations sont bien sûr toujours envisageables, et parfois même souhaitables. Mais pas comme ça! Mais pas sous cette forme accusatoire et, au fond, populiste.

    Que voulez-vous dire?
    Le président du Crif instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l'Etat. Je ne suis pas suspect de chiraquisme, mais je trouve impeccable l'attitude dont le président de la République n'a jamais dévié depuis dix ans. Roger Cukierman a-t-il oublié que c'est Jacques Chirac qui a eu le courage de nommer une réalité que ses prédécesseurs ont inlassablement déniée: la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs français? Le président du Crif n'a-t-il pas observé que, depuis quatre ans, les juifs français trouvent dans le président de la République un homme qui n'accepte aucun accommodement avec l'antisémitisme en ses différentes formes? Que c'est cet homme qui, après avoir prononcé cet été son discours de Chambon-sur-Lignon, a redit, très récemment, contre toutes les tentatives de banalisation de la haine, que l'antisémitisme, cette «perversion», «n'a pas sa place en France»?

    Il y a d'autres arguments dans le discours de M. Cukierman, qui se réfère aussi aux positions «pro-arabes» de la diplomatie, en s'interrogeant sur leurs possibles dérives...
    Un responsable communautaire juif a le droit de poser ces questions. Mais il franchit la ligne jaune quand il suggère que son appréciation de l'action politique de la France est tributaire des analyses israéliennes les moins nuancées. Si l'on voulait réveiller le fantasme antisémite de la «double allégeance», qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s'y prendrait pas autrement. Lorsqu'on s'exprime au nom des Français juifs, on n'est pas comptable des intérêts légitimes de l'Etat d'Israël. Samedi dernier, M. Cukierman s'est comporté comme un ambassadeur in partibus de l'Etat d'Israël.

    Jean-Christophe Rufin, dans le rapport sur l'antisémitisme qu'il a remis au ministre de l'Intérieur, explique lui-même qu'il faut tout tenter «pour rééquilibrer l'appréciation par l'opinion publique de la situation au Moyen-Orient»...
    Roger Cukierman s'est cru autorisé à citer cet extrait du rapport de Jean-Christophe Rufin. Mais – c'est sa troisième et plus lourde erreur –, il en a fait un usage qui n'est pas recevable.

    Pourquoi? Est-il absurde de s'interroger sur la compatibilité «entre la politique étrangère de la France et la politique intérieure de lutte contre l'antisémitisme»?
    A condition de ne pas se leurrer sur le diagnostic de fond! Les préférences et les préventions qu'on impute à juste titre à une certaine tradition de la diplomatie française ne sont pour rien dans la fermentation du nouvel antisémitisme. Ce dernier est le produit des errances d'une extrême gauche qui combine anticapitalisme, antiaméricanisme et ressentiment contre les juifs. Tout à son combat contre l'idée qu'il se fait de la diplomatie française, le président du Crif passe totalement sous silence ce «socialisme des imbéciles». Il faudrait tout de même se rappeler aussi que le racisme antiarabe est largement plus répandu en France que l'antisémitisme.

    Ce «précipité idéologique» d'extrême gauche ne peut-il pas trouver un allié de circonstance chez les tenants d'une géopolitique violemment antiatlantiste, inspirée par les thèses de Maurras ou de Bainville?
    Un axe Dieudonné-Bainville? Mais non! La vision du monde d'un Bainville n'exerce plus guère une influence décisive. Roger Cukierman aggrave sa maladresse par l'aveuglement. Il a cru dénoncer les formes contemporaines de l'antisémitisme: il s'est trompé sur leur nature réelle. La matrice de la haine, ce n'est pas tel ou tel avatar de la géopolitique gaullienne, c'est cette réaction antilibérale qui amalgame dans son délire la mondialisation, l'argent et les juifs. Je suis très étonné qu'une faute si manifeste de jugement et une défaillance si patente de discernement n'incitent pas davantage de représentants de la communauté juive à exiger la démission de Roger Cukierman.

  • #2
    Bonsoir,

    Je partage pour une grande partie l'analyse faite par Alain Minc sur sa critique de la dernniére intervention du président du CRIF.

    Ayant pleins d'amis juifs, je me permet de dire que M Roger Cukierman n'est pas le meilleur représentant de cette communautée.

    Son discours, à frisé l'incident diplomatique, il s'est même permis de donner des lecons au premier ministre de la France et de disscuter publiquement les méthodes de la diplomatie francaise.

    Il est loin d'étre une personne conciliante, qui oeuvre à promouvoir la culture de la paix en France.

    Je termine par conseiler au passage de lire le livre d'Alain Minc " Ce monde qui vient " chez Grasset, un vrai analyse geopolitique du monde contemporain.
    Dernière modification par Stanislas, 20 février 2005, 18h29.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      Crif=extremisme

      Cette personne n'est que haine envers tous ce qui est ARABO- MUSULMAN.Alors soyant MEPRISANT envers lui.

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