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Les mafieux du clan Bouteflika ont détruit le dinar algérien

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  • Les mafieux du clan Bouteflika ont détruit le dinar algérien

    Dans le tableau ci-dessous, les taux de change officiels du dinar algérien par rapport à l'euro et au dollar entre 2001 et 2016. Actuellement, le taux officiel pour l'euro est de 1 euro = 143 DA.

    Biensûr, ces taux officiels ne sont accessibles qu'aux privilégiés corrompus, aux entreprises et aux importateurs. L'écrasante majorité des Algériens qui veulent se procurer des devises étrangères (euros, dollars...etc) pour telle ou telle activité légale à l'étranger (tourisme, études, soins, visite familiale...etc), sont obligés de faire appel au marché noir pour acheter des devises à des taux encore plus élevés.

    Si l'Algérie était dirigée et gouvernée par des cadres hautement qualifiés, le dinar algérien serait actuellement une monnaie forte et les Algériens n'aurait aucun mal à se procurer des devises dans la banque ou le bureau de change de leur quartier ou de leur village à des taux accessibles de 30 voire 10 DA pour 1 euro.


  • #2
    L'écrasante majorité des Algériens qui veulent se procurer des devises étrangères (euros, dollars...etc) pour telle ou telle activité légale (tourisme, études, soins, visite familiale...etc) sont obligés de faire appel au marché noir pour acheter des devises à des taux plus élevés.
    Parce que les expats ne changent pas leurs devises au marché noir peut-être ?..

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    • #3
      @ Capo

      Pourquoi nous parles-tu des expats? Ce ne sont pas les expats qui gouvernent l'Algérie, mais les mafieux du clan Bouteflika. Ce sont eux qui sont chargés de mener la politique économique et monétaire de l'Algérie, et ils ont gravement échoué à ce sujet.

      Si l'Algérie était bien gérée et avait une économie moderne, le dinar serait convertible et le marché noir des devises n'aurait aucune raison d'exister. Ce sont les mafieux du régime qui ont encouragé le marché noir des devises. Ils continuent à tolérer ce marché noir car ils sont incompétents et n'ont pas de solutions alternatives à proposer aux Algériens.

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      • #4
        Nassim

        Pourquoi nous parles-tu des expats? Ce ne sont pas les expats qui gouvernent l'Algérie
        Certes, ils ne gouvernent pas.. mais ils en profitent bien du marché noir !
        Qui alimenterait ce marché sinon ???

        Sérieux.. connais-tu un quelconque expat qui change ses devises aux taux officiels ?

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        • #5
          il faut plus chercher ce qui a été réussi par le régime que ses échecs qui ne se comptent plus.
          ils ont pacifié l'Algérie et ont donné des logements aux pauvres gens.

          le reste, c'est d'une nullité abyssale.

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          • #6
            Voyons voir où se trouve la nullité..du système !

            Nassim nous dit :

            Biensûr, ces taux officiels ne sont accessibles qu'aux privilégiés corrompus, aux entreprises et aux importateurs.
            Ceci est faux.. ces taux accessibles sont accessibles à tous !
            Il suffit d'avoir un registre de commerce..autorisant les transactions de change..
            Je dis bien tous.. privilégié ou pas..entreprise ou personne physique... et ils sont des centaines de milliers !

            La question qui se pose :

            Pourquoi un importateur/entrepreneur combinerait-il ses transactions de manière à s'en mettre plein les poches ?

            La malhonnêteté pardi..

            Si à cela, l'on rajoute la cupidité des expats.. on se retrouve avec un marché de change parallèle bien fourni !!

            Cupidité + Malhonnêteté = responsabilité collective !

            Bien sûr.. l'état pourrait mettre terme à cela !!
            Mais.. l'algérien trouverait toujours des entourloupettes pour perpétuer le cours des choses..

            Le bas mot de l'histoire.. les algériens détruisent tous leur économie

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            • #7
              la nullité dont veut parler Nassim est la non maitrise de la valeur de la monnaie, le dinar qui , en 15 ans, baisse a moitié de sa valeur.

              Capo, tu cherches a détourner le sujet sur le régime incompétent, pourquoi?

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              • #8
                J'ai repris le sujet sur la question de l'accessibilité des devises aux taux officiels..
                Ce pays ne produisait rien en 99.. et il fallait tout importer... et c'est ce qui est arrivé !
                Tout le monde s'est mis à importer, surfacturer, acheter et vendre des devises.. c'était même devenu un sport national

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                • #9
                  mais ce topic parle du dinar officiel et non pas du taux au noir...
                  Regarde le tableau ...le dinar a baissé de moitié.

                  Qu'est-ce que les commercants ou les expatriés ont a voir avec ca?

                  Si le dinar chute aussi vertigineusement, c'est la faute au laxisme de ceux qui dirigent le pays.


                  Sérieusement, je ne cherche rien d'autre que comprendre ta position, ton point de vue. Qu'est-ce que trouves de positif au régime pour le défendre comme tu fais?

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                  • #10
                    La débandade de la monnaie est la résultante de gouvernements qui n'ont pas su la maintenir, et est loin par l'action des petites gens, qui ne font que suivre un système qui les met des fois au dessus, d'autres au-dessous des autres. Un cercle vicieux maintenu et entretenu par l'état ou s'est développé des luttes claniques et/ou une entente sur le dos de l'écrasante majorité faisant partie du pays.

                    Il arrive quelques fois qu'un pays décide de diminuer la valeur de sa monnaie pour des buts d'exportation, l'Algérie est loin d'un tel schéma, elle n'a fait qu'exporter des hydrocarbures dont le prix est décidé ailleurs.

                    Économiquement, selon les normes et sciences établies c'est une catastrophe, c'est à se demander à quoi ils jouent !
                    Sont-ils des génies, des fous ou simplement des voyous ?
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      Ceci est faux.. ces taux accessibles sont accessibles à tous !
                      Avec le systeme archaique du systeme du banque Algerienne, personne ne veut echanger son argent dans cette banque.

                      Parle directement aux importateurs Algeriens et ils te parlent des lois bizarres des banques Algeriennes qui changent a chaque fois. Et puis, imaginons que je vais echanger 10000000 DA en Euros? Je doute fort que la banque Algerienne te permet cela.

                      A Dubai, il suffit d'aller vers un simple burreau de change, meme pas besoin d'une banque.

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                      • #12
                        Envoyé par Capo
                        Ceci est faux.. ces taux accessibles sont accessibles à tous !
                        Il suffit d'avoir un registre de commerce..autorisant les transactions de change..
                        Ce n'est pas faux. Ce sont tes propos qui sont faux. Il est évident que les taux officiels sont inaccessibles à l'écrasante majorité des Algériens puisque l'écrasante majorité des Algériens n'ont pas d'entreprise et n'ont pas d'autorisation de la Banque d'Algérie pour bénéficier des euros aux taux officiels pour leurs activités commerciales et économiques (importations...etc).

                        Le gouvernement algérien limite très sévèrement l'accès des citoyens algériens aux taux officiels car il ne veut pas que les réserves de change s'épuisent très rapidement. D'ailleurs le gouverneur de la Banque d'Algérie l'a publiquement admis en 2016.

                        D'ailleurs, l'allocation touristique annuelle est limitée à 15 000 DA, soit l'équivalent de 104 euros au taux de change officiel actuel.

                        Trouves-tu normal que l'allocation touristique dont bénéficie le citoyen algérien (104 euros au taux actuel) soit très inférieure à celle dont bénéficie le citoyen tunisien (3500 euros) et le citoyen marocain (3000 euros)?

                        Le gouvernement algérien limite très sévèrement l'accès des citoyens algériens aux devises étrangères car il est incompétent et sait qu'en cas d'effondrement des réserves de change, l'inflation exploserait et la valeur du dinar va s'effondrer encore plus.

                        Cette situation difficile du dinar algérien est liée au fait que les mafieux du clan Bouteflika n'ont pas réformé et développé l'économie algérienne. Le patron du FCE a d'ailleurs décrit l'économie algérienne comme étant "une économie de bazar" gangrénée par le marché noir qui représente selon lui 60% de l'économie algérienne.

                        D'ailleurs, cette réalité désolante de l'économie algérienne se réflète dans le classement désastreux de l'Algérie dans la facilité de faire des affaires (Doing Business 2018). L'Algérie y est classée 166e sur 190 pays, alors que le Maroc est 69e et la Tunisie est 88e.

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                        • #13
                          1 ou 2 ans avant l'euro, je suis allé en italie en plein mois d'août.

                          passée la frontière, je me suis vite arrêté et demandé un café.

                          une fois servi, j'ai demandé la note, j'ai dû donner 2 ou 3 billets de 1000 lires !

                          à cette époque cela m'a heurté...

                          mais en réfléchissant un peu, je m'étais dit que le franc français était un nouveau franc. autrement dit, lorsque les français disaient 6 francs le café cela voulait dit dire 600 francs pour les vieux qui ont vu la dévaluation se faire..

                          de nos jours, ce même café est payé 1,5 euros, ce qui équivaut à 10 frans de l'année 2002. soit 1000 francs de l'année 60.

                          tout cela pour sire que la dévaluation est une respiration de l'économie pour rétablir l'équilibre entre offre et demande.

                          sur l'algérie, il existe deux régimes de change (officiel et officieux). l'officiel permet de réguler les imports et exports officiels de l'état. il engage l'état vis-à-vis de ses partenaires étrangers.

                          mais les accords de libre échanges sont basés sur une autre philosophie : pas d'intervention de l'état dans le système d'échanges. il faut laisser le marché réguler... et ne pas instaurer des barrières.

                          alors, l'état instaure un régime de change officieux qui permet de décourager les importateurs privés.

                          comment ?
                          par le coût réel des produits importés. un exemple simple : la fameuse banane ou pomme d'europe. lorsque vous ne mettez pas ces produits sur la liste de ceux bénéficiant du change officiel, vous les rendez inaccessibles aux bourses modestes et de facto, invendables sur le marché. vous baissez donc la facture importation.

                          cette politique a été inaugurée par bouteflika à l'occasion de son 3ème mandat. il a sans doute senti le retrait des cours de pétrole et a anticipé le déséquilibre de la balance du commerce extérieur.

                          si vous remontez à cette période, vous allez voir qu'il a viré le ministre des finances (benachenehou) qui était contre l'augmentation des salaires. Par la suite, la négociation avec l'UE (du temps de la représentante espagnole) lui a permis de placer la règle 51/49 et dans cette même période, il a fait son discours de sétif (tab jnanou).

                          maintenant, c bien de critiquer mais est ce que qlq1 peut proposer meilleure démarche ? perso, je reconnais que gérer le pb est complexe et qu'à chaque période sa politique... malheureusement, les algériens ne font que réciter des idéologies jamais évaluées en fonction du contexte. qd je lis mebtoul, mekidèche wela lalmas je me dis que ceux qui sont aux commandes restent moins pires

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                          • #14
                            une fois servi, j'ai demandé la note, j'ai dû donner 2 ou 3 billets de 1000 lires !
                            J'ai échangé 100 francs Suisse avec un énorme paquet de lires en 1984 et 100 francs suisse avec 450 francs français avant l'euro.

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                            • #15
                              Une monnaie doit avant tout répondre aux besoins minimums du citoyen pour faire ses achats locales de façon raisonnable à son pouvoir d'achat, tant que ce sera acceptable tout ira pour le mieux,
                              Pour s'exporter à l'extérieur la devise doit être forte et pour permettre des importations, pour cela,elle doit être amortie par une sécurité du pays comme une industrie locale qui permet l'exportation, l'or aussi pourrait constituer une valeur refuge sûr.
                              Les pays aux quels ces formes de sécurité, entre autres, font défaut auront toujours une monnaie faible.
                              Dernière modification par albachir, 10 décembre 2017, 13h21.

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