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Assises Nationales de Stratégie industrielle en Algérie

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  • Assises Nationales de Stratégie industrielle en Algérie

    Du 26 au 28 février se dérouleront des Assises Nationales de Stratégie industrielle ayant pour thème «Stratégie et politiques de relance industrielle» au Palais des Nations, à Alger. C'est une très bonne inititiative.

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    La conception d’une stratégie industrielle nationale passera, cette fin du mois, une étape importante et décisive. Le projet de relance du secteur industriel sera débattu et enrichi pendant trois jours par les patrons, les syndicats et les universitaires. Des assises nationales intitulées: «Stratégie et politiques de relance industrielle» auront lieu, en effet, du 26 au 28 du mois en cours, au Palais des Nations, à Alger, selon l’APS qui cite le ministère des Participations et de la promotion des investissements (Mppi). Des ateliers sectoriels se dérouleront à huis clos durant les trois jours de travaux pour aborder, un à un, les secteurs d’activités cités dans le projet de stratégie industrielle élaboré par le ministère, a signalé la même source à l’APS. Il s’agit des secteurs suivants: pétrochimie, engrais, agroalimentaire, matériaux de construction, industrie électronique, industrie pharmaceutique, industries alimentaire et mécanique, industrie automobile, technologies de l’information et de la communication (TIC).

    Des commissions «transversales» aborderont des thèmes plus généraux, comme l’environnement national de l’investissement, la mise à niveau des entreprises, l’environnement économique international, l’innovation, la politique des ressources humaines, et les TIC. Les travaux doivent aboutir à des recommandations qui seront soumises au vote des participants. Le ministre de la Participation et de la Promotion de l’investissement a convié à ces assises des institutions officielles de l’Etat, le Conseil national économique et social (CNES), les sociétés de gestion des participations (SGP), les organisations patronales ainsi que des industriels à titre individuel, l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) et les organisations syndicales.

    Le Conseil national consultatif des Petites et moyennes entreprises (CNC-PME), les Conseils spécialisés, le groupement Mitidja, des associations nationales travaillant sur le secteur industriel, les centres de recherche dans les sciences économiques et sociales, la Banque d’Algérie et les banques primaires seront également représentés. Côté académique, une dizaine d’universités participeront à ces assises au même titre que de grandes écoles publiques et privées et autres instituts tel que l’Institut national des études stratégiques globales (INESG), a-t-on précisé de même source. Le ministère des participations et le patronat privé s’étaient retrouvés, le 1er février, et s’étaient donné rendez-vous pour les assises du 26 février en vue de finaliser le document sur la stratégie industrielle à mettre en oeuvre vers la fin de l’année en cours sur une période de 10 à 15 ans. Le document final sera soumis au Conseil de gouvernement pour adoption dans les dix jours qui suivent la fin des assises, avait indiqué le ministre Abdelhamid Temmar. Ce document sera ensuite soumis au Conseil des ministres et s’il est adopté à ce niveau, les textes d’application devraient intervenir assez rapidement, a-t-on affirmé. La première mouture du document sur la stratégie industrielle avait été adressée au gouvernement, le 31 octobre dernier, et avait été examinée, pour la première fois, en Conseil de gouvernement, le 29 novembre de la même année.

    La stratégie industrielle nationale repose sur le développement de filières prioritaires «non exclusives»: pétrochimie, engrais, agroalimentaire, matériaux de construction, industrie électronique, industrie pharmaceutique, industries alimentaire et mécanique, industrie automobile et celle des technologies de l’information et de la communication (TIC) que l’Algérie ne possède pas. Le département de Hamid Temmar a relevé également qu’un certain nombre de régions dites «zones candidates» et prédisposées en matière d’infrastructures et de services, ont été retenues dans un premier temps pour la mise en place de cette stratégie. Il a notamment cité les régions d’Alger, Blida, Oran, Mostaganem, Annaba, Sétif, Tizi Ouzou, Ghardaïa et Hassi R’mel ainsi que les trois grandes technopoles: Sidi Abdallah pour les TIC, Béjaïa pour l’agroalimentaire et Sidi Bel-Abbès pour l’industrie électronique.

    En parallèle, le gouvernement ambitionne de doter le pays d’une élite bien formée aux nouveaux métiers de l’économie de marché. La mise en oeuvre de la stratégie industrielle devrait débuter fin 2007, selon Hamid Temmar.

    A travers ce projet, le deuxième du genre depuis l’indépendance du pays et l’industrie «industrialisante» des années 70, le gouvernement cherche d’abord des solutions pour faire sortir l’économie du pays de sa forte dépendance des hydrocarbures.

    Aujourd’hui, plus de 95% de nos exportations proviennent des hydrocarbures qui assurent aussi plus de 60% du PIB. La mise en place de la stratégie industrielle nationale devra commencer à donner des résultats à partir de 2010 où la croissance économique du pays devrait venir du secteur industriel hors hydrocarbure.

    Par le Quotidien d'Oran
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