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Exemple d'une aberration: la politique chinoise de l'enfant unique.

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  • Exemple d'une aberration: la politique chinoise de l'enfant unique.

    Voici ce qui arrive quand l'homme, dans une montée d'intelligence, se prend pour Mère Nature (selon les uns) ou pour Dieu (selon les autres).

    Chine : des millions d’hommes resteront célibataires


    Pendant des décennies, le régime communiste chinois a strictement appliqué sa politique de l’enfant unique. Les familles qui ne se conformaient pas à cette politique ont été soumises aux lourdes amendes, et les femmes aux avortements forcés et à la stérilisation. En 2016, le régime a permis aux familles d’avoir un deuxième enfant, tout en préservant le contrôle coercitif de l’application de cette limite. Cependant, la nouvelle politique ne peut pas renverser un grave problème social créé par le système de l’enfant unique : un grand nombre de Chinois ne pourront pas trouver d’épouse.

    Selon les dernières estimations de la Banque mondiale, la répartition par sexe en Chine est de 115,4 garçons pour 100 filles. Ce déséquilibre est le résultat de la préférence culturelle des Chinois pour les enfants de sexe masculin.

    L’émission de la chaîne de télévision hongkongaise Phoenix Television a annoncé le 13 novembre que l’actuel déséquilibre entre les sexes signifie que plus d’un million de Chinois resteront célibataires pour le reste de leur vie.

    Les chiffres du régime chinois, publiés en 2012 par le journal officiel Quotidien du Peuple, montraient que la situation était beaucoup plus grave. Il y avait environ 11,959 millions de Chinois célibataires âgés de 30 à 39 ans par rapport à 5,82 millions de Chinoises célibataires du même groupe d’âge. En d’autres termes, seulement dans cette catégorie d’âge, plus de 6 millions de Chinois devront rester célibataires.

    Selon l’Académie chinoise des sciences sociales, en 2020, il y aura 24 millions de Chinois seuls à la recherche d’une épouse.

    La préférence pour les garçons est une tradition de longue date en Chine. Un garçon peut transmettre le nom de famille (lors du mariage, une fille prend généralement le nom de famille du mari). En outre, dans les zones rurales, les garçons peuvent effectuer les travaux agricoles.

    Lors de l’application de la politique de l’enfant unique, de nombreux parents chinois ont décidé soit d’abandonner leurs filles, soit d’avorter après avoir découvert que leur enfant serait une fille. Selon le site d’information officiel chinois The Paper, au cours des 30 dernières années, plus de 20 millions de filles chinoises ont été portées disparues, suite à un abandon ou à un avortement.

    Les femmes fixent un prix élevé

    La politique de l’enfant unique a également affecté la façon dont les femmes choisissent leur conjoint. Tenant compte de la forte demande de femmes célibataires, celles-ci sont en mesure de choisir soigneusement leur partenaire. Elles cherchent donc souvent des hommes riches qui possèdent déjà des biens. Ayant grandi comme enfant unique, elles sont aussi habituées à être choyées et gâtées, et elles cherchent la même chose dans une relation.

    Selon une étude réalisée en 2016 par le site de rencontres chinois Zhenai, plus de 80 % des femmes seules pensaient qu’un partenaire digne de ce nom devrait gagner un salaire mensuel d’au moins 5000 yuans (environ 650 euros), alors que 67 % trouvaient qu’un homme digne de devenir leur mari devrait gagner mensuellement entre 5000 et 10 000 yuans (environ 650 et 1300 euros). 25 % réclamaient un revenu mensuel d’au moins 10 000 yuans.

    D’après le rapport de Goldman Sachs, cité en 2015 dans un article du site d’information Sohu, sur une population de 1,3 milliard d’individus, 150 millions de Chinois gagnaient un revenu mensuel de 6200 yuans (environ 800 euros), soit seulement 11,5 % de la population totale. La moitié de ce groupe d’élite est considérée comme la classe moyenne chinoise, travaillant en tant que fonctionnaires d’État ou employés d’entreprises publiques.

    En d’autres termes, les critères des femmes interrogées par Zhenai les mettent hors de portée de la plupart des hommes.

    Les effets de ces exigences financières ont été vues en avril dernier avec la rupture de fiançailles dans la province d’Anhui. D’après le reportage de Phoenix Television, une femme enceinte a décidé de se faire avorter après que son projet de mariage est tombé l’eau, son fiancé n’ayant pas pu payer 120 000 yuans (environ 15 650 euros) de dot.

    Le mariage en pleine crise

    Aujourd’hui, l’institution du mariage est mise à l’épreuve en Chine. Selon les données du ministère chinois des Affaires civiles, seulement 11,43 millions de couples se sont mariés en 2016, soit une baisse de 6,7 % par rapport à l’année précédente. En même temps, le taux de divorce est passé de 1,85 % en 2009 à 3 % en 2016 – une augmentation de 38 % en sept ans.

    Alors que la Chine doit faire face à une éventuelle instabilité sociale provenant de l’accroissement du nombre d’hommes seuls, ce qui pourrait amener à l’augmentation de crimes de trafic sexuel ou d’enlèvement de femmes, le régime chinois n’a même pas fait grand-chose pour encourager les gens à rester mariés. De plus, les annonces fréquentes de scandales sexuels parmi les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) ont indirectement encouragé les affaires extraconjugales.

    En 2015, l’agence de lutte anti-corruption du PCC a découvert un très important commerce de services sexuels en échange de faveurs politiques pour China Unicom, une société de télécommunications d’État.

    De nombreux responsables du Parti étaient impliqués dans des pratiques de ce genre, y compris l’ancien patron de la sécurité nationale Zhou Yongkang, qui, selon l’agence officielle Xinhua, avait de nombreuses relations adultères et échangeait ses faveurs contre des services sexuels. En juin 2015, il a été condamné à perpétuité pour corruption.

    La crise de l’institution du mariage dans la société chinoise se manifeste, par exemple, dans les mesures que les Chinoises prennent afin de sauver ou, au contraire, de rompre leur mariage.

    Afin de sauver leur mariage face à un mari qui les trompe, certaines Chinoises mariées s’inscrivent aux cours spécialisés pour se perfectionner en tant qu’épouse, ou engagent une « chasseuse de maîtresses » pour mettre fin à une relation extraconjugale.

    D’autre part, certaines jeunes femmes ayant des possibilités limitées d’améliorer leur vie, s’inscrivent à des cours très spéciaux – consistant à les enseigner comment améliorer leurs compétences de séduction et attraper un homme riche marié.

    By Frank Fang, Epoch Times
    Dernière modification par GLP, 02 décembre 2017, 11h00.
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  • #2
    Et pour résumer le désarroi des chinois devant pareille aberration, je vous partage la solution trouvé par un académicien, qui résume l'ordre des idées et du stage où en est la recherche de solution:

    Le mariage à trois, avenir de la Chine ?
    Face au déséquilibre entre les naissances de garçons et de filles, un professeur a trouvé la parade : permettre aux femmes d’épouser .... plusieurs hommes.

    C’est sans doute ce qu’on appelle avoir les idées larges. Le professeur d’économie Xie Zuoshi a provoqué une tempête sur l’Internet chinois en préconisant la polyandrie pour résoudre le déséquilibre du ratio des sexes. On compte en Chine 116 naissances de garçons pour 100 filles, résultat de la préférence pour les héritiers mâles dans le contexte de la politique de l’enfant unique. Le comité central du Parti communiste chinois a d’ailleurs décidé d’abandonner ce dogme, jeudi 27 octobre, plus de trente-cinq ans après sa mise en application en 1979.

    Dans un billet daté du 24 octobre, M. Xie s’interroge sur le sort des 30 millions d’hommes qui, selon ses projections, ont toutes les chances de rester célibataires en 2020 : « Avec autant de guanggun [littéralement “branches mortes”], il y a une pénurie de femmes, dont la valeur augmente, écrit l’économiste libéral. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas un moyen d’ajuster l’offre à la demande. Le problème des guanggun est une question de niveau de revenus. Les hommes qui gagnent beaucoup peuvent trouver une épouse car ils sont prêts à payer davantage. Pour les hommes dont les revenus sont peu élevés, l’une des solutions serait qu’ils partagent une femme à plusieurs », propose-t-il. Ce genre de pratiques a existé par le passé dans certaines contrées pauvres de Chine entre frères, notamment dans les régions tibétaines.

    Si elle est « pragmatique », l’analyse du professeur Xie n’en reflète pas moins une conception quelque peu mercantile du mariage en Chine – ce qui lui a attiré son lot de critiques. Zheng Churan, alias « Lapin géant », s’est insurgée dans un billet de blog : « Cela revient à emballer la “marchandise” qu’est la femme dans un paquet joli et fonctionnel capable d’inciter les hommes-travailleurs-consommateurs à entrer en concurrence pour en faire l’achat. Reste aux hommes qui ne sont pas assez riches à travailler plus pour être en mesure d’acquérir un si merveilleux produit. » La féministe s’attaque à Xie Zuoshi et à « d’autres représentants de la droite ou de la gauche phallocrates » qui se sont mis à débattre avec lui de thèmes tels que « Comment allouer les femmes comme si elles étaient des voitures ou des maisons ».

    Pour le professeur Xie, sa proposition ne porte aucunement atteinte aux droits des femmes : libre à chacun de choisir. L’« arrangement » est présenté comme particulièrement bénéfique aux hommes et aux femmes « dans le besoin » – ce qui, ont noté certains internautes, revient à en faire un stigmate de la pauvreté. Dans un autre billet de blog, M. Xie avait suggéré que le mariage gay pouvait aussi être une solution au déséquilibre des naissances – avant de réaliser que l’union des femmes entre elles n’arrangeait pas l’équation.
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    • #3
      Et pour mieux illustrer la contradiction dans laquelle vivent les chinois, on ne saurait donner le micro à l'autre moitié bien sur, tout autant concernée par la problématique:

      Donc, au moment où les hommes ne sont pas certains de trouver chaussure à leur pied, les femmes elles, et bien elles n'en trouvent pas non plus ! allez comprendre
      Après 27 ans, une femme n’a plus aucune chance de trouver un mari en Asie

      Au-delà de cet âge fatidique, une femme n’a plus aucune chance de trouver un mari en Asie. Surtout si elle est éduquée 
et fait carrière. L’une de ces laissées-pour-compte raconte

      Wan-chi Cheuk est pressée. Elle vient de terminer un rendez-vous professionnel à Soho, le quartier branché de Hong Kong, et elle en a un autre dans une heure. Elle pose une paire de talons aiguilles dorés sur la table du café et s’assied. Elle est impeccable, avec sa robe blanche vaporeuse et ses lèvres rouge vif.

      Cette Djette, écrivain, actrice et cinéaste de 36 ans est l’image même de la femme d’affaires accomplie. Ces deux dernières années, elle a publié cinq livres, dirigé un film et écrit et interprété son propre spectacle humoristique. Elle s’apprête à partir en vacances à Taïwan avec un groupe de copines, puis au Pérou en solo.

      Mais cette petite brune cache un pénible secret. «Je me sens seule, confie-t-elle de sa belle voix grave, en fronçant les sourcils. A passé 30 ans, je suis considérée comme une Sheng-nu («un reste de femme» en chinois), car je ne suis pas mariée.» Wan-chi Cheuk appartient à une génération de femmes éduquées qui ont réussi dans la vie, mais qui peinent à trouver un partenaire.

      On les trouve dans les métropoles chinoises, à Hong Kong, au Japon et en Corée du Sud. Elles sont médecins, avocates ou traders. Et elles sont de plus en plus nombreuses. En Chine, l’âge moyen du mariage est passé de 19 ans en 1950 à 27 ans aujourd’hui. En 2007, le gouvernement chinois a officiellement introduit dans son lexique le terme Sheng-nu, pour décrire les femmes célibataires de plus de 27 ans.

      Jeune donc docile
      Le phénomène a pris une telle ampleur qu’il a fait l’objet d’une série télévisée en Chine, Will You Marry Me and My Family? Singapour s’est doté d’une agence gouvernementale, Social Development Network, chargée d’aider les célibataires munis d’une éducation tertiaire à trouver un partenaire. Et certaines Coréennes tiennent des cérémonies – surnommées bihonshik – pour fêter leur célibat, lors desquelles elles revêtent de longues robes blanches.

      Si ces femmes accomplies peinent à trouver chaussure à leur pied, c’est qu’elles subissent le poids d’une culture patriarcale qui valorise la jeunesse. «L’âge est très important en Asie, relève Mei Lin, une Hongkongaise qui dirige une agence matrimoniale. Les hommes veulent des femmes plus jeunes, car ils pensent qu’elles seront plus dociles et admiratives. A 25 ans, ils veulent quelqu’un qui en a 22, à 35 ans, ils sont à la recherche de quelqu’un de 28 ans et à 40 ans, ils privilégient les femmes de 31 ans. Passé 35 ans, ils n’entrent même plus en matière.»

      Le choix du célibat
      Les diplômes et la réussite professionnelle leur font également peur. «Ils sont intimidés par les femmes fortes qui gagnent plus qu’eux ou sont plus avancées dans leur carrière», poursuit Mei Lin. En Asie, l’homme subvient traditionnellement aux besoins de sa femme. Lorsque la situation est inversée, ils paniquent. «L’un de mes petits amis m’a quittée en me laissant un mot dans lequel il me reprochait d’avoir trop de cerveau», soupire Wan-chi Cheuk.

      Le phénomène est accentué par l’explosion du nombre de femmes qui font des études supérieures. A Hong Kong, elles représentent 53% des étudiants. En Chine, 19% des postes de CEO sont occupés par des femmes. «Cette évolution a mis sens dessus dessous le système de mariage vertical traditionnellement pratiqué en Asie», indique Joy Chen, une Sino-Américaine qui a rédigé un ouvrage intitulé Do Not Marry Before Age 30.

      La logique est la suivante: un homme de catégorie A, avec un diplôme universitaire, va épouser une femme de catégorie B, avec une éducation secondaire; un homme B va épouser une femme C, avec une éducation primaire, et un homme C va épouser une femme D, sans éducation. Ce qui laisse les femmes A et les hommes D sans partenaire.

      Pour une partie des Sheng-nu, le célibat est cependant un choix. «En Asie, le partage des tâches n’est pas encore une réalité: la femme est censée faire le ménage, la cuisine et s’occuper des enfants, même si elle a une carrière, explique Sandy To, une sociologue de l’Université de Hong Kong qui a étudié le phénomène des Sheng-nu. Certaines préfèrent rester seules plutôt que de s’engager dans ce genre de relation.»

      Ces femmes modernes ont trop d’attentes, «elles veulent un milliardaire, qui soit aussi romantique, beau et fidèle», soupire Joy Chen. Une vidéo intitulée No House, No Car, publiée sur Youku, le YouTube chinois, a fait sensation en 2011. «Si tu n’as pas de maison, pas de voiture, dégage, tu ne m’intéresses pas», y susurre un groupe de power women. Un sondage publié la semaine dernière montre que les Chinoises veulent un partenaire qui gagne au moins 6701 yuans par mois (1020 francs), alors que le salaire moyen d’un homme en Chine est de 2808 yuans.

      Marché aux célibataires
      Mais en Asie, se marier tard – que ce soit par choix ou non – amène son lot de désagréments. «La pression est constante: les parents qui organisent des rendez-vous galants avec les fils de leurs connaissances, les amis qui vous demandent sans cesse quand vous allez vous marier, les collègues qui vous regardent de travers», détaille Sandy To.

      En Chine, des hommes ont commencé à louer leurs services en ligne: pour 5 dollars de l’heure, ils jouent au petit ami imaginaire. A Shanghai, le People’s Park se transforme chaque week-end en marché aux célibataires. Des dizaines de mères s’y promènent avec la photo et le CV de leur fille, dans l’espoir de leur trouver un mari.

      «En Asie, durant des siècles, si une femme n’était pas mariée, elle n’avait aucune identité, ni chance de survie, explique Joy Chen. Cela explique la pression exercée par les parents. Ils vivent le fait de ne pas avoir de beau-fils et de petits-enfants comme une honte.» Dans une société dépourvue d’Etat social, on compte aussi sur ses enfants, et petits-enfants, pour s’occuper de soi en fin de vie.

      Wan-chi Cheuk peine à faire accepter son choix de vie à ses parents et à sa grand-mère de 86 ans, avec laquelle elle vit. «Ma mère est tombée à amoureuse de mon père à 20 ans car il avait une chouette moto, et ma grand-mère a eu trois enfants d’un homme dont elle n’était même pas amoureuse, livre-t-elle. Comment voulez-vous que je leur fasse comprendre que je préfère rester seule en attendant de trouver le bon?»
      Dernière modification par GLP, 30 novembre 2017, 09h30.
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      • #4
        La solution est que les femmes épousent plusieurs hommes (ce qui se fait dans certains pays pour les hommes).
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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        • #5
          La solution est que les femmes épousent plusieurs hommes
          Mais elles le font depuis belle lurette en occident, notamment; sauf qu'elles s'abstiennent de passer par la case ''mairie''.
          Il n'y a qu'à voir les sondages relatifs aux gents mariés et qui ont amants/maitresse.

          Il y a même des sites spécialisés pour celà.

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          • #6
            GLP,

            la cause ce n'est pas la politique de l'enfant unique mais le fait que bcp de familles Chinoises avortent leurs fetus si ils savent qu'ils s'agit d'une fille. L'Inde n'est pas trop differente.

            Maintenant, ils ont un surplus d'homme.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par toulousain
              la cause ce n'est pas la politique de l'enfant unique mais le fait que bcp de familles Chinoises avortent leurs fetus si ils savent qu'ils s'agit d'une fille.

              Maintenant, ils ont un surplus d'homme.
              Pour vérifier si la politique de l'enfant unique n'est pas la cause du surplus d'homme causé par ces avortements, enlevons cette politique: est-ce qu'ailleurs on assiste à des cas massif d'avortement des fetus quand il s'agit de fille ? encore mieux, est-ce que ce fut le cas en Chine avant la politique de l'enfant unique ?

              Clairement non, à part dans al jahiliya. Donc la politique de l'enfant unique (action) cause la pression sur la société chinoise (effet/réaction) et il en résulte le comportement favorisant les garçons (résultat) .

              On en déduit raisonnablement que:

              - La politique de l'enfant unique est la cause du surplus de garçons , ayant forcé les chinois à favoriser les naissance "Garçon" que les naissance "Fille". sans cette politique, les chinois n'auraient pas été contraint à être sélectif.

              - c'est un comportement humain de la jahiliya auquel on assiste après plusieurs siècle d'évolution.

              Donc cette politique ressuscite un phénomène de la jahiliya. c'est ce que je qualifie raisonnablement d'aberration, entre autre résultats.

              Maintenant, ils ont un surplus d'homme.
              pour mieux illustrer, c'est quand on est limité en ressources financières qu'on rationne et qu'on concentre nos dépenses à ce qui est optimal, sinon, si on est libre à dépenser, on achète tout et n'importe quoi , librement selon nos propres choix (et même des pierres comme œuvres d'arts et des morceaux de toile peints), y'aura pas vraiment de contrainte ou de sélectivité dans nos choix.

              dans l'aberration chinoise, les chinois ont concentré leur seul "Joker" sur le choix du Garçon, rationnellement préféré. l'humain en eux s'efface au profit de l'utile d'un point de vue pragmatique. voilà là un autre sens de l'aberration que je pointe.

              Enfin, audelà de ces aspects que je pointe parmi tant d'autres, la politique de l'enfant unique a produit (résultat) un déséquilibre structurel dangereux qui touche aujourd'hui plusieurs domaines à la fois (humain, sociale, économique, stratégique...), c'est comme si, pour éviter la catastrophe on tire sur un astéroïde pour le démultiplier en une centaines d'autres sans avoir réglé la catastrophe originale première qu'on visait à éviter par notre action (bêtise), on n'a que démultiplié le problème avec autant d'intensité (résultat inverse de notre aspiration première).

              Preuve en est, l'abandon de cette politique alors que les raisons première sont toujours là, encore plus exaspérées. Il est intelligent de s'en inspirer sans devoir refaire tout le parcours avec les mêmes aberrations pour s'en convaincre.
              Dernière modification par GLP, 02 décembre 2017, 00h13.
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              • #8
                Il y a un truc que je n'ai pas compris moi : qu'est ce que ce topic fait dans la section Algérie Actualités ??

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

                Commentaire


                • #9
                  Clairement non, à part dans al jahiliya. Donc la politique de l'enfant unique (action) cause la pression sur la société chinoise (effet/réaction) et il en résulte le comportement favorisant les garçons (résultat) .
                  Biensur que bcp de familles chinoises avortent si ils savent que le fetus deviendrait une fille. Il y a plein de document sur ce sujet dans le net. Ce phenomene est accentue en Inde et en Chine. Ils veulent tout avoir comme premier nouveau-ne un garcon et pas une fille.

                  La politique de l'enfant unique seule ne pouvait pas avoir cause ce phenomene mais c'est la selection voulue des parents d'avoir un garcon a tout prix qui a cause un surplus d'hommes en Chine.

                  Malheureusement, ce peuple que je doute fort qu'il soit le peuple de Gog et Magog peut facilement faire ces pratiques infanticides contre les filles comme certains Arabes a l'epoque du Jahilya.

                  Commentaire


                  • #10
                    Alryib3:

                    Il y a un truc que je n'ai pas compris moi : qu'est ce que ce topic fait dans la section Algérie Actualités ??
                    Pourtant j’étais certain de l'avoir posté dans la rubrique "International", et je comptais en mettre un lien dans une discussion (ou plusieurs) dans la rubrique "Actualité algérienne" concernant la proposition du contrôle des naissances au cas algérien.

                    De toutes façon, ce n'est pas si "déplacé" que ça, du moment que ça traite de ce sujet là d'un point de vue générale et non particulièrement chinois, ça peut être considéré du point de vue que j'entend en rapport à l'actualité algérienne qui traite de son application en Algérie (l'action sur les naissances en générale).

                    EDIT: j'ai vérifié, c’était par mégarde de ma part (avec une autre erreur similaire aussi), titre changée et topic signalé.
                    Dernière modification par GLP, 02 décembre 2017, 11h01.
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                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par toulousain
                      Envoyé par GLP
                      est-ce qu'ailleurs on assiste à des cas massifs d'avortement des fœtus quand il s'agit de fille ? encore mieux, est-ce que ce fut le cas en Chine avant la politique de l'enfant unique ?

                      Clairement non, à part dans al jahiliya. Donc la politique de l'enfant unique (action) cause la pression sur la société chinoise (effet/réaction) et il en résulte le comportement favorisant les garçons (résultat) .
                      Biensur que bcp de familles chinoises avortent si ils savent que le fetus deviendrait une fille. Il y a plein de document sur ce sujet dans le net. Ce phenomene est accentue en Inde et en Chine. Ils veulent tout avoir comme premier nouveau-ne un garcon et pas une fille.
                      Non, "Beaucoup" reste relatif, les statistiques montrent que le phénomène qui persiste certes dans toute l'asie, est spectaculairement accentué dans le cas chinois, d'où mon qualificatif des cas "massifs": j'aurais du être précis en parlant d'accentuation massive. c'est parce que je ne voulais pas dire que le phénomène n'existe pas du tout, mais qu'il n'existe pas autant que phénomène répondu massivement sur chez toute la population, au point d'en impacter la constitution démographique de cette population, d'où la référence au temps d'al jahiliya.

                      Ce graphique présente une comparaison des disparités de genre à la naissance, entre les pays ou ce phénomène de préférence persiste encore (comparativement au reste du monde), on y voit que l'Inde est stable près de la moyenne naturelle en gris.

                      Par contre, la Chine connait un réel "boom" des naissances de garçons par rapport aux filles, et ce précisément depuis l'application de la politique de l'enfant unique (1979).



                      Voici une autre statistique qui rend compte de l'excès de mortalité infantile féminine comparé à la mortalité normale en Chine, elle illustre le bond provoqué par la politique de l'enfant unique, et qui en démontre la relation de cause à effet accentuant le sex-gap "naturel", qui a été attesté par plusieurs études de différents organismes toutes concordantes.



                      (Je n'ai pas pu retrouver sa source).

                      Pour l'Inde (je n'ai pas pu obtenir des statistiques plus vieilles), ci-dessous un graphique comparant les mortalités garçon/fille à la naissance (respectivement vert / violet) et durant la 1ere année (bleu / rouge), on constate qu'il n y a quasiment aucun écart notable à la naissance, et que l’écart durant la 1ere année se réduite plus par diminution des mortalités féminine face une diminution moins conséquente pour les garçon.


                      L'étude qui l'accompagne rend compte des causes possibles du sex-gap indien, et ne fait aucune mention d'infanticide ou d'avortement sélectif bien que ceux ci ont été présents et profondément ancré dans la culture indienne :
                      Envoyé par researchgate.net Levels, Trends and Mortality Differentials in Two Major States in India: A Comparative Analysis
                      The general views on the differences between female and male mortality are that they are in favour the female in most states at all ages and that the exceptions normally involve the productive years of life.

                      Traditional, social, cultural, and health conditions related to the low status of women have a negative impact on child survival. Improving female education and nutrition, and increasing the use of health services during pregnancy and delivery would further lower child mortality.
                      En inde, il est interdit de donner le sexe du fœtus aux mamans, de ce fait, le sex-gap observé s'explique d'avantage par la mortalité des enfants (filles) et non par l'effet de la sélectivité des naissances / avortements. Et les avortements à cause du sexe sont interdits.
                      Envoyé par Wikipedia
                      En 2012, les filles âgés d'entre 1 et 5 ans étaient trois fois plus susceptibles de mourir que les garçons
                      Alors que le sex ratio (dans les statistiques indiennes, c'est le nombre de femmes / 1000 homme) à la naissance a baissé en Inde d'une façon continue, le sex ratio global (tous ages confondus) a quant à lui augmenté ces 2 dernières décennies.
                      Envoyé par IndiaTimes sur le recensement de 2011
                      However, in some good news, the overall sex ratio at the national level has increased by 7 points since the 2001 Census to reach 940 females per 1000 male at Census 2011.

                      This is the highest sex ratio recorded since 1971 and a shade lower than 1961.
                      Et le huffington poste en parlant du sex-gap en Asie :
                      En Asie, la proportion de garçons a commencé à augmenter au début des années 1980. On a ensuite constaté un retour à la normale, sauf en Chine, où le sex ratio aurait continué d'augmenter jusqu'à 120 garçons pour 100 filles. Dans ce pays, le rythme d'avortements sélectifs a considérablement accéléré à cause de la mise en place de la politique de l'enfant unique. En 40 ans, entre 1971 et 2010, 330 millions d'avortements auraient été pratiqués.
                      Dernière modification par GLP, 02 décembre 2017, 09h36.
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