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L’Algérie, un pays « à risque élevé de fraude» selon un rapport diplomatique canadien

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  • L’Algérie, un pays « à risque élevé de fraude» selon un rapport diplomatique canadien

    Un rapport d’audit interne sur la gestion des ambassades commandé par le ministère canadien des affaires étrangères qualifie l’Algérie de pays « à risque élevé de fraude».


    Produit en juillet dernier et divulgué ce mois de novembre, le rapport s’est intéressé à plusieurs représentations diplomatiques canadiennes dans le monde dont celle d’Alger pour la période allant d’avril 2015 à février 2017.

    Plusieurs irrégularités ont été constatées par les auditeurs dans le processus d’approvisionnement et la passation de marché, entre autres. L’ambassade n’applique pas systématiquement «…les procédures prescrites par l’administration centrale en matière de passation de marchés …», peut-on y lire.

    Pour illustrer leur propos, les auditeurs donnent l’exemple d'un contrat d’aménagements paysagers conclu entre l’ambassade et un fournisseur algérien dont le nom a été caviardé dans la version publique du rapport. Du fait du renouvellement annuel du contrat avec ce dernier, le même service a connu une hausse de 68% sur trois ans.

    Le ministère canadien des affaires étrangère a lancé cet audit après avoir découvert des manœuvres frauduleuses au consulat canadien en Haiti qui au coûté 1.7 millions de dollars au trésor public.

    En 2015, selon Radio Canada, une autre fraude d’une valeur de 75 000 dollars sur les bons d’essence a été détectée à l’ambassade canadienne en Cote d’Ivoire qui était dirigée par l’actuelle ambassadrice à Alger. L’employé local incriminé a été licencié.

    Le Canada a 179 missions dans 109 pays. L’audit a été mené à Abuja (Nigeria), Moscou (Russie), Nairobi (Kenya) et New Delhi (Inde).

    Vue d’Alger, cette historie peut sembler anecdotique mais elle constitue une belle leçon de démocratie et de reddition de compte quant à la gestion de l’argent des contribuables.

    Samir Ben
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    L’Algérie, un pays « à risque élevé de fraude» selon un rapport diplomatique canadien
    Tu m'étonnes!oeilfermé
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      L’Algérie, un pays « à risque élevé de fraude»
      Que les étrangers soient prévenus. Quand vous faites affaire en Algérie, soyez des plus prudents.

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      • #4
        El watan à risque élevé de mensonge

        Abuja, Alger, Moscou, New Delhi : gestion déficiente dans des missions diplomatiques canadiennes

        Des vérifications réalisées par Affaires mondiales Canada révèlent des failles importantes dans l'administration de missions diplomatiques canadiennes au Nigeria, en Algérie, en Russie et en Inde. Gestion inadéquate, pratiques d'approvisionnement « discutables », heures supplémentaires gonflées : les problèmes soulevés sont majeurs et nombreux.
        Un texte de Louis Blouin, correspondant parlementaire à Ottawa
        Les soupçons ont commencé en 2015. Le gouvernement du Canada avait découvert des pratiques frauduleuses, s'étirant sur une période de 12 ans, à son ambassade en Haïti.
        En janvier dernier, Radio-Canada révélait que 1,7 million de dollars avaient été perdus et 17 employés, congédiés.
        Après ces découvertes, des audits ont été déclenchés dans cinq missions diplomatiques situées dans un environnement « à risque de fraude élevé ».
        Les vérifications ont permis de découvrir une série de problèmes dans plusieurs pays.

        Abuja, le cas le plus sérieux

        Le rapport concernant le Haut-Commissariat du Canada à Abuja, au Nigeria, est le plus critique. Il note une surveillance inadéquate des opérations régulières, de l'achat et de la livraison de diesel, des heures supplémentaires et de l'entretien des véhicules.
        Par exemple, des dossiers montrent que des chauffeurs embauchés par le Canada « ont travaillé de 10 à 18 heures par jour, parfois sur une période de plusieurs mois et incluant les jours de repos ».
        Certains véhicules de la flotte de la mission ont fait l'objet « d'un nombre excessif de changements d'huile et de remplacement des plaquettes de frein ».
        L'équipe de vérificateurs note aussi « le recours à des méthodes discutables en matière d'approvisionnement ». Les termes de plusieurs contrats n'ont pas été respectés et, dans au moins un cas, la valeur en a été « considérablement dépassée ».
        Des travaux ont aussi été entamés avant même la signature d'ententes avec la mission.
        Parfois, des factures n'étaient pas liées à des bons de commande. Des transactions d'une valeur supérieure à 10 000 $ n'ont pas été divulguées selon les règles.

        Alger et les problèmes de contrats

        Les mécanismes pour acquérir des biens et des services à l'ambassade du Canada en Algérie font aussi défaut. L'équipe de vérification y a examiné 36 contrats ou transactions.
        De ce nombre, il y en a 16 pour lesquels les besoins n'ont pas été évalués avant l'octroi des contrats, et 11 qui n'ont tout simplement pas fait l'objet d'approbation préalable.
        Certaines ententes de services professionnels conclues annuellement auraient dû l'être sur plusieurs années, afin d'obtenir un meilleur prix.
        Un exemple concernant les services d'aménagements paysagers illustre bien le problème. Pour une offre identique, le coût des services a augmenté de près de 20 % entre deux contrats et de 68 % au cours des trois dernières années.
        L'équipe d'audit conclut en notant « des faiblesses importantes dans les pratiques de gestion et les contrôles en place pour assurer une bonne intendance des ressources à la mission d'Alger ».

        Moscou, à la recherche de fournisseurs fiables

        L'ambassade canadienne à Moscou n'est pas épargnée. En Russie, « les fournisseurs fiables sont peu nombreux », ce qui rend l'obtention de leurs services difficiles.
        À titre d'exemple, la mission a souvent eu recours au même fournisseur étranger particulier pour des travaux d'entretien immobilier, « bien que le prix demandé soit de beaucoup supérieur » en comparaison au marché local.
        Des contrats ont aussi été attribués sans évaluation des besoins. Un manque de supervision a aussi été constaté concernant l'approbation préalable des heures supplémentaires de certains employés.

        New Delhi et le rapport qualité-prix

        Le Canada n'en a pas eu pour son argent à son Haut-Commissariat à New Delhi, en Inde. L'équipe de vérification note un « certain manque de rigueur » pour la gestion de l'approvisionnement et des biens de la mission.
        L'audit note l'exemple de l'achat d'un meuble sur mesure à un prix au-dessus du marché ou du versement d'une commission immobilière de 9381 $ « sans qu'un contrat établisse les conditions de service ».
        Le rapport soulève aussi des questions sur l'inventaire des biens : « La mission possède des stocks importants, et ce, sans besoin immédiat clair », y souligne-t-on.
        Un laxisme a aussi été constaté « quant à la surveillance de la sécurité et du contrôle des plaques d'immatriculation diplomatiques attribuées aux employés canadiens ».
        En général, l'équipe d'audit conclut tout de même que « des pratiques de gestion et des contrôles efficaces sont en place » dans cette mission.
        Le Canada dans le monde
        - 179 missions dans 109 pays
        - 928 millions de dollars : coût de leur fonctionnement annuel (2015-2016)

        Combien a été perdu?
        Les rapports ne spécifient pas combien d'argent le gouvernement canadien pourrait avoir perdu avec ces irrégularités. Ils ne précisent pas non plus si des employés ont été sanctionnés, renvoyés ou poursuivis.
        Sans dévoiler beaucoup de détails, la ministre du Développement international, Marie-Claude Bibeau, affirme que des mesures administratives ont été prises.
        On prend des mesures pour récupérer les fonds. Il y a des mises à pied qui sont faites, donc les mesures sont sévères.
        Mme Bibeau a semblé vouloir minimiser l'ampleur du problème. « Chaque dollar est important, mais c'est quand même marginal où il y a eu des fraudes », dit-elle.
        Le résultat de ces enquêtes est la preuve, selon la ministre, que le gouvernement « suit la situation de très près ». Marie-Claude Bibeau n'était pas en mesure de dire si des enquêtes seraient déclenchées dans d'autres ambassades, à la lumière de ce qui a été découvert.
        Les rapports soulignent la rétention difficile de personnel canadien qualifié dans les missions visées. Les vérificateurs recommandent une meilleure formation pour le personnel dans les zones où les risques de fraude sont plus élevés.
        Ils suggèrent de pourvoir plus rapidement les postes-clés actuellement vacants et de prévoir des affectations de plus longue durée pour le personnel dans ces missions.

        Un audit en attente pour le Kenya

        La publication du cinquième rapport, concernant l'ambassade du Canada au Kenya, se fait toujours attendre. Des informations nouvelles, reçues à la dernière minute, auraient forcé le gouvernement à retarder sa publication.
        Radio-Canada révélait le mois dernier que l'ambassade du Canada en Côte d'Ivoire a aussi été victime de fraude. Près de 75 000 $ y ont été dérobés entre 2013 et 2016, à l'aide d'une carte d'essence appartenant à la mission.

        Radio-canada
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Le titre de ce topic est équivoque !

          Voici un titre sans équivoque : Manœuvres frauduleuses relevées dans les consulats canadiens à travers le monde.

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          • #6
            Et quand ça leur ferme la boite ça vient chialer ...
            L'info fait partie d'un tout et vise les missions diplomatiques canadiennes et non l'Algérie.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              L’Algérie, un pays « à risque élevé de fraude» selon un rapport diplomatique canadien
              le titre na rien a avoir avec le contenu!!! c'est quoi le projet avec un poste pareil?

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              • #8
                Un exemple concernant les services d'aménagements paysagers illustre bien le problème. Pour une offre identique, le coût des services a augmenté de près de 20 % entre deux contrats et de 68 % au cours des trois dernières années.
                L’Algérie reste le premier partenaire commercial du Canada en Afrique et au Moyen-Orient avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 3 milliards de dollars.

                A vous d'en déduire s'il y a ou pas des problèmes de contrats.
                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                • #9
                  " Un rapport d’audit interne sur la gestion des ambassades commandé par le ministère canadien des affaires étrangères qualifie l’Algérie de pays « à risque élevé de fraude".

                  Le titre m'a fait penser aux 7 tonnes de pommes-de-terre avariées vendues à l'Algérie par une ressortissante algérienne établie au Canada!

                  Mea culpa!:22:
                  Dernière modification par rago, 03 décembre 2017, 00h08.

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                  • #10
                    En effet, le titre choisi par le journal El Watan n'est pas précis. Le rapport en question aborde les erreurs de l'ambassade du Canada en Algérie, et non pas les problèmes de l'Algérie en matière de corruption et de fraude.

                    Sinon, remarquez que tous les pays cités sont des pays corrompus et mal classés dans l'Indice de perception de la corruption 2016.

                    L'Inde: 79e, L'Algérie: 108e, la Russie: 131e, le Nigeria: 136e.

                    Autrement dit, plus un pays est corrompu, plus la corruption risque de tout infecter dans le pays, y compris les ambassades des pays étrangers.

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                    • #11
                      Le Canada aurait pu etre un pays donneur de leçon , si ce pays ( le Canada) n'avait pas laissé fourguer ,dans une complicité passive , des pommes de terre , destinée à la consommation porcine , vers l'Algerie pour etre consommé par les etres humains que nous sommes et le plus criarde dans l'histoire ,c'est que le gouvernement canadien n'avait pas cherché à savoir malgré la violente tempete de la presse !!!!!!!!!!
                      une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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