1- L’Algérie fabriquera des médicaments contre le cancer
avec le français IPSEN.
2- Industrie pharmaceutique/L’Algérie va produire des vaccins
avec les français Sanofi Pasteur.
avec le français IPSEN.
La nouvelle société est appelée à employer directement plus de 150 personnes et permettra la création de nombreux emplois indirects.
La première usine en Afrique pour la production d’un médicament en oncologie, sera lancée le 21 décembre courant en Algérie. La création d’une société mixte algéro-française est conforme à la règle des 49/51% régissant l’investissement étranger en Algérie.
L’usine projetée, qui sera en production dès 2021, est le fruit d’un accord signé jeudi dernier 7 décembre, à l’occasion de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau Algérie-France (Cihn) à l’Hôtel Matignon à Paris, et ce, en présence, faut-il le rappeler, des Premiers ministres algérien et français, MM.Ahmed Ouyahia et Edouard Philippe.
De par ce joint-venture, Ipsen Pharma Algérie renforce sa présence en Algérie et devrait devenir un «acteur industriel important» contribuant au développement de l’industrie pharmaceutique dans le pays. Au moment où l’Algérie cherche à diversifier sa production hors hydrocarbures, cet accord de partenariat entre la société algérienne Isly Holding et Ipsen Pharma Algérie est non négligeable. Il doit en effet permettre la construction d’une usine spécialisée en oncologie pour un investissement de 20 millions de dollars. Première du genre en Afrique, elle produira des «formes peptidiques à action prolongée avec des procédés spécifiques et complexes» ont souligné les spécialistes intervenants hier à Alger lors de la création de ce joint-venture.
Ce projet ambitieux se réalisera grâce au transfert de savoir-faire des partenaires étrangers alors que la demande pour ce médicament est en forte croissance. Cette nouvelle société est appelée à employer directement plus de 150 personnes et permettra la création de nombreux emplois indirects. Elle devra également contribuer à réduire la facture d’importation dans ce créneau budgétivore sensible. Le point fort de cette société reste la possibilité de vendre les médicaments produits localement en Afrique subsubsaharienne.
Adlane Soudani, directeur général de «Ipsen Pharma en Algérie a exprimé sa satisfaction lors du lancement de ce programme d’investissement «pour la fabrication de médicaments destinés à traiter des pathologies graves répondant aux besoins des patients algériens».
De son côté, Lies Boudiaf, fondateur et néanmoins président d’Isly Holding, a qualifié cet accord de nouvelle étape du développement des activités du groupe, en soulignant sa «détermination (…) de répondre aux attentes des autorités algériennes relatives au développement de l’industrie locale».
Il y a lieu de signaler qu’au-delà de cet investissement conséquent, des discussions sont en cours avec des sous-traitants locaux dotés de capacités de production répondant aux normes internationales, en vue de fabriquer, dans un futur proche, d’autres produits, de santé familiale à destination du marché algérien.
Ipsen fabrique le médicament «Decapeptyl» pour le traitement du cancer de la prostate, qui représente la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme dans la plupart des pays développés et la troisième en Algérie où l’Etat a inscrit cette maladie comme l’une des priorités établies.
Ipsen-Algérie met à la disposition des patients nationaux pas moins de huit spécialités pharmaceutiques dans différentes thérapies comme l’oncologie, l’urologie, la gynécologie, l’endocrinologie, neurologie et la gastro-entérologie. L’une de ces spécialités, Smecta est déjà fabriquée localement par AT Pharma (Groupe Hydra Pharm) depuis 2015.
Ipsen Pharma ne s’arrête pas là puisqu’elle contribue à la formation médicale continue des professionnels de la santé à travers de nombreux programmes de formation de médecins et de sensibilisation avec pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients algériens.
La première usine en Afrique pour la production d’un médicament en oncologie, sera lancée le 21 décembre courant en Algérie. La création d’une société mixte algéro-française est conforme à la règle des 49/51% régissant l’investissement étranger en Algérie.
L’usine projetée, qui sera en production dès 2021, est le fruit d’un accord signé jeudi dernier 7 décembre, à l’occasion de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau Algérie-France (Cihn) à l’Hôtel Matignon à Paris, et ce, en présence, faut-il le rappeler, des Premiers ministres algérien et français, MM.Ahmed Ouyahia et Edouard Philippe.
De par ce joint-venture, Ipsen Pharma Algérie renforce sa présence en Algérie et devrait devenir un «acteur industriel important» contribuant au développement de l’industrie pharmaceutique dans le pays. Au moment où l’Algérie cherche à diversifier sa production hors hydrocarbures, cet accord de partenariat entre la société algérienne Isly Holding et Ipsen Pharma Algérie est non négligeable. Il doit en effet permettre la construction d’une usine spécialisée en oncologie pour un investissement de 20 millions de dollars. Première du genre en Afrique, elle produira des «formes peptidiques à action prolongée avec des procédés spécifiques et complexes» ont souligné les spécialistes intervenants hier à Alger lors de la création de ce joint-venture.
Ce projet ambitieux se réalisera grâce au transfert de savoir-faire des partenaires étrangers alors que la demande pour ce médicament est en forte croissance. Cette nouvelle société est appelée à employer directement plus de 150 personnes et permettra la création de nombreux emplois indirects. Elle devra également contribuer à réduire la facture d’importation dans ce créneau budgétivore sensible. Le point fort de cette société reste la possibilité de vendre les médicaments produits localement en Afrique subsubsaharienne.
Adlane Soudani, directeur général de «Ipsen Pharma en Algérie a exprimé sa satisfaction lors du lancement de ce programme d’investissement «pour la fabrication de médicaments destinés à traiter des pathologies graves répondant aux besoins des patients algériens».
De son côté, Lies Boudiaf, fondateur et néanmoins président d’Isly Holding, a qualifié cet accord de nouvelle étape du développement des activités du groupe, en soulignant sa «détermination (…) de répondre aux attentes des autorités algériennes relatives au développement de l’industrie locale».
Il y a lieu de signaler qu’au-delà de cet investissement conséquent, des discussions sont en cours avec des sous-traitants locaux dotés de capacités de production répondant aux normes internationales, en vue de fabriquer, dans un futur proche, d’autres produits, de santé familiale à destination du marché algérien.
Ipsen fabrique le médicament «Decapeptyl» pour le traitement du cancer de la prostate, qui représente la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme dans la plupart des pays développés et la troisième en Algérie où l’Etat a inscrit cette maladie comme l’une des priorités établies.
Ipsen-Algérie met à la disposition des patients nationaux pas moins de huit spécialités pharmaceutiques dans différentes thérapies comme l’oncologie, l’urologie, la gynécologie, l’endocrinologie, neurologie et la gastro-entérologie. L’une de ces spécialités, Smecta est déjà fabriquée localement par AT Pharma (Groupe Hydra Pharm) depuis 2015.
Ipsen Pharma ne s’arrête pas là puisqu’elle contribue à la formation médicale continue des professionnels de la santé à travers de nombreux programmes de formation de médecins et de sensibilisation avec pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients algériens.
avec les français Sanofi Pasteur.
Le développement de l’industrie pharmaceutique algérienne se poursuit et devrait franchir bientôt une nouvelle étape avec la production pour la première fois de vaccins dans notre pays
Un protocole d’accord pour la création d’une société mixte pour la production de vaccins en Algérie a été signé à Alger par le groupe Saïdal, l’Institut Pasteur d’Algérie et Sanofi Pasteur, a indiqué samedi un communiqué du groupe Saïdal.
Cette société mixte, prévoit la fabrication de trois vaccins de Sanofi Pasteur de dernière génération, à savoir : l’Hexavalent et le Tetravalent, deux vaccins pédiatriques permettant une protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives, ainsi que le vaccin anti grippal Tétravalent, a précisé la même source.
La capacité de production de la nouvelle unité se situe entre 10 et 20 millions de doses par an et permettra la création de 150 emplois, dont 100 hautement qualifiés dans le domaine de la biotechnologie et contribuera à la réduction de la facture d’importation des vaccins, a-t-on ajouté.
La nouvelle usine de production de vaccins sera réalisée en trois (03) années à compter de la création de la société et la signature des contrats de réalisation. Apres sa mise en exploitation, elle permettra dans un premier temps de couvrir les besoins du marché algérien pour ces vaccins, et “sera élargi à l’exportation dans un deuxième temps”, a conclu le communiqué.
Un protocole d’accord pour la création d’une société mixte pour la production de vaccins en Algérie a été signé à Alger par le groupe Saïdal, l’Institut Pasteur d’Algérie et Sanofi Pasteur, a indiqué samedi un communiqué du groupe Saïdal.
Cette société mixte, prévoit la fabrication de trois vaccins de Sanofi Pasteur de dernière génération, à savoir : l’Hexavalent et le Tetravalent, deux vaccins pédiatriques permettant une protection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives, ainsi que le vaccin anti grippal Tétravalent, a précisé la même source.
La capacité de production de la nouvelle unité se situe entre 10 et 20 millions de doses par an et permettra la création de 150 emplois, dont 100 hautement qualifiés dans le domaine de la biotechnologie et contribuera à la réduction de la facture d’importation des vaccins, a-t-on ajouté.
La nouvelle usine de production de vaccins sera réalisée en trois (03) années à compter de la création de la société et la signature des contrats de réalisation. Apres sa mise en exploitation, elle permettra dans un premier temps de couvrir les besoins du marché algérien pour ces vaccins, et “sera élargi à l’exportation dans un deuxième temps”, a conclu le communiqué.
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