Les guides de voyage et les promoteurs du tourisme au Maroc n'en parlent jamais. Et pourtant, le tourisme du cannabis attire chaque année dans ce pays des milliers de visiteurs amateurs de "kif".
« Le climat ici est très spécial. Rien ne pousse à part le kif! », plaisante Hassan, un quadragénaire rencontré dans un hôtel de la région de Ketama (nord), considérée comme « la Mecque de la production de haschich ».
« C’est notre principale richesse », explique Hassan, qui porte au poignet une ostensible montre en or et reste discret sur la raison de ses fréquents allers-retours vers Casablanca.
(...).
Ville bleue à la main verte
À une centaine de kilomètres à vol d’oiseau, la ville de Chefchaouen, avec sa médina bleue accrochée à flanc de montagne, a progressivement ravi à Ketama sa position de destination phare.
Avec ses maisons pittoresques, ses ruelles entrelacées, ses venelles pavées, celle que l’on surnomme «*Chaouen*» est le chef-lieu d’une autre région réputée pour sa production de kif.
Ici, petits trafiquants et faux guides accostent immanquablement les touristes pour proposer du haschich ou une visite dans des fermes à la rencontre des « kifficulteurs ».
Certaines maisons d’hôtes offrent également ce « service » pour une quinzaine d’euros. Sans le mentionner dans leur catalogue-.
Jeune Afrique
« Le climat ici est très spécial. Rien ne pousse à part le kif! », plaisante Hassan, un quadragénaire rencontré dans un hôtel de la région de Ketama (nord), considérée comme « la Mecque de la production de haschich ».
« C’est notre principale richesse », explique Hassan, qui porte au poignet une ostensible montre en or et reste discret sur la raison de ses fréquents allers-retours vers Casablanca.
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Ville bleue à la main verte
À une centaine de kilomètres à vol d’oiseau, la ville de Chefchaouen, avec sa médina bleue accrochée à flanc de montagne, a progressivement ravi à Ketama sa position de destination phare.
Avec ses maisons pittoresques, ses ruelles entrelacées, ses venelles pavées, celle que l’on surnomme «*Chaouen*» est le chef-lieu d’une autre région réputée pour sa production de kif.
Ici, petits trafiquants et faux guides accostent immanquablement les touristes pour proposer du haschich ou une visite dans des fermes à la rencontre des « kifficulteurs ».
Certaines maisons d’hôtes offrent également ce « service » pour une quinzaine d’euros. Sans le mentionner dans leur catalogue-.
Jeune Afrique
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