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Hausse de la demande pétrolière mondiale en 2007

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  • Hausse de la demande pétrolière mondiale en 2007

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) maintient sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2007, laquelle devrait augmenter de 1,5%, selon son rapport mensuel de février.

    «Les températures clémentes en décembre ont eu une influence négative sur la demande mondiale […], pourtant, par la suite, à la mi-janvier, la météo est finalement devenue hivernale, en particulier dans le nord-est des Etats-Unis où les températures sont tombées sous la normale saisonnière, favorisant la demande de pétrole», y est-il écrit. «La croissance de la demande mondiale de pétrole en 2007 devrait montrer une progression de 1,2 million de barils par jour [mbj] ou 1,5%, soit largement le même chiffre que celui de notre précédente estimation, il y a un mois», a indiqué l’OPEP. Au total, la demande de pétrole brut en provenance des pays
    de l’OPEP devrait atteindre 30,25 millions de barils par jour en moyenne, soit un recul de 150 000 barils par jour par rapport à 2006, selon les estimations de l’OPEP. La publication du document en question n’a cependant pas produit d’effet notable sur les cours du brut. Aussi les plus importants marchés ont-ils connu une relative stabilité. Après avoir nettement reculé en raison notamment d’un radoucissement des températures prévu dans le nord-est des Etats-Unis, les prix du pétrole ont, en effet, clôturé sur une note stable jeudi dernier. En valeur, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mars a perdu 1 cent, clôturant à 57,99 dollars. Il est tombé en séance jusqu’à 56,62 dollars, poursuivant la tendance de baisse entamée la veille, après la publication d’un rapport du département américain de l’Energie qui a souligné une baisse moins forte que prévu des stocks américains de produits distillés. Cette tendance a été analysée sous différents angles. Le marché «n’a pas eu l’air impressionné par ce rapport, peut-être parce qu’il pense désormais que le temps hivernal est derrière nous et que les basses températures n’ont pas entamé les réserves autant qu’il le craignait», ont ainsi noté les analystes de BMO Capital Markets, cités par l’AFP. On a assisté à quelques prises de bénéfices après le récent mouvement de hausse, a souligné de son côté Bill O’Grady, analyste d’AG Edwards. Surtout, «la météo dans le nord-est des Etats-Unis reste haussière pour les cours, mais les prévisions ne le sont plus», a ajouté l’analyste. Selon les dernières prévisions des météorologues américains, le climat devrait, en effet, se radoucir et les températures dépasser leur normale saisonnière dans l’est du pays du 22 au 28 février. Etant donné que la période de forte demande en fioul de chauffage touche à sa fin et que l’Arabie saoudite semble réfractaire à de nouvelles baisses de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole, le niveau actuel des réserves «pourrait entraîner les cours encore plus à la baisse», ont estimé les analystes de BMO Nesbitt Burns.


    - La Tribune
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