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Rapport national sur le développement humain 2006 : Le CNES réfute les résultats.

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  • Rapport national sur le développement humain 2006 : Le CNES réfute les résultats.

    Le CNES réfute les résultats du PNUD

    Les résultats du PNUD seraient dépassés, le CNES tirerait plus vite que son ombre, pardon, que le PNUD ? Dans ce cas précis, la réponse est Oui, vu que le PNUD a travaillé avec des données dépassées.
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    Dans son premier rapport sur le développement humain élaboré selon les standards internationaux, le Conseil national économique et social (CNES) vient de remettre en cause tous les calculs sur lesquels s’est basé le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour classer l’Algérie dans son rapport mondial à la 102e place.

    Une remise en cause intervenue en présence même des experts du PNUD qui ont assuré et validé la conformité des calculs et des concepts utilisés dans le rapport du CNES présenté jeudi lors d’une rencontre organisée à la résidence El-Mithaq.

    Ce document soutient que le classement réel de l’Algérie serait la 79e place et non la 102e, grâce à un indice du développement humain (IDH) estimé à 0,761. L’écart semble trop important pour être plausible. Pourtant, selon M. Jean Charmes, expert du PNUD, les chiffres communiqués sont tout à fait «crédibles» et le résultat auquel a abouti le CNES l’est tout autant.

    Quant aux écarts, ils s’expliquent, a-t-il précisé, par le fait que «le CNES s’est fondé sur des statistiques et des données récentes, alors que, pour élaborer son rapport mondial, le PNUD doit attendre la remontée des informations depuis l’Algérie, ce qui prend généralement beaucoup de temps avec, comme conséquence, un rapport final élaboré sur la base de données dépassées».

    Pour arriver à ses conclusions, le CNES a pris en considération trois variables composant l’IDH, à savoir la longévité, l’instruction et le niveau de vie (PIB par habitant). S’agissant de la longévité, le rapport soutient que l’espérance de vie a gagné entre 1995 et 2005 environ 1,6 points, traduisant un gain de longévité de plus de 7 ans.

    Une amélioration due à la baisse du taux de mortalité infantile, maternelle et générale. Quant à la seconde variable, le CNES relève que le niveau d’instruction a progressé durant la période considérée de 2 %, traduisant notamment une hausse du taux d’alphabétisation qui était de 76,3 % en 2005.

    Enfin, pour ce qui est du niveau de vie, le document note que l’indice du PIB en parité de pouvoir d’achat est passé de 0,64 en 1995 à 0,726 en 2005, et ce grâce notamment à une croissance économique soutenue. Sur ce chapitre, le rapport du CNES prend aussi en considération la baisse du taux de chômage à 15,7 % en 2005 et la hausse du PIB par habitant qui est passé de 1 496,8 dollars en 1995 à 3 116,7 dollars en 2005.

    En outre, le PIB en parité de pouvoir d’achat est passé de 4 629,4 dollars à 7 749,3 dollars entre les deux périodes considérées. Par ailleurs, le document du CNES soutient que la valeur de l’indice de pauvreté humaine a baissé de 25,23 % en 1995 à 16,6 en 2005 reflétant, selon l’instance consultative, «les moyens mobilisés pour la lutte contre la pauvreté».

    Ainsi, cette dernière recule sous l’effet d’une régression de la malnutrition, de la réduction de l’analphabétisme et de la mortalité. La valeur de 16,6 % «classerait l’Algérie en tête des pays à développement humain élevé et à faible incidence de pauvreté», selon le conseil.

    Le CNES en veut pour preuve la baisse du taux de chômage, l’importance des transferts sociaux qui s’élèvent à 770 milliards de dinars, le renforcement du dispositif de protection sociale et d’aide à la création d’emploi et l’amélioration de l’accès aux infrastructures.

    Le satisfecit du PNUD Le document du CNES a obtenu une large satisfaction auprès des experts du PNUD dont le représentant résidant à Alger, M. Marc de Bernis, a noté que «c’est le premier rapport qui s’efforce de calculer l’IDH selon des normes internationales, ce qui rend une comparaison avec les autres pays possible et crédible».

    M. de Bernis qui a avoué que le PNUD était tenu d’utiliser quelquefois des coefficients imprécis en l’absence d’informations réelles, a en outre estimé que le travail du CNES est aussi «enrichissant pour le PNUD dont les concepts et les techniques sont perfectibles et peuvent être améliorés grâce aux expériences nationales».

    S’appuyant sur les progrès réalisés par le pays, le représentant du PNUD a estimé que l’Algérie «est en bonne voie pour atteindre les objectifs du millénaire avant 2015». Toutefois, a-t-il ajouté, les résultats contenus dans le rapport doivent servir «à l’évaluation des politiques de développement».

    Bien que certains chiffres utilisés dans le document soient contestés par des experts et notamment ceux relatifs au chômage, on estime du côté du PNUD que l’exercice auquel s’est livré le CNES «est objectif et ne cherche qu’à cerner la réalité», de l’avis de M. Charmes, qui a néanmoins plaidé pour une «harmonisation des concepts».

    De son côté, le président du CNES, M. Mohamed Sghir Babes, qui a farouchement défendu les résultats, les chiffres et la conception de ce rapport, a soutenu que son institution «s’est approprié les capacités de reproduire cet exercice par elle-même», c’est-à-dire sans être chapotée par le PNUD.

    Il a en outre fait savoir qu’avec la publication de ce rapport «le CNES va quitter sa fonction d’expertise pour reprendre celle que lui confère son mandat d’organe consultatif». Une fonction qui sera désormais «d’interroger sur leurs politiques les pouvoirs publics lors de ses sessions plénières et de leur adresser ses avis, conseils et recommandations».

    S’agissant du développement humain et en dépit des améliorations notées, le CNES recommande que des efforts plus soutenus soient consentis dans le domine de la santé, du système éducatif, de la consolidation des mécanismes de création d’emploi et de l’amélioration de la qualité de la formation.

    Safia Berkouk
    17 fevrier 2007. Le Jeune Indépendant.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    franchement je suis avce la CNES moi, c'est vrais depuis que je connait se classsement l'algerie est toujours classee entre 100 et 110 ,meme avec le recul de chomages,taux de mortalites.et meme avec lavancee du PIB/habitant (3125$)
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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