Une cinquantaine de détenus, en grève depuis une semaine, réclament une chambre pour avoir des relations sexuelles.
La direction du pénitencier bernois de Thorberg veut faire un geste en direction de la cinquantaine de détenus en grève depuis une semaine. Elle va étudier l'aménagement d'une chambre pour que les couples puissent avoir des relations sexuelles. Mais elle n'entre pas en matière sur les autres revendications.
Une cinquantaine de détenus sur quelque 180 n'ont pas repris le travail le 17 novembre. Ils ont transmis un catalogue de revendications portant notamment sur les repas, le service de santé, l'indemnisation du travail, le kiosque et le temps libre. Ils demandaient également l'aménagement d'une chambre pour des rencontres intimes.
Sur ce point, la direction a annoncé vendredi qu'un concept sera élaboré pour répondre aux questions qui se posent concernant les besoins, les règles d'utilisation, l'emplacement et le financement de cet espace.
Fermeté de la direction
Thorberg n'entre en revanche pas en matière sur les autres demandes des grévistes. La direction estime qu'elles reposent sur des données erronées. Elle souligne que l'établissement bernois remplit déjà les exigences inscrites dans le Concordat de la Suisse du Nord-Ouest et de la Suisse centrale pour l'exécution des peines.
La direction du pénitencier attend maintenant des détenus qu'ils reprennent tous le travail. En début de semaine, huit détenus qui refusaient de travailler ont été transférés dans d'autres institutions. Les autres grévistes ont été confinés dans leurs cellules et privés d'accès aux médias électroniques.
Selon le Code pénal, les prisonniers sont tenus de travailler. Au pénitencier de Thorberg, ils peuvent être employés à la sellerie, à l'atelier de reliure ou de peinture; les cuisines, la buanderie, la boulangerie ou la conciergerie sont d'autres options.
20 minutes
La direction du pénitencier bernois de Thorberg veut faire un geste en direction de la cinquantaine de détenus en grève depuis une semaine. Elle va étudier l'aménagement d'une chambre pour que les couples puissent avoir des relations sexuelles. Mais elle n'entre pas en matière sur les autres revendications.
Une cinquantaine de détenus sur quelque 180 n'ont pas repris le travail le 17 novembre. Ils ont transmis un catalogue de revendications portant notamment sur les repas, le service de santé, l'indemnisation du travail, le kiosque et le temps libre. Ils demandaient également l'aménagement d'une chambre pour des rencontres intimes.
Sur ce point, la direction a annoncé vendredi qu'un concept sera élaboré pour répondre aux questions qui se posent concernant les besoins, les règles d'utilisation, l'emplacement et le financement de cet espace.
Fermeté de la direction
Thorberg n'entre en revanche pas en matière sur les autres demandes des grévistes. La direction estime qu'elles reposent sur des données erronées. Elle souligne que l'établissement bernois remplit déjà les exigences inscrites dans le Concordat de la Suisse du Nord-Ouest et de la Suisse centrale pour l'exécution des peines.
La direction du pénitencier attend maintenant des détenus qu'ils reprennent tous le travail. En début de semaine, huit détenus qui refusaient de travailler ont été transférés dans d'autres institutions. Les autres grévistes ont été confinés dans leurs cellules et privés d'accès aux médias électroniques.
Selon le Code pénal, les prisonniers sont tenus de travailler. Au pénitencier de Thorberg, ils peuvent être employés à la sellerie, à l'atelier de reliure ou de peinture; les cuisines, la buanderie, la boulangerie ou la conciergerie sont d'autres options.
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