De nombreux migrants africains subsahariens bloqués au Maroc vivent dans l'extrême précarité et disent souffrir du racisme. Des tensions apparaissent avec certains habitants qui se plaignent de nuisances. La situation dégénère dans la capitale économique marocaine Casablanca entre jeunes des deux camps.
25 NOV 2017
*
Mise à jour 25.11.2017 à 21:11
*par
Philippe Randrianarimanana
dansAccueilAfriqueMigrants : comment mettre fin à ces tragédies ?
Des flammes géantes s'élèvent au pied des immeubles. Vendredi en début de soirée, des affrontements éclatent entre des jeunes marocains de ce quartier populaire de Derb el Kebir de Casablanca et des migrants subsahariens.
Des poubelles et des pneus incendiés, et des jets de pierre.*La scène se passe à deux pas de la gare routière d'Ouled Ziane.
Très vite, les forces de police interviennent. Elles escortent les migrants africains qui se replient dans leur camp de fortune.*Ils sont des centaines à vivre derrière ces grilles d'un jardin public, dans des conditions précaires.* Mais ils se disent victimes du racisme des Marocains.
Si l'origine des affrontements reste à établir,*ces accusations de racisme témoignent d'une cohabitation de plus en plus difficile.*
Depuis 2014, le Maroc entame une politique novatrice de régularisation dont bénéficient des dizaines de milliers de migrants subsahariens.* Mais aux portes d'une Europe barricadée, de nombreux africains restent bloqués ici, sans papier et sans droit.
Tv5 monde
25 NOV 2017
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Mise à jour 25.11.2017 à 21:11
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Philippe Randrianarimanana
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Des flammes géantes s'élèvent au pied des immeubles. Vendredi en début de soirée, des affrontements éclatent entre des jeunes marocains de ce quartier populaire de Derb el Kebir de Casablanca et des migrants subsahariens.
Des poubelles et des pneus incendiés, et des jets de pierre.*La scène se passe à deux pas de la gare routière d'Ouled Ziane.
Très vite, les forces de police interviennent. Elles escortent les migrants africains qui se replient dans leur camp de fortune.*Ils sont des centaines à vivre derrière ces grilles d'un jardin public, dans des conditions précaires.* Mais ils se disent victimes du racisme des Marocains.
Si l'origine des affrontements reste à établir,*ces accusations de racisme témoignent d'une cohabitation de plus en plus difficile.*
Depuis 2014, le Maroc entame une politique novatrice de régularisation dont bénéficient des dizaines de milliers de migrants subsahariens.* Mais aux portes d'une Europe barricadée, de nombreux africains restent bloqués ici, sans papier et sans droit.
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