Un fusible saute. Vendredi, Michael Flynn, l’ancien conseiller de Donald Trump au cœur des contacts avec l’ambassadeur russe, a plaidé coupable d’avoir menti au FBI. Il promet ainsi « de collaborer » avec les enquêteurs de l’équipe du procureur spécial Robert Mueller. Et selon plusieurs médias américains, il serait prêt à témoigner contre Donald Trump et des cadres de la campagne.
Selon l’acte d’accusation, Flynn plaide coupable d’avoir fait « de fausses déclarations » à propos de ses contacts avec l’ambassadeur russe Sergey Kislyak pendant la période de transition, qui ont « entravé l’enquête du FBI » sur une possible ingérence russe dans l’élection américaine. Plusieurs conversations entre les deux hommes ont notamment abordé les sanctions contre la Russie imposées par Barack Obama.
Coup de fil à l’équipe de Trump à Mar-a-Lago
Vendredi, la Maison Blanche a tenté de prendre ses distances, expliquant que Flynn avait agi seul et menti au vice-président Mike Pence. Mais selon l’acte d’accusation, après son premier contact avec l’ambassadeur russe, Michael Flynn « a téléphoné à un responsable de l’équipe de transition qui se trouvait avec d’autres responsables à Mar-a-Lago », dans la résidence de Donald Trump, le 29 décembre 2016. Lors de cet appel, Flynn a « demandé ce qu’il devait répondre à l’ambassadeur à propos des sanctions. Le responsable lui a dit que les autres responsables ne voulaient pas que la Russie fasse monter en flèche la situation. »
« Donald Trump lui a donné l’ordre »
Robert Mueller utilise la même stratégie que contre la mafia : il négocie des accords à l’amiable avec des seconds couteaux pour remonter tout en haut de l’organisation. Et selon la chaîne ABC, Michael Flynn est « prêt à témoigner que le candidat Donald Trump ''lui a donné l’ordre de contacter les Russes'' ».
Attention, vu la chronologie – l’affaire porte ici sur la période de passation du pouvoir et pas pendant la campagne – le journaliste a sans doute fait un lapsus et voulait dire « le président-élu » Donald Trump et pas « le candidat » lui a donné l’ordre. Cela a son importance car des contacts pendant la période de transition seraient moins graves que pendant la campagne. L’affaire est loin d’être terminée : selon CNN, le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, a récemment été entendu par le procureur Mueller.
20 Minutes
Selon l’acte d’accusation, Flynn plaide coupable d’avoir fait « de fausses déclarations » à propos de ses contacts avec l’ambassadeur russe Sergey Kislyak pendant la période de transition, qui ont « entravé l’enquête du FBI » sur une possible ingérence russe dans l’élection américaine. Plusieurs conversations entre les deux hommes ont notamment abordé les sanctions contre la Russie imposées par Barack Obama.
Coup de fil à l’équipe de Trump à Mar-a-Lago
Vendredi, la Maison Blanche a tenté de prendre ses distances, expliquant que Flynn avait agi seul et menti au vice-président Mike Pence. Mais selon l’acte d’accusation, après son premier contact avec l’ambassadeur russe, Michael Flynn « a téléphoné à un responsable de l’équipe de transition qui se trouvait avec d’autres responsables à Mar-a-Lago », dans la résidence de Donald Trump, le 29 décembre 2016. Lors de cet appel, Flynn a « demandé ce qu’il devait répondre à l’ambassadeur à propos des sanctions. Le responsable lui a dit que les autres responsables ne voulaient pas que la Russie fasse monter en flèche la situation. »
« Donald Trump lui a donné l’ordre »
Robert Mueller utilise la même stratégie que contre la mafia : il négocie des accords à l’amiable avec des seconds couteaux pour remonter tout en haut de l’organisation. Et selon la chaîne ABC, Michael Flynn est « prêt à témoigner que le candidat Donald Trump ''lui a donné l’ordre de contacter les Russes'' ».
Attention, vu la chronologie – l’affaire porte ici sur la période de passation du pouvoir et pas pendant la campagne – le journaliste a sans doute fait un lapsus et voulait dire « le président-élu » Donald Trump et pas « le candidat » lui a donné l’ordre. Cela a son importance car des contacts pendant la période de transition seraient moins graves que pendant la campagne. L’affaire est loin d’être terminée : selon CNN, le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, a récemment été entendu par le procureur Mueller.
20 Minutes
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