Le CNES revendique la 79 place au lieu de la 102 du classement PNUD
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Le CNES réfute les résultats du PNUD
par Safia Berkouk
Dans son premier rapport sur le développement humain élaboré selon les standards internationaux, le Conseil national économique et social (CNES) vient de remettre en cause tous les calculs sur lesquels s’est basé le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour classer l’Algérie dans son rapport mondial à la 102e place.
Une remise en cause intervenue en présence même des experts du PNUD qui ont assuré et validé la conformité des calculs et des concepts utilisés dans le rapport du CNES présenté jeudi lors d’une rencontre organisée à la résidence El-Mithaq.
Ce document soutient que le classement réel de l’Algérie serait la 79e place et non la 102e, grâce à un indice du développement humain (IDH) estimé à 0,761. L’écart semble trop important pour être plausible. Pourtant, selon M. Jean Charmes, expert du PNUD, les chiffres communiqués sont tout à fait «crédibles» et le résultat auquel a abouti le CNES l’est tout autant.
Quant aux écarts, ils s’expliquent, a-t-il précisé, par le fait que «le CNES s’est fondé sur des statistiques et des données récentes, alors que, pour élaborer son rapport mondial, le PNUD doit attendre la remontée des informations depuis l’Algérie, ce qui prend généralement beaucoup de temps avec, comme conséquence, un rapport final élaboré sur la base de données dépassées».
Pour arriver à ses conclusions, le CNES a pris en considération trois variables composant l’IDH, à savoir la longévité, l’instruction et le niveau de vie (PIB par habitant). S’agissant de la longévité, le rapport soutient que l’espérance de vie a gagné entre 1995 et 2005 environ 1,6 points, traduisant un gain de longévité de plus de 7 ans.
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Le CNES réfute les résultats du PNUD
par Safia Berkouk
Dans son premier rapport sur le développement humain élaboré selon les standards internationaux, le Conseil national économique et social (CNES) vient de remettre en cause tous les calculs sur lesquels s’est basé le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour classer l’Algérie dans son rapport mondial à la 102e place.
Une remise en cause intervenue en présence même des experts du PNUD qui ont assuré et validé la conformité des calculs et des concepts utilisés dans le rapport du CNES présenté jeudi lors d’une rencontre organisée à la résidence El-Mithaq.
Ce document soutient que le classement réel de l’Algérie serait la 79e place et non la 102e, grâce à un indice du développement humain (IDH) estimé à 0,761. L’écart semble trop important pour être plausible. Pourtant, selon M. Jean Charmes, expert du PNUD, les chiffres communiqués sont tout à fait «crédibles» et le résultat auquel a abouti le CNES l’est tout autant.
Quant aux écarts, ils s’expliquent, a-t-il précisé, par le fait que «le CNES s’est fondé sur des statistiques et des données récentes, alors que, pour élaborer son rapport mondial, le PNUD doit attendre la remontée des informations depuis l’Algérie, ce qui prend généralement beaucoup de temps avec, comme conséquence, un rapport final élaboré sur la base de données dépassées».
Pour arriver à ses conclusions, le CNES a pris en considération trois variables composant l’IDH, à savoir la longévité, l’instruction et le niveau de vie (PIB par habitant). S’agissant de la longévité, le rapport soutient que l’espérance de vie a gagné entre 1995 et 2005 environ 1,6 points, traduisant un gain de longévité de plus de 7 ans.
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