L'opposition syrienne est parvenue ce vendredi 24 novembre à Riyad à trouver un terrain d'entente pour envoyer une délégation unifiée en vue des prochaines négociations à Genève avec le régime sous l'égide de l'ONU. L'exigence de l'opposition a changé : le départ de Bachar el-Assad avant toute négociation n'est plus un préalable ; en revanche, il doit quitter le pouvoir dès qu'une nouvelle phase de transition sera établie.
« Nous nous sommes mis d'accord avec les deux autres groupes [de l'opposition] pour envoyer une délégation unifiée pour participer aux négociations directes à Genève », a annoncé à la presse Bassma Kodmani, un des membres de l'équipe de négociateurs ce vendredi.
L'annonce de l'accord intervient au deuxième jour des pourparlers organisés sous l'égide de l'Arabie saoudite, réunissant quelque 140 représentants de l'opposition avant les négociations prévues à Genève le 28 novembre avec le régime du président Bachar el-Assad.
Cette rencontre de Riyad intervient également au moment où la Russie, alliée du régime de Bachar el-Assad, espère réunir un « congrès » à Sotchi entre des représentants du gouvernement et de l'opposition syrienne sous les auspices des puissances qui les soutiennent.
Front commun
L'opposition syrienne n'avait encore jamais réussi à présenter un front commun lors des précédents rounds de négociations à Genève sous le patronage des Nations unies et de son représentant spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Bassma Kodmani a ajouté que de nouvelles réunions étaient prévues pour s'accorder sur les noms et le nombre des délégués représentant chacun des groupes de l'opposition, au sein d'une délégation commune de 50 membres.
Salam Kawakibi, politologue franco-syrien, confirme par ailleurs sur RFI que l'exigence de l'opposition a changé. Plus question que Bachar el-Assad parte avant toute négociation sur le futur de la Syrie. En revanche, il explique que l'opposition exige désormais le départ du président syrien dès qu'une nouvelle phase de transition sera établie.
L’opposition syrienne représentée par plus ou moins l’ensemble de ses composantes s’est retrouvée à maintenant choisir la délégation qui va négocier probablement à Genève et pourquoi pas, si les Russes continuent à maîtriser le jeu, à Sotchi aussi. L’Arabie saoudite a joué un rôle très important dans le changement de préalables imposés par l’opposition à toute négociation, c’est-à-dire le départ de Bachar el-Assad du pouvoir. Maintenant le départ de Bachar el-Assad fait partie de l’exigence traduite par la déclaration d’hier, que Bachar doit partir au début de n’importe quelle période transitoire. [Le préalable de départ de Bachar el-Assad et ensuite des négociations], ce n’est plus le cas et c’est une réussite russe.
Salam kawakibi, politologue franco-syrien : l'exigence de l'opposition syrienne a changé
RFI
« Nous nous sommes mis d'accord avec les deux autres groupes [de l'opposition] pour envoyer une délégation unifiée pour participer aux négociations directes à Genève », a annoncé à la presse Bassma Kodmani, un des membres de l'équipe de négociateurs ce vendredi.
L'annonce de l'accord intervient au deuxième jour des pourparlers organisés sous l'égide de l'Arabie saoudite, réunissant quelque 140 représentants de l'opposition avant les négociations prévues à Genève le 28 novembre avec le régime du président Bachar el-Assad.
Cette rencontre de Riyad intervient également au moment où la Russie, alliée du régime de Bachar el-Assad, espère réunir un « congrès » à Sotchi entre des représentants du gouvernement et de l'opposition syrienne sous les auspices des puissances qui les soutiennent.
Front commun
L'opposition syrienne n'avait encore jamais réussi à présenter un front commun lors des précédents rounds de négociations à Genève sous le patronage des Nations unies et de son représentant spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Bassma Kodmani a ajouté que de nouvelles réunions étaient prévues pour s'accorder sur les noms et le nombre des délégués représentant chacun des groupes de l'opposition, au sein d'une délégation commune de 50 membres.
Salam Kawakibi, politologue franco-syrien, confirme par ailleurs sur RFI que l'exigence de l'opposition a changé. Plus question que Bachar el-Assad parte avant toute négociation sur le futur de la Syrie. En revanche, il explique que l'opposition exige désormais le départ du président syrien dès qu'une nouvelle phase de transition sera établie.
L’opposition syrienne représentée par plus ou moins l’ensemble de ses composantes s’est retrouvée à maintenant choisir la délégation qui va négocier probablement à Genève et pourquoi pas, si les Russes continuent à maîtriser le jeu, à Sotchi aussi. L’Arabie saoudite a joué un rôle très important dans le changement de préalables imposés par l’opposition à toute négociation, c’est-à-dire le départ de Bachar el-Assad du pouvoir. Maintenant le départ de Bachar el-Assad fait partie de l’exigence traduite par la déclaration d’hier, que Bachar doit partir au début de n’importe quelle période transitoire. [Le préalable de départ de Bachar el-Assad et ensuite des négociations], ce n’est plus le cas et c’est une réussite russe.
Salam kawakibi, politologue franco-syrien : l'exigence de l'opposition syrienne a changé
RFI
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