On vivait très bien en Algérie quand on était 10 millions d'habitants, on était un pays en voie de développement, avec une qualité de vie croissante, des terres agricoles vastes et le béton n’était pas envahissant. Les algériens avaient un art de vivre.
On aurait pu faire partie de cette liste de pays les plus heureux et les plus prospères.
Ensuite les ignorants sont arrivés, la démographie a explosé avec une régression dans tous les domaines.
Source Le Magazine breton.
On aurait pu faire partie de cette liste de pays les plus heureux et les plus prospères.
Ensuite les ignorants sont arrivés, la démographie a explosé avec une régression dans tous les domaines.
Petits pays, grand bonheur ?
ECLAIRAGE Les habitants des plus petits pays d’Europe de l’Ouest sont à la fois les plus riches, les plus solidaires et ceux qui déclarent être les plus heureux au monde. La Catalogne aimerait les rejoindre…
D’abord une petite liste : Luxembourg, Suisse, Norvège, Danemark, Islande, Suède et Irlande. Voici les sept pays européens les plus riches si on se fie au PIB par habitant. Une autre tout aussi intéressante : Norvège, Danemark, Islande, Suisse et Finlande. Ce sont les cinq premiers pays au monde où on se déclare le plus heureux. Au monde… Suédois, Autrichiens et Irlandais suivent tout près. Aucun de ces pays ne possède plus de neuf millions d’habitants.
Pendant des siècles, l’Europe a fonctionné avec entre 200 et 300 royautés, principautés ou duchés indépendants. Puis, en 1871, avec la création de l’Allemagne, suivant celle de l’Italie, deux pays qui n’existaient pas encore, le nombre de territoires indépendants a fondu. L’Allemagne se construit à ce moment-là sur quatre royaumes, onze duchés, six principautés, trois villes libres et le territoire d’Alsace-Lorraine. L’Italie se bâtit, elle, sur les dépouilles de deux royaumes, trois duchés et deux républiques. Le temps est à l’État-nation, une idée résolument moderne.
En 1922, au sortir de sa révolution, la Russie avale pour sa part tous ses territoires voisins pour constituer l’URSS. Enfin, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de faux pays sont créés de facto : la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Et, pour toute une génération, âgée de plus de 40 ans aujourd’hui, celle qui pense et dirige notre société, l’Europe s’est longtemps limitée à ce qu’ils ont appris à l’école et vécu jusqu’à la chute du mur en 1989 : une trentaine de pays. D’où la difficulté pour beaucoup d’imaginer et d’accepter que l’Europe, par sa nature, reste malgré tout un territoire à géométrie variable.
Vivre ensemble
Depuis, le continent a vu la disparition, la renaissance ou la création de différents territoires pour arriver à cinquante pays. La Catalogne, l’Écosse, le Pays Basque, la Lombardie, la Vénétie, mais aussi la Corse et le Pays de Galles sont les prochains sur la liste. Malgré l’échec des indépendantistes catalans et l’inflexibilité de Madrid, ce n’est sans doute qu’une question de temps. L’État-nation espagnol a été frappé en plein cœur. Parce qu’il est fort possible que ce soit un vieux modèle qui arrive à bout de souffle. Parce qu’il ne répond plus tout à fait aux aspirations de ses habitants. Parce qu’il n’est plus en phase avec la société d’aujourd’hui où, plus la mondialisation avance, plus l’envie d’appartenir à un territoire cohérent, harmonieux et homogène progresse.
Les États-nations se sont construits sur le “désir de vivre ensemble”, comme l’affirmait Ernest Renan lors d’une fameuse conférence à la Sorbonne en 1882. On pourrait reprendre aujourd’hui les propos de l’intellectuel trégorrois au pied de la lettre. Les Catalans ont majoritairement manifesté dans tous les sondages organisés depuis un an l’envie de vivre ensemble et non plus avec le reste de l’Espagne.
Personne ne sait mieux qu’un petit territoire ce qui est bon pour son développement. La mondialisation facilite la vie de ces petits états car, face à un marché toujours en mouvement, il s’agit d’être flexible et réactif, inventif et créatif. Seules des petites entités en ont les capacités. Et, comme vous l’avez sûrement remarqué en vous remémorant la liste développée plus haut, ces petits pays sont aussi ceux qui sont à la pointe de la solidarité et de la redistribution, et qui présentent le moins d’inégalités…
ECLAIRAGE Les habitants des plus petits pays d’Europe de l’Ouest sont à la fois les plus riches, les plus solidaires et ceux qui déclarent être les plus heureux au monde. La Catalogne aimerait les rejoindre…
D’abord une petite liste : Luxembourg, Suisse, Norvège, Danemark, Islande, Suède et Irlande. Voici les sept pays européens les plus riches si on se fie au PIB par habitant. Une autre tout aussi intéressante : Norvège, Danemark, Islande, Suisse et Finlande. Ce sont les cinq premiers pays au monde où on se déclare le plus heureux. Au monde… Suédois, Autrichiens et Irlandais suivent tout près. Aucun de ces pays ne possède plus de neuf millions d’habitants.
Pendant des siècles, l’Europe a fonctionné avec entre 200 et 300 royautés, principautés ou duchés indépendants. Puis, en 1871, avec la création de l’Allemagne, suivant celle de l’Italie, deux pays qui n’existaient pas encore, le nombre de territoires indépendants a fondu. L’Allemagne se construit à ce moment-là sur quatre royaumes, onze duchés, six principautés, trois villes libres et le territoire d’Alsace-Lorraine. L’Italie se bâtit, elle, sur les dépouilles de deux royaumes, trois duchés et deux républiques. Le temps est à l’État-nation, une idée résolument moderne.
En 1922, au sortir de sa révolution, la Russie avale pour sa part tous ses territoires voisins pour constituer l’URSS. Enfin, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de faux pays sont créés de facto : la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Et, pour toute une génération, âgée de plus de 40 ans aujourd’hui, celle qui pense et dirige notre société, l’Europe s’est longtemps limitée à ce qu’ils ont appris à l’école et vécu jusqu’à la chute du mur en 1989 : une trentaine de pays. D’où la difficulté pour beaucoup d’imaginer et d’accepter que l’Europe, par sa nature, reste malgré tout un territoire à géométrie variable.
Vivre ensemble
Depuis, le continent a vu la disparition, la renaissance ou la création de différents territoires pour arriver à cinquante pays. La Catalogne, l’Écosse, le Pays Basque, la Lombardie, la Vénétie, mais aussi la Corse et le Pays de Galles sont les prochains sur la liste. Malgré l’échec des indépendantistes catalans et l’inflexibilité de Madrid, ce n’est sans doute qu’une question de temps. L’État-nation espagnol a été frappé en plein cœur. Parce qu’il est fort possible que ce soit un vieux modèle qui arrive à bout de souffle. Parce qu’il ne répond plus tout à fait aux aspirations de ses habitants. Parce qu’il n’est plus en phase avec la société d’aujourd’hui où, plus la mondialisation avance, plus l’envie d’appartenir à un territoire cohérent, harmonieux et homogène progresse.
Les États-nations se sont construits sur le “désir de vivre ensemble”, comme l’affirmait Ernest Renan lors d’une fameuse conférence à la Sorbonne en 1882. On pourrait reprendre aujourd’hui les propos de l’intellectuel trégorrois au pied de la lettre. Les Catalans ont majoritairement manifesté dans tous les sondages organisés depuis un an l’envie de vivre ensemble et non plus avec le reste de l’Espagne.
Personne ne sait mieux qu’un petit territoire ce qui est bon pour son développement. La mondialisation facilite la vie de ces petits états car, face à un marché toujours en mouvement, il s’agit d’être flexible et réactif, inventif et créatif. Seules des petites entités en ont les capacités. Et, comme vous l’avez sûrement remarqué en vous remémorant la liste développée plus haut, ces petits pays sont aussi ceux qui sont à la pointe de la solidarité et de la redistribution, et qui présentent le moins d’inégalités…
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