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Sofrecom: «Nous construisons l'Afrique numérique»et comptons recruter 400 profils marocains

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  • Sofrecom: «Nous construisons l'Afrique numérique»et comptons recruter 400 profils marocains

    Les pays les plus en avance dans la transformation digitale sont ceux qui ont le plus misé sur la formation et le développement des compétences. Guillaume Boudin, DG de Sofrecom, livre la stratégie du groupe au Maroc. La filiale du groupe Orange nourrit de grandes ambitions dans la transformation digitale tant au Maroc qu'en Afrique. Dans le sillage de l’inauguration de son centre d’ingénierie à Casablanca, l’entreprise compte recruter à terme 400 profils marocains

    - L'Economiste: Quels sont les atouts de Sofrecom pour accompagner la transformation numérique au Maroc?
    - Guillaume Boudin: Nous sommes présents au Maroc depuis plus de 30 ans. Nos experts et consultants ont une connaissance fine des enjeux du Royaume et des attentes des entreprises et administrations locales. Nos expériences internationales en Afrique, Europe, Asie, Amérique du Sud et Moyen-Orient nous permettent de donner une vision stratégique des tendances et de capitaliser sur les pratiques opérationnelles pour accompagner nos clients dans leur transformation digitale. Aujourd'hui, le digital est un activateur de croissance et il instaure aussi un rapport nouveau entre les entreprises et leurs clients, les gouvernements et leurs administrés. Le digital représente une immense opportunité pour le continent africain et pour le Maroc. Il repose sur 4 piliers: l'élaboration de stratégies numériques, la mise en place des infrastructures numériques sur lesquelles les services pourront être opérés. Il y a aussi la composante formation et développement des compétences, pour booster l’innovation, mais aussi faciliter les nouveaux usages. Les pays les plus en avance dans la transformation digitale sont ceux qui ont le plus misé sur la formation et le développement des compétences. C'est la clé pour pouvoir contribuer au processus d’innovation, mais aussi pour permettre le bon usage des nouveaux services numériques. Enfin, il y a l'innovation pour développer une offre riche de services. Ce qui passe par l’émergence d’écosystèmes numériques et des interactions fortes associant entreprises, start-up, universités, opérateurs, pouvoirs publics et financeurs.

    - Vous êtes une filiale du groupe Orange. Où réside la compétitivité d’une entreprise adossée à un leader mondial des télécoms?
    - Orange, c’est plus de 700 millions d'euros d’investissement annuels en R&D sur les services et réseaux numériques. Notre appartenance au groupe nous permet de bénéficier de l’expertise de bout en bout d’un des principaux opérateurs dans le monde et particulièrement en Afrique. Nos experts agissent en toute indépendance vis-à-vis des constructeurs et accompagnent nos clients vers l’excellence opérationnelle. A travers Sofrecom, c’est l’innovation du groupe Orange qui peut œuvrer à la co-construction de l’Afrique digitale.

    - Quelles sont les spécificités de votre modèle économique?
    - Nous sommes une entreprise à la fois de conseil et d’ingénierie. Spécialistes du secteur des télécoms, les expertises de nos équipes couvrent l’ensemble des besoins des métiers de l’opérateur. Nous sommes une entreprise internationale avec une présence locale. Sofrecom est avant tout une multinationale à taille humaine dont le capital humain constitue la force principale. Riche de ses 34 nationalités, nous avons acquis notre crédibilité à l’international en capitalisant sur le savoir-faire et la diversité de nos collaborateurs. Ces derniers allient à la fois une parfaite connaissance du secteur des télécoms et une compréhension fine des contextes locaux et des attentes des clients. Nos centres de services sont des centres premium orientés vers l’innovation et les technologies nouvelles. A titre d’exemple, nos équipes à Casablanca ont délivré en un an plus de 30 projets pour le groupe Orange, projets qui sont au cœur de la stratégie «Essentiels 2020» d’Orange et nous sommes en avance sur nos premières ambitions. La qualité de services des projets délivrés et le haut niveau d’expertises de nos équipes sur des technologies nouvelles génèrent de nouvelles opportunités avec d’autres entités du groupe Orange et ce, sur des expertises multiples tels des projets d’IOT, de smart city...

    - Quels types de profils souhaitez-vous recruter au Maroc? Quels sont les pré-requis en compétences?
    - Les compétences recherchées sont diverses à l’image des projets que nos partenaires et clients nous confient. Nous cherchons principalement des compétences capables de réaliser des projets de bout en bout avec une vision 360°. Ingénieurs développeurs, concepteurs, ingénieurs analystes, administrateurs systèmes et d’applications IT, des managers de proximité ou de département...
    - Comment Sofrecom compte accompagner la dynamique du secteur de l’offshoring au Maroc?

    - Les compétences et la qualité de services délivrés par notre filiale marocaine est une merveilleuse carte de visite pour développer notre portefeuille de clients notamment au sein des entités Orange et au Maroc. L’excellent vivier de compétences qu’offrent le Maroc et les différents partenariats que nous avons conclus avec les grandes écoles et universités marocaines sont d’excellents atouts.

    - Quelles sont vos perspectives et ambitions pour l’Afrique?

    - L’Afrique est une région très importante pour nous : plus de 50% de nos salariés sont basés en Afrique. Nous co-construisons l’Afrique numérique en accentuant encore plus notre présence et notre champ d’actions. Nous avons ainsi ouvert deux nouveaux bureaux en Côte d’Ivoire et au Bénin pour être au plus près des attentes de nos clients et de leurs besoins.

    Des ambitions dans l’e-gov

    Sofrecom s’intéresse activement au volet e-gov au Maroc et en Afrique. L’entreprise française accompagne plusieurs administrations et services publics dans leur transformation digitale et ce, depuis quelques années. L’on peut citer plusieurs projets pour la Douane, l’Office des changes, la TGR… Sofrecom Services Maroc a également créé la première application mobile sur les infractions routières pour le compte du ministère de l’Equipement. Le groupe intervient aussi dans le renforcement de la sécurité de certains équipements sensibles et stratégiques tels que la sécurisation informatique du TGV. L’ambition de Sofrecom est de continuer à apporter aux différentes administrations locales son expertise, notamment sur les projets d’aménagement de territoire pour le déploiement du très haut débit.
    400 emplois hautement qualifiés d’ici 2020

    Nous comptons créer d’ici 2020 plus de 400 emplois hautement qualifiés dans les services informatiques et les infrastructures de support liés à la transformation digitale des organisations: designers, développeurs, consultants, architectes, managers. En un an, ce sont près de 200 emplois créés à Casablanca et à Rabat et la dynamique est excellente.

    l'économiste
    Dernière modification par haddou, 13 décembre 2017, 09h23. Motif: Sofrecom: «Nous construisons l'Afrique numérique»et comptons recruter 400 profils marocains

  • #2
    Au centre de Casa, ils font beaucoup dans le Big Data, Cloud et Devops..

    2 de mes amis proches, au virage de la trentaine, y ont été recrutés pour des salaires oscillant entre 1600 et 1900 euros net d’impôt (l’impôt sur le revenu étant retenu à la source au Maroc)

    Ils ont pas mal fait bouger le marché.

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    • #3
      Pas mal comme salaires

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      • #4
        Même avec des salaires à 2000 euros le Maroc reste rentable sur les activités IT.

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        • #5
          des salaires a 2000 euros net a Casablanca sont devenu la norme pour tout les cadres intermidiaire a Casablanca et pas seulement dans l IT, je connais des amis en RH, Finance et vente qui font facilement ces salaires.

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          • #6
            Et vous trouvez normal de toucher 10 fois le " smic" local ??
            Non ce n'est pas normal ,c'est le signe d'un profond déséquilibre dans le marché du travail.....et bien sur du gros problème sur le volet éducation/formation

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            • #7
              Et vous trouvez normal de toucher 10 fois le " smic" local ??
              Non ce n'est pas normal ,c'est le signe d'un profond déséquilibre dans le marché du travail.....et bien sur du gros problème sur le volet éducation/formation
              Non c'est un secteur qui a grandi très vite en tres peu de temps beaucoup grâce à la mise en place de condition efficace qui ont permis à de nombreuse entreprise de venir s'installer au Maroc et à de nombreux marocains de venir s'installer au Maroc et aux autres de ne pas quitter le pays.

              C'est un secteur où l'investissement est minime et les gains très important !

              des salaires a 2000 euros net a Casablanca sont devenu la norme pour tout les cadres intermidiaire a Casablanca et pas seulement dans l IT, je connais des amis en RH, Finance et vente qui font facilement ces salaires.
              Pour Casa c'est un peu différent mais moi je connais plus les salaires sur Fez et Meknès qui tournent autour de 1000 à 1500 euros.

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              • #8
                Lockdown

                Désolé mais ce n'est pas un argument valable
                C'est au pouvoir d'avoir une politique de formation dynamique et qui permette à l'industrie de trouver des profils qualifiés et à un coup raisonnable
                Le manque de qualification et les salaires élevées dont vous vous vanter auprès des algériens est un handicap pour la croissance du pays ( sans compter que c'est très malsain de se vanter de la sorte )

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                • #9
                  Tiz je ne dis pas que c'est normal, je decris la situation d'un secteur qui a grandi rapidement.

                  Les entreprises qui opèrent dans l'IT ont des charges faibles et des moyens de production efficaces et modernes qui permettent de degager beaucoup de valeur ajoutée. Elles produisent des solutions ou mettent à disposition des services peut coûteux à développer mais qu'elles vendent ou louent de manière onéreuse et c'est à partir de la qu'elles dégagent de gros bénéfice leur permettant de donner des gros salaires.

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                  • #10
                    Nous n'avons pas une masse extensible de cadres/techniciens. C'est la rareté qui dicte les salaires. Cela nous rappelle l'état pitoyable de notre système éducatif qui ne produit pas assez de cadres compétents. Dans l'automobile, nous sommes en flux tendu, heureusement que les écoles mises en place (idem dans l'aeronautique) font du bon boulot. Pendant trop d'année nous avons formé des gens en fait inapte au travail (science humaine, religieuse, ethno, socio, droit etc etc) dont la seule vocation étaient d'intégrer la fonction publique !!! il nous faut rapidement "reformater" ces diplômés chômeurs pour les rendre employable, là ou il y a du travail et arrêter avec le luxe du choix des filières, qui reste une usine a chômeurs.

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                    • #11
                      des salaires de 2000 euro pour un cadre intermidiaire reste tres raisonables , c'est encore tres loin des pays devellopes ou pour les meme fonction les salaires sont de 5000 euro et plus...alors pas de quoi faire un plat et oui je trouve tout a fait normal qu'un cadre intermidiaire touche 8 fois le SMIG, ailleur c'est 20 fois et plus.

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                      • #12
                        Et vous trouvez normal de toucher 10 fois le " smic" local ??
                        Quand on est ingénieur de formation et avec de l’expérience requise. Quoi de plus normal. C'est l’élite quand même.

                        Non ce n'est pas normal ,c'est le signe d'un profond déséquilibre dans le marché du travail.....et bien sur du gros problème sur le volet éducation/formation
                        Le gros problème est uniquement dans ton raisonnement.
                        S'il y a avait un problème sur le volet éducation/formation, les groupes étrangers ne viendraient pas recruter en centaines et milliers.

                        C'est au pouvoir d'avoir une politique de formation dynamique et qui permette à l'industrie de trouver des profils qualifiés et à un coup raisonnable
                        Le manque de qualification et les salaires élevées dont vous vous vanter auprès des algériens est un handicap pour la croissance du pays ( sans compter que c'est très malsain de se vanter de la sorte )
                        Le manque de qualification ? Tu serais pas un peu jaloux ?
                        C'est la seule raison que je vois pour tenir un discours aussi déraisonnable par rapport à la logique.

                        Je ne t'ai pas encore parlé de la remuneration des freelancers dans l'IT, tu aurais crié au hold up et à la révolte populaire.

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                        • #13
                          Le manque de qualification et les salaires élevées dont vous vous vanter auprès des algériens est un handicap pour la croissance du pays ( sans compter que c'est très malsain de se vanter de la sorte )
                          Personne ne se vante c'est toi qui voit les choses de la sorte. Les salaires importants prouvent que les sociétés de service sont implantés au Maroc pour le long terme surtout celles à forte valeur ajoutée ! Si les salaires marocains etaient un problème les entreprises en question auraient massivement quittées le pays pour des destinations avec des salaires plus bas. Le Maroc a plusieurs avantages par rapport à ses voisins, il dispose de ressource biens formée, de lien économique plus dense avec les pays européens, il dispose d'une vision et d'une politique d'accueil cohérente et stable.

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