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Le Maroc vassal du Koweït?

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  • Le Maroc vassal du Koweït?

    Incroyable cette affaire d'une femme marocaine qui avait épousé un ambassadeur koweïtien et sur sa plainte à écopé de 2 ans de prison pour adultère par la justice marocaine alors qu'elle se pensait divorcée avec ce nabab.

    Plus étonnant encore, que cette femme ne fut pas graciée par le narcotrafiquant M6 alors que des terroristes avaient bénéficié de la largesse du suzerain chérifien.

    - Voir un océan vide mêlé de tristesse et d'innocente incompréhension. Le bébé n'aura connu que les parloirs de prison. Dix jours après sa naissance, sa mère était arrêtée. Du continent européen, nous avions suivi cette affaire dite "d'adultère" avec un douloureux étonnement. Non pour le fait divers mais pour son impardonnable basculement dans l'univers pénal et lié, on ne peut l'ignorer, à la notoriété d'une femme d'affaires et philanthrope entière et moderne.

    Cette affaire est allée trop loin. Les conséquences de l'incarcération de Hind El Achchabi sont aujourd'hui incalculables pour le Maroc. Il est temps de lever le voile et d'y mettre fin.

    Voilà qu'une femme épouse un ami de quinze ans à l'étranger, un homme de confiance avec qui elle travaille au quotidien. Elle est Marocaine, donc sunnite, il est Koweitien chiite. Il n'a aucun lien avec le Maroc. Il devient ambassadeur du Koweït en Autriche. Leur amitié ne se transforme pas en amour ; au bout d'un an et demi, elle lui demande le divorce. Il lui doit trop pour ne pas accepter.

    Le temps passe. Elle se remarie avec un Marocain avec qui elle a deux enfants. Sans doute n'avait-elle pas vu l'orgueil blessé du premier, ni surtout, de quoi il était capable. Presque deux ans après la séparation, il vient porter plainte au Maroc pour adultère. Reformulons: l'ambassadeur du Koweït en Autriche se rend dans un commissariat de police de Rabat afin de déposer une plainte pour délit d'adultère. Là, il conteste tout: ils n'ont jamais divorcé, il n'était pas au courant du nouveau mariage au Mali, dit qu'il s'agit d'un faux, que les enfants sont les siens, qu'il est toujours son époux.

    Source: all Maghreb

  • #2
    "Avec la jurisprudence El Achchabi, le Maroc vient de reconnaître la validité du mariage chiite sur son territoire"

    La plainte déclenche une procédure. La justice est saisie. Qu'un ambassadeur se rende dans un commissariat de Rabat en 2016 pour porter plainte -c'est ce que dit l'arrêt de la Cour d'Appel- nous interpelle. L'avocat de l'ambassadeur nie l'existence d'un divorce et prétend qu'il ne pouvait être prononcé qu'en vertu de la doctrine Malékite et non Jaafari.

    Hallucinante discussion théologique sur les rites chiites dans un tribunal marocain. Ce, pour contester l'existence d'un acte de divorce. Mais admettons un instant que la différence soit importante: si le mariage était chiite Malékite, le divorce devait être obligatoirement formel.

    S'il était chiite Jaafari, un simple mot de l'époux suffisait à dissoudre l'union. L'ambassadeur avait pourtant lui-même indiqué, lors de son dépôt de plainte, que le mariage avait été enregistré au centre de documentation Jaafari au Koweït.

    Avec la jurisprudence El Achchabi, le Maroc vient de reconnaître la validité du mariage chiite sur son territoire -.

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    • #3
      -L'exception d'ordre public international, qui peut toujours être relevée par le juge, a pour fonction d'empêcher la perturbation que risque d'entrainer l'application ou la reconnaissance de normes étrangères dont le contenu heurterait les conceptions dominantes de l'ordre juridique local. Était-ce ce que voulait le royaume? L'autre solution, la plus simple et équitable, était de rappeler la loi: seul l'époux peut déposer plainte. Au regard de la loi marocaine, le plaignant n'a pas la qualité d'époux. En conséquence, la plainte est irrecevable. A-t-on craint l'incident politique? Le Maroc n'est pas le vassal du Koweït. Il doit protéger ses nationaux-.


      Source: ibidem

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      • #4
        En principe, selon la loi du Maroc, une marocaine n'est pas autorisée à épouser un étranger et pour ce faire, elle doit recevoir l'aval de l'Administration chérifienne et apparemment, dans ce cas de figure cela ne s'est pas fait. Faut-il en déduire qu'au Maroc, "l'épousage" par la fathia l'emporte sur celui civil?

        Malheureusement cela paraît évident en cette circonstance.

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