Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les forces de l’ordre répriment une manifestation à Ouargla

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les forces de l’ordre répriment une manifestation à Ouargla

    Quatre jours après les élections du 23 novembre, la colère ne baisse pas à Ouargla où des échauffourées ont éclaté en fin de matinée pour dénoncer le truquage du scrutin et le bourrage des urnes au profit du FLN au dépens de la liste du PNSD.


    Les forces de l’ordre viennent de réprimer violemment au gaz lacrymogène des jeunes qui ont bloqué les routes menant à Souk El Hedjar, place du 1er mai et place du 27 février 1962 jouxtant la mairie. Un impressionnant dispositif sécuritaire est déployé depuis ce matin à Ouargla ou des CRS munis de casques et de gourdins encerclaient les points névralgiques de la ville.

    Dans le pourtour du Ksar de Ouargla, fief du PNSD, des jeunes en colère criaient cotre l’injustice. Des notables du ksar ont finalement été reçus en fin de matinée par le wali mais il semblerait que les négociations engagées n’aient pas débouché sur le résultat escompté par les parties qui se disent lésées et appelant à l’annulation des résultats provisoires pour l’APC de Ouargla. Le pnsd a par ailleurs officiellement déposé ce matin un recours auprès du tribunal administratif de Ouargla.

    D’importants moyens de police sont encore déployés en ville ou des pans entiers sont interdits de circulation. La mairie de Ouargla est occupée par un impressionnant arsenal sécuritaire.
    El Watan

  • #2
    Un blessé et trois arrestations dans les émeutes de Ouargla

    La colère postélectorale ne s’épuise pas à Ouargla où les émeutes qui ont éclaté ce dimanche à Ouargla, faisant suite à trois jours de colère après la proclamation des résultats préliminaires des élections du 23 novembre se poursuivent actuellement aux alentours du bureau de poste du 1er mai.


    Les cartouches tirées à blanc pour disperser les manifestants et l’usage de bombes lacrymogène tous azimut ont fait un blessé parmi eux. Il s’agit du jeune Boublal, gravement touché à la tête et à l’œil et qui devra être transféré demain vers le CHU d’Oran pour des soins spécialisés. Au bilan de ces affrontements aussi, trois arrestations qui font l’objet de négociations en ce moment.

    La vue du jeune Boublal qui s’est littéralement vu ciblé par une bombe lacrymogène en plein visage et qui lui coutera probablement la vue a eu l’effet d’exacerber la colère des manifestants qui ont redoublé d’élan lapidant les CRS de cailloux. Tout le secteur allant de l’avenue Si El Haoues vers la place du 1er mai, le pourtour du Ksar, Souk El Hedjar et la cité Bahmid sont littéralement encerclés par les CRS. Les véhicules sont interdits de passage au moment ou des détonations de tirs à blanc se faisaient encore entendre vers 19h30. Plus tôt dans cette journée commencée vers 8h par un regroupement des sympathisants de la liste PNSD prés de la permanence du parti à la cité Bahmid et le départ des sages du ksar vers la wilaya pour y rencontrer les autorités vers les coups de 9h.

    « C’est à partir de 10h que la rue a commencé à bouger suite à un coup de fil informant les permanenciers que des résultats négatifs de la rencontre avec le wali de Ouargla, le chef de sureté de la wilaya et le chef de cellule de sécurité de la wilaya » raconte Yacine qui s’attendait dit-il à ce que les autorités prennent une décision en faveur d’Islam Kateb, tête de liste du PNSD et maire sortant de Ouargla.

    Apres trois jours de demandes d’audience vaines auprès des autorités, justifiées par l’absence du wali selon nos sources, la rencontre censée se focaliser sur l’intervention des autorités pour ramener le calme à la rue bouillonnante était en fait un rappel à l’ordre de ces dernières aux représentants du Ksar chargés de calmer les esprits et attendre le verdict du tribunal administratif à propos de la plainte déposée dimanche matin par le PNSD à propos d’un éventuel truquage du scrutin au profit du FLN au dépens de la liste du PNSD constaté sur les 190 PV recueillis au niveau des 34 centres de vote que compte Ouargla.

    Yacine confesse que les jeunes ont jeté des cailloux sur la police qui a violemment répondu par du gaz lacrymogène. Les jeunes qui avaient auparavant bloqué les axes menant à Souk El Hedjar, place du 1er mai et place du 27 février 1962 jouxtant la mairie avaient en face d’eux un impressionnant dispositif sécuritaire déployé depuis deux jours et renforcé dimanche matin à toute la ville de Ouargla notamment les environs du Ksar ou des CRS munis de casques et de gourdins encerclaient les points névralgiques pour mieux protéger les édifices publics tels que le service d’état civil, Sonelgaz et l’hôtel de ville. Les jeunes en colère hurlaient contre l’injustice, les négociations sans résultat et l’obligation d’attendre la décision de la justice encore une fois rappelée par le wali qui a souligné le devoir d’impartialité de l’administration et la suprématie des lois de la République.

    Il est à rappeler que contrairement aux 20 autres communes de la willaya de Ouargla, les résultats de l’APC de Ouargla contestés par le PNSD n’ont été rendus publics qu’à 5h du matin alors qu’à 2h, des rapprochements de PV de centres donnaient le PNSD gagnant suivi de Fajr Jadid et HMS alors que le PV de synthèse rendu public le lendemain affichait le FLN en premier avec 11972, le PNSD avec 6921 voix, Fajr Jadid avec 3685, HMS 2961, le RND avec 2846, le FNA avec 1714, El Karama avec 1546, le Parti des travailleurs avec 1328, le Mouvement pour l’entente nationale avec 1252, l’alliance TAJ avec 1246 et le PNA avec 1182 voix d’où la demande d’annulation des résultats provisoires par le biais du rapprochement avec les PV de la Hiise qui, contrairement à ce qui était escompté par le PNSD n’a pas remis un arrêté de conformité des PV mais un arrêté d’orientation vers le tribunal administratif.

    Le Pnsd qui a officiellement déposé dimanche un recours auprès du tribunal administratif de Ouargla passera en audience dans les 48 heures à venir. En attendant, Ouargla bouillonne encore alors que d’importants moyens de police sont encore déployés en ville ou des pans entiers sont interdits de circulation.
    El Watan

    Commentaire


    • #3
      émeute, arrêté, police, force de l'ordre ...

      Y' en qui aiment ces mots

      Commentaire


      • #4
        En Algérie, les meutes sont un sport national. D'où on peut douter que le sud-algérien s'est soulevé pour des votations municipales, mais bien plus pour un malaise autrement plus profond: des conditions existentielles misérables.

        Commentaire

        Chargement...
        X