Tweet
Un groupe de législateurs tunisiens a condamné une récente déclaration de la Ligue arabe contre le Hezbollah et l'Iran, appelant le gouvernement de Tunis à retirer son soutien au document soutenu par l'Arabie saoudite.
Les Etats membres de la Ligue arabe se sont réunis au Caire dimanche dernier à la demande de l'Arabie saoudite pour discuter de la "confrontation" du mouvement de résistance de l'Iran et du Hezbollah au Liban, a rapporté presstv.ir.
Dans une déclaration finale, le rassemblement a accusé Téhéran d '"interférer" dans les pays arabes et de perturber la sécurité dans la région, et a qualifié le mouvement de résistance libanais d' "organisation terroriste".
Pas moins de 41 législateurs tunisiens ont cosigné une déclaration pour contrer celle de la Ligue arabe, la condamnant et plaidant auprès du ministère tunisien des Affaires étrangères pour qu'il retire son soutien à la Ligue arabe.
Une partie de la déclaration des parlementaires disait: "Nous, les signataires, condamnons fermement ce qui a été dit dans la déclaration de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe, y compris les accusations contre le Hezbollah et tout effort pour lancer une nouvelle guerre contre le peuple. de cette nation (Liban). "
Mubarakah al-Brahim, un député de la coalition politique du Front populaire, a dénoncé le contenu de la déclaration de la Ligue arabe comme "une tache sur le front de la révolution tunisienne et la trahison du sang des martyrs de la révolution".
En 2011, le peuple du pays s'est soulevé dans la révolution, évinçant le dictateur Zine El Abidine Ben Ali. La révolte fut la première d'une série de soulèvements similaires à travers le monde arabe qui devint connu comme le printemps arabe.
L'Iran a qualifié la déclaration de la Ligue arabe de "sans valeur", soulignant qu'elle était "pleine de mensonges et de distorsions".
Téhéran a exhorté l'Arabie saoudite à cesser sa politique de pression sur le Liban, le Qatar et d'autres pays du Moyen-Orient.
La République islamique a invariablement rejeté l'accusation d'ingérence régionale de l'Arabie saoudite et l'a invitée à négocier sur les différences entre les deux groupes.
Le royaume a également essayé d'affaiblir le Hezbollah pendant plus d'une décennie.
Riyad s'oppose au pouvoir militaire et politique considérable du groupe au Liban, malgré la contribution vitale du groupe à la sécurité de sa patrie face aux guerres israéliennes répétées.
Source:IranDaily 24 novembre 2017
Les Etats membres de la Ligue arabe se sont réunis au Caire dimanche dernier à la demande de l'Arabie saoudite pour discuter de la "confrontation" du mouvement de résistance de l'Iran et du Hezbollah au Liban, a rapporté presstv.ir.
Dans une déclaration finale, le rassemblement a accusé Téhéran d '"interférer" dans les pays arabes et de perturber la sécurité dans la région, et a qualifié le mouvement de résistance libanais d' "organisation terroriste".
Pas moins de 41 législateurs tunisiens ont cosigné une déclaration pour contrer celle de la Ligue arabe, la condamnant et plaidant auprès du ministère tunisien des Affaires étrangères pour qu'il retire son soutien à la Ligue arabe.
Une partie de la déclaration des parlementaires disait: "Nous, les signataires, condamnons fermement ce qui a été dit dans la déclaration de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe, y compris les accusations contre le Hezbollah et tout effort pour lancer une nouvelle guerre contre le peuple. de cette nation (Liban). "
Mubarakah al-Brahim, un député de la coalition politique du Front populaire, a dénoncé le contenu de la déclaration de la Ligue arabe comme "une tache sur le front de la révolution tunisienne et la trahison du sang des martyrs de la révolution".
En 2011, le peuple du pays s'est soulevé dans la révolution, évinçant le dictateur Zine El Abidine Ben Ali. La révolte fut la première d'une série de soulèvements similaires à travers le monde arabe qui devint connu comme le printemps arabe.
L'Iran a qualifié la déclaration de la Ligue arabe de "sans valeur", soulignant qu'elle était "pleine de mensonges et de distorsions".
Téhéran a exhorté l'Arabie saoudite à cesser sa politique de pression sur le Liban, le Qatar et d'autres pays du Moyen-Orient.
La République islamique a invariablement rejeté l'accusation d'ingérence régionale de l'Arabie saoudite et l'a invitée à négocier sur les différences entre les deux groupes.
Le royaume a également essayé d'affaiblir le Hezbollah pendant plus d'une décennie.
Riyad s'oppose au pouvoir militaire et politique considérable du groupe au Liban, malgré la contribution vitale du groupe à la sécurité de sa patrie face aux guerres israéliennes répétées.
Source:IranDaily 24 novembre 2017
Commentaire