Les USA sont contre le terrorisme mais c'est ce qu'ils ont toujours pratiqué hors de leurs frontiéres.
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L’attentat contre un autobus transportant des Gardiens de la Révolution revendiqué par groupe sunnite nommé Jundallah, puis les nouveaux affrontements qui ont eu lieu hier dans la ville de Zahedan, où après une explosion un affrontement armé a opposé police et rebelles, sont-ils reliés à la tension régnant entre USA et Iran ? Les USA sont-ils impliqués dans des activités clandestines en Iran ? Asia Times a enquêté sur le sujet en avril 2006.
En Avril 2006, Sy Hersh écrivait que, selon ses sources, des forces spéciales US s’étaient infiltrées en Iran pour y mener des opérations clandestines et prendre contact avec les groupes rebelles appartenant aux minorités ethniques contestant le pouvoir central.
Le Balouchistan, où les évènements de ces derniers jours ont eu lieu, est une région à majorité sunnite frontalière du Pakistan, qui a une tradition de rébellion contre le pouvoir central de Téhéran. Depuis le début de l’année 2006, plusieurs incidents et affrontements y ont eu lieu.
Fin janvier, la presse a fait état d’affrontements qui se sont déroulés à Samirom avec un groupe lourdement armé, en provenance du Balouchistan, et qui aurait provoqué une dizaine de victimes parmi les forces de police.
Le plus grave, revendiqué par Joundallah, a été une prise d’otages qui a eu lieu début 2006. Le groupe exigeait la libération de ses membres emprisonnés, et a exécuté plusieurs otages pour prouver sa détermination.
Le groupe, qui est dirigé par Abdulmalek Rigi, a revendiqué l’opération contre les Gardiens de la Révolution sur une chaine de télévision appartenant aux Moujahidines du Peuple.
Cette organisation, un temps dirigés par Massoud Radjavi, était à l’origine alliée aux religieux pour renverser le Shah. Après l’arrivée des mollahs au pouvoir, elle a basculé dans l’opposition puis la clandestinité et la lutte armée.
Une partie de l’organisation s’est éxilée, une autre à trouvé refuge en Irak sous Saddam Hussein, ou elle s’est transformée en force militaire armée par l’Irak, lançant épisodiquement des offensives sur le sol Iranien, et y maintenant ses réseaux.
Depuis l’invasion de l’Irak, cette armée privée n’a pas été démantelée par les USA, qui ont rapidement compris le bénéfice qu’ils pouvaient retirer en conservant intacte l’infrastructure d’un mouvement de résistance à Téhéran.
Les troubles récents dans la province du Balouchistan, intervenant en période de crise entre Iran et USA relancent les spéculations. Les USA utilisent-ils les mouvements rebelles au pouvoir central de Téhéran pour le déstabiliser ?
Asia Times avait enquêté sur le sujet en avril 2006. Nous vous proposons aujourd’hui la lecture de ce document qui est plus que jamais d’actualité.
La suite...
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L’attentat contre un autobus transportant des Gardiens de la Révolution revendiqué par groupe sunnite nommé Jundallah, puis les nouveaux affrontements qui ont eu lieu hier dans la ville de Zahedan, où après une explosion un affrontement armé a opposé police et rebelles, sont-ils reliés à la tension régnant entre USA et Iran ? Les USA sont-ils impliqués dans des activités clandestines en Iran ? Asia Times a enquêté sur le sujet en avril 2006.
En Avril 2006, Sy Hersh écrivait que, selon ses sources, des forces spéciales US s’étaient infiltrées en Iran pour y mener des opérations clandestines et prendre contact avec les groupes rebelles appartenant aux minorités ethniques contestant le pouvoir central.
Le Balouchistan, où les évènements de ces derniers jours ont eu lieu, est une région à majorité sunnite frontalière du Pakistan, qui a une tradition de rébellion contre le pouvoir central de Téhéran. Depuis le début de l’année 2006, plusieurs incidents et affrontements y ont eu lieu.
Fin janvier, la presse a fait état d’affrontements qui se sont déroulés à Samirom avec un groupe lourdement armé, en provenance du Balouchistan, et qui aurait provoqué une dizaine de victimes parmi les forces de police.
Le plus grave, revendiqué par Joundallah, a été une prise d’otages qui a eu lieu début 2006. Le groupe exigeait la libération de ses membres emprisonnés, et a exécuté plusieurs otages pour prouver sa détermination.
Le groupe, qui est dirigé par Abdulmalek Rigi, a revendiqué l’opération contre les Gardiens de la Révolution sur une chaine de télévision appartenant aux Moujahidines du Peuple.
Cette organisation, un temps dirigés par Massoud Radjavi, était à l’origine alliée aux religieux pour renverser le Shah. Après l’arrivée des mollahs au pouvoir, elle a basculé dans l’opposition puis la clandestinité et la lutte armée.
Une partie de l’organisation s’est éxilée, une autre à trouvé refuge en Irak sous Saddam Hussein, ou elle s’est transformée en force militaire armée par l’Irak, lançant épisodiquement des offensives sur le sol Iranien, et y maintenant ses réseaux.
Depuis l’invasion de l’Irak, cette armée privée n’a pas été démantelée par les USA, qui ont rapidement compris le bénéfice qu’ils pouvaient retirer en conservant intacte l’infrastructure d’un mouvement de résistance à Téhéran.
Les troubles récents dans la province du Balouchistan, intervenant en période de crise entre Iran et USA relancent les spéculations. Les USA utilisent-ils les mouvements rebelles au pouvoir central de Téhéran pour le déstabiliser ?
Asia Times avait enquêté sur le sujet en avril 2006. Nous vous proposons aujourd’hui la lecture de ce document qui est plus que jamais d’actualité.
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