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Tokyo - Le Japon a décidé de se joindre à la procédure américaine contre la Chine devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
«Nous allons nous joindre à la plainte en tant que pays-tiers», a déclaré M. Amari, le ministre de l'Economie et du Commerce japonais, aux journalistes, ajoutant qu'il entendait par là «encourager la Chine à mener à bien les efforts nécessaires».
Il a reconnu que certaines entreprises japonaises implantées en Chine et y disposant d'alliés avaient elles-mêmes bénéficié des subventions incriminées. «Mais si cela s'est fait en violation des règles, nous ne pouvons le tolérer», a ajouté le ministre.
Début février, les Américains avaient demandé l'arbitrage de l'OMC sur les outils - lois fiscales notamment - employés selon Washington par la Chine «pour encourager les exportations et pratiquer une discrimination contre les importations d'une série de produits industriels américains».
Entrave à la concurrence
Selon la position américaine, les subventions à l'acier, au papier, aux technologies de l'information entre autres permettent à la Chine d'exporter ses produits à bas prix et empêchent ainsi les entreprises américaines d'être concurrentielles, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger.
La Chine est le premier partenaire commercial du Japon, le solde des échanges entre les deux pays étant actuellement favorable à Pékin. De nombreuses sociétés nippones ont par ailleurs délocalisé une partie de leur production en Chine pour y bénéficier des coûts moins élevés.
La décision de Tokyo de se joindre à la plainte américaine contre Pékin intervient en plein milieu d'une visite au Japon du chef de la diplomatie chinoise Li Zhaoxing, alors que les relations diplomatiques entre les deux pays se réchauffent lentement après des années de crise aigue.
Source: SDA/ATS
Tokyo - Le Japon a décidé de se joindre à la procédure américaine contre la Chine devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
«Nous allons nous joindre à la plainte en tant que pays-tiers», a déclaré M. Amari, le ministre de l'Economie et du Commerce japonais, aux journalistes, ajoutant qu'il entendait par là «encourager la Chine à mener à bien les efforts nécessaires».
Il a reconnu que certaines entreprises japonaises implantées en Chine et y disposant d'alliés avaient elles-mêmes bénéficié des subventions incriminées. «Mais si cela s'est fait en violation des règles, nous ne pouvons le tolérer», a ajouté le ministre.
Début février, les Américains avaient demandé l'arbitrage de l'OMC sur les outils - lois fiscales notamment - employés selon Washington par la Chine «pour encourager les exportations et pratiquer une discrimination contre les importations d'une série de produits industriels américains».
Entrave à la concurrence
Selon la position américaine, les subventions à l'acier, au papier, aux technologies de l'information entre autres permettent à la Chine d'exporter ses produits à bas prix et empêchent ainsi les entreprises américaines d'être concurrentielles, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger.
La Chine est le premier partenaire commercial du Japon, le solde des échanges entre les deux pays étant actuellement favorable à Pékin. De nombreuses sociétés nippones ont par ailleurs délocalisé une partie de leur production en Chine pour y bénéficier des coûts moins élevés.
La décision de Tokyo de se joindre à la plainte américaine contre Pékin intervient en plein milieu d'une visite au Japon du chef de la diplomatie chinoise Li Zhaoxing, alors que les relations diplomatiques entre les deux pays se réchauffent lentement après des années de crise aigue.
Source: SDA/ATS
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