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Maurice Papon est mort

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  • Maurice Papon est mort

    Bonsoir

    Il est décédé samedi après-midi à l'âge de 96 ans dans une clinique en région parisienne.

    Il était le seul responsable du régime de Vichy condamné pour son rôle dans la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

    Maurice Papon est décédé à 15h20 dans une clinique de Pontault- Combault, a précisé une source policière. Il avait été opéré mardi pour une insuffisance cardiaque.

    Condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Gironde le 2 avril 1998 pour «complicité de crimes contre l'humanité», Maurice Papon avait été incarcéré fin 1999 après avoir été arrêté en Suisse où il avait fui.

    Après trois ans de détention, il avait été libéré le 18 septembre 2002 pour raisons de santé, deux experts médicaux l'ayant déclaré «impotent» et «quasi-grabataire».



    Source: SDA/ATS

  • #2
    ses derniers mots: je vous ai bien fumés!

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    • #3
      Bonsoir

      Les 17 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de Maurice Papon..

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      • #4
        des dizaines d’Algériens étaient assassinés

        Par noyade, Jetés dans la seine!!

        Depuis ya plus un chibani qui ose contester la police.
        Dernière modification par reeeeeverblu, 17 février 2007, 20h47.

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        • #5
          Des "dizaines ", des centaines oui.

          Paix à son âme, c'est d'un homme mort dont on parle, il a échappé à la justice humaine, mais il en reste une autre à laquelle il n'échappera pas .

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          • #6
            il est parti sans demander le pardon !
            Mr NOUBAT

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            • #7
              Papon est DCD !

              Maurice Papon est décédé

              MAURICE PAPON EST MORT
              agrandir la photo

              PARIS (Reuters) - Maurice Papon est mort samedi après-midi à l'âge de 96 ans dans une clinique de Pontault-Combault en région parisienne, apprend-on de source policière.

              Maurice Papon, seul responsable du régime de Vichy condamné pour son rôle dans la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale, avait été opéré mardi pour une insuffisance cardiaque.

              Son avocat Francis Vuillemin avait indiqué que l'opération s'était déroulée avec succès.

              Condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Gironde le 2 avril 1998 pour "complicité de crimes contre l'humanité", Maurice Papon avait été incarcéré fin 1999 après avoir été arrêté en Suisse où il avait fui.

              Après trois ans de détention, il avait été libéré le 18 septembre 2002 pour raisons de santé, deux experts médicaux l'ayant déclaré "impotent" et "quasi-grabataire".

              Il menait depuis une vie normale auprès de sa famille à Gretz-Armainvilliers, son domicile en Seine-et-Marne.

              "Son esprit et son intelligence sont toujours très vifs mais il est de plus en plus fatigué au fur et à mesure que l'âge avance", avait indiqué Me Vuillemin.

              Il semblait avoir renoncé à déposer une demande de révision de son procès, comme il l'avait initialement annoncé.
              Peace , Love and Happiness !

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              • #8
                Mort du criminel Papon

                Maurice Papon, seul Français condamné au titre de la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale, est mort samedi après-midi à l'âge de 96 ans dans une clinique de Pontault-Combault (Seine-et-Marne), apprend-on de source policière.

                Hospitalisé en fin de semaine dernière pour une insuffisance cardiaque, il avait subi une intervention chirurgicale mardi sur son stimulateur cardiaque, intervention alors présentée comme réussie par son avocat, Francis Vuillemin.

                Les causes exactes du décès n'ont pas été rendues publiques dans l'immédiat. Le cabinet du ministre de la Justice Pascal Clément n'a pas souhaité réagir.

                Après un parcours judiciaire semé d'embûches, Maurice Papon avait été finalement condamné à dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Gironde le 2 avril 1998 pour "complicité de crimes contre l'humanité", à la suite de plusieurs mois d'audience.

                Incarcéré fin 1999 après avoir été arrêté en Suisse où il avait fui, il était resté trois ans en détention, avant d'être libéré le 18 septembre 2002 pour raisons de santé, deux experts médicaux l'ayant déclaré "impotent" et "quasi-grabataire".

                Son dossier avait été ouvert à la suite de premières plaintes déposées en 1981, elles-mêmes consécutives à des révélations du Canard enchaîné entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1981.

                Alors que Jacques Chirac, élu président, venait de reconnaître pour la première fois en 1995 que la France avait été complice de l'holocauste, le procès fut unanimement considéré comme historique.

                Préfet, député, ministre, couvert d'honneurs dans l'après-guerre, Maurice Papon, qui fut le trésorier du parti de Jacques Chirac, s'est toujours montré fier, voire arrogant pour ses contradicteurs. Il avait même affirmé avoir été résistant et avoir sauvé des vies.

                Un soir de janvier 1997, à la télévision, les Français avaient découvert un vieil homme sombre, voire vindicatif, repoussant de la main la photo de deux fillettes juives mortes en déportation et disant "Vous faites du cinéma!" au journaliste qui lui tendait le cliché.

                De ce "fonctionnaire exemplaire" décrit par ses défenseurs, ses accusateurs, parties civiles à son premier procès bordelais, ont retenu l'art de traverser les régimes sans états d'âme.

                PREFET DE PARIS

                Le premier choix, Maurice Papon le fait en 1940, alors qu'il est un jeune fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, en prenant la route de Vichy, dix jours après l'entrevue Pétain-Hitler à Montoire.

                En 1942 à Bordeaux, ville considérée comme particulièrement "collaborationniste", il devient, à 32 ans, secrétaire général de préfecture, une place stratégique qui coiffe le bureau des questions juives.

                Le 2 juillet 1942 parvient à la préfecture une lettre des SS demandant l'organisation d'une rafle de juifs des deux sexes.

                "Il y a lieu de suivre les ordres des SS", écrit alors le jeune secrétaire général, dans un document qui pèsera lourd devant ses juges.

                Début 1943, alors que le sort des armes bascule, Maurice Papon affirme avoir rendu des services à la Résistance et avoir fait libérer des juifs, affirmation qui ne pourra jamais être authentifiée malgré les témoignages de plusieurs anciens résistants en sa faveur.

                Il fait carrière sous l'égide du général de Gaulle, devenant préfet en Algérie avant d'être nommé en 1958 à la tête de la prestigieuse préfecture de police de Paris.

                Ce passage à Paris sera marqué par une nouvelle polémique historique. Le 17 octobre 1961, plusieurs dizaines d'Algériens - 300 selon des rapports établis par des historiens - sont tués et jetés dans la Seine, un crime qui ne sera là aussi reconnu que quarante années plus tard.

                Valéry Giscard d'Estaing en fera son ministre du Budget, un sommet de la carrière du fonctionnaire.

                Renvoyé en cour d'assises, il se compare au capitaine Dreyfus et lorsqu'il fuit en Suisse, en octobre 1999, Maurice Papon revendique sa "cavale" dans un communiqué insolite où il se compare au général de Gaulle : "A cet ultime défi, il n'est qu'une réponse conforme à l'honneur: l'exil (...) L'exemple en a été donné par les plus grands hommes de notre Histoire.

                Paradoxe suprême, c'est grâce à Maurice Papon que la justice a reconnu explicitement pour la première fois que la France était bien responsable des crimes commis par l'Etat français pendant le régime de Vichy.

                Dans un jugement historique, la justice administrative, saisie par lui, a en effet ordonné à l'Etat de payer une partie des réparations qu'il devait à ses victimes.

                "L'Etat républicain instauré par la Constitution du 4 octobre 1958 doit assumer la totalité de l'héritage de ses prédécesseurs", avait dit le tribunal.

                Sources : yahoo
                ************************************************** ********

                Allah yerham les centaines d'Algeriens tués par ce boucher. C'est maintenant que les ennuis commencent pour lui ...
                "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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                • #9
                  MAURICE PAPON EST MORT:La fin d’une époque

                  Sa mort intervient le jour même où à Gennevilliers, les enfants de ses victimes baptisaient, en une cérémonie symbolique, la station de métro au nom du 17 Octobre 1961.

                  Le sort aura voulu que Maurice Papon, l’ancien préfet de police de Paris, sera poursuivi par le spectre de ses crimes jusqu’a son dernier jour. Hier, Papon est mort, ce jour même où à Gennevilliers, les enfants de ses victimes baptisaient, en une cérémonie symbolique, la station de métro au nom du 17 Octobre 1961.
                  Le jeune Mourad Slimani, chef d’orchestre de cette commémoration, n’était pas né ce jour où, sur ordre de Papon, des Algériens sont sortis manifester leur refus d’être emprisonnés dans les ghettos de la banlieue parisienne par une mesure de couvre-feu scandaleuse et pour exprimer leur totale adhésion au mouvement pour l’indépendance dans leur pays. Des «ratonnades» sanglantes les accueillaient sur les bords de la Seine mais également à Gennevilliers et d’autres quartiers de la capitale française. Les victimes furent jetées dans la Seine pour certaines, arrêtées et torturées pour beaucoup d’autres. Depuis, un silence coupable couvre cette tragédie et seuls quelques intellectuels, de plus en rares d’ailleurs, des cinéastes, ont tenté un travail de mémoire sur ce noir épisode. Une plaque commémorative avait été posée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, au prix de grandes négociations avec les politiques et l’administration. Depuis, rien de notable si ce n’est l’insultante loi du 23 février. Maurice Papon a, certes, été jugé pour crimes contre l’humanité par la justice de son pays, mais il s’agissait de ses victimes juives qu’il a livrées à l’occupant nazi. Pour ses victimes algériennes, il ne rendra compte qu’à l’Histoire. Pour Mourad «il y a une demande d’égalité dans les quartiers. Nous demandons que cette station soit un trait d’union entre les générations et les communautés pour construire une mémoire partagée. Nous voulons inscrire cette mémoire dans l’espace urbain et dans l’histoire de France».
                  La cérémonie d’hier s’inscrit dans la semaine anticoloniale organisée jusqu’au 25 février par des associations et parrainée par des personnalités dont Noël Mamère des Verts, Samir Amin.
                  Ce dernier, dans la présentation de l’événement, a mis en garde, dans une conférence de presse, contre l’illusoire fin du colonialisme. Même «si le mot impérialisme paraît aujourd’hui désuet, nous sommes de notre temps dans une offensive du capitalisme et du néocolonialisme qui fait partie de l’impérialisme». Il rappellera, à cet effet, l’agression préventive US contre l’Irak, la crise libanaise, l’Afghanistan, la prolifération des bases américaines en Afrique qui ne sont pour lui, que des nouvelles manifestations du colonialisme. La dette, les programmes d’ajustement structurel imposés aux pays du Sud, la régression du droit international illustré par Guantanamo tout autant que l’offensive idéologique en France pour la réhabilitation du colonialisme -loi du 23 février- sont les éléments pour réaliser la recolonisation.
                  L’impérialisme américain est néanmoins confronté à une profonde crise idéologique et économique et une perte significative du pouvoir hégémonique.
                  Le cas de certains pays du Sud, notamment en Amérique latine, prouve que la résistance des peuples gagne en envergure. Toutefois, les Etats-Unis pallient ce recul de leur idéologie par une hégémonie militaire dont l’Irak est actuellement la plus terrible démonstration. Mme Mireille Fanon, fille de Frantz Fanon, rappellera que le néocolonialisme n’est pas seulement contre les peuples mais aussi contre les personnes. La situation des banlieues en France? Les politiques de répression contre l’immigration sont l’expression de cette discrimination. Cette semaine d’action portera donc un message de solidarité avec toutes les luttes contre les différentes formes de colonialisme et contre la recolonisation actuelle. Etre antiraciste, anticolonial sont des valeurs positives diront les organisateurs, «c’est une façon de reconstruire une mémoire et l’avenir, y compris pour le peuple colonial lui-même».

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                  • #10
                    Dans un jugement historique, la justice administrative, saisie par lui, a en effet ordonné à l'Etat de payer une partie des réparations qu'il devait à ses victimes.

                    "L'Etat républicain instauré par la Constitution du 4 octobre 1958 doit assumer la totalité de l'héritage de ses prédécesseurs", avait dit le tribunal.

                    On comprend pourquoi l'etat français "chipotte" à reconnaitre son passé de tortionnaire: il à fait pire encore avec l'algerie qu'avec les juifs; la note risque d'être tres salée, voir amere.

                    Les Juifs ont bien eu raison de se battre aussi longtemps en justice meme si Papon, le seul homme condamné, a bon dos (encore plus pratique maintenant qu'il est mort).

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                    • #11
                      17 octobre 1961 j'ai juste ça à dire...

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                      • #12
                        plus coincidence que ça tu meurt, lol..
                        un ou deux jours avant sa mort, j'ai lu sur un journal algérien (liberté) qu'on allait rebaptiser une place à paris "17 octobre 1961"..
                        win ik-yenan d-acutt tafat
                        intas d ighalen idduklen

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                        • #13
                          17 octobre 1961

                          [IMG]http://www.lesoird***********/articles/2007/02/19/caricature.jpg[/IMG]

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                          • #14
                            Aujourd'hui, Daniel mermet a consacré une emission au sujet d'octobre 61.

                            archives:
                            http://www.la-bas.org/

                            emission d'aujourd'hui a réécouter:
                            http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/

                            lundi 19 février 2007
                            Le 17 Octobre 1961: un tabou de l'histoire
                            nouvelle diffusion du reportage de Daniel Mermet et de Giv Anquetil

                            Pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé, des Algériens de la région parisienne manifestent pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre 1961, à 20h30.

                            Une manifestation nocturne à deux pas du palais de l’Élysée et de l’Assemblée nationale. Le général de Gaulle, président de la République, y voit une pression inadmissible sur les négociateurs français et indépendantistes qui traitent à Évian.

                            Il donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire la manifestation et la disperser par tous les moyens.

                            Tandis que les Algériens tentent de converger vers le centre de la capitale, les forces de l’ordre les affrontent sans ménagement et les embarquent vers les commissariats pour les rouer de coups plus à leur aise.

                            Des dizaines de manifestants sont jetés dans la Seine.

                            L’Humanité est saisie pour avoir dénoncé la répression.

                            Bien qu’informés par les journaux des excès de la répression, l’opinion publique, les syndicats et les partis, y compris de gauche, restent cependant sans réaction.

                            Depuis quarante ans, ce crime commis par l’État a été occulté, et ceux qui l’ont organisé n’ont jamais eu à rendre compte ni de leurs décisions ni de leurs actes.

                            Retour sur ce tabou de l’histoire avec Jean-Luc Einaudi et Mehdi Lalaoui.




                            On ne precise pas que les gens jetés dans la seine étaient attachés.

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