Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le FMI satisfait de la politique économique du Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le FMI satisfait de la politique économique du Maroc

    Le Fonds monétaire international vient de rendre sa copie sur l’économie marocaine. L’institution se montre globalement satisfaites des réformes menées par Rabat, notamment celles décidées par Bank Al Maghrib. L’économie marocaine devrait clôturer 2017 avec 4,4% de croissance et une inflation de 0,6%.

    Les perspectives économiques marocaines à moyen termes sont considérées favorables par le Fonds monétaire international. L'institution s'attend à ce que le pays atteigne un taux de croissance de 4,5% en 2021, tout en prévenant les autorités sur les risques qui la guettent, notamment la croissance des pays avancés et émergents, les tensions géopolitiques dans la sous-région et la volatilité des marchés financiers mondiaux.

    Maintenir les réformes
    Pour que Rabat garde le cap, le FMI lui recommande de poursuivre la mise en œuvre des réformes concernant l'efficacité du marché du travail, l'accès au financement, la qualité de l'éducation, l'efficacité des dépenses publiques et d'autres améliorations du climat des affaires. Renforcer la sécurité sociale a également été identifié comme un impératif pour que le Maroc parvienne à une croissance plus inclusive.

    Le Conseil exécutif du FMI a par ailleurs, félicité les autorités marocaines pour « les politiques macroéconomiques saines et la mise en œuvre des réformes qui ont contribué à améliorer la résilience de l'économie marocaine, à améliorer les cadres de politique budgétaire et financière ou encore à accroître la diversification économique ». Le Fonds a par ailleurs salué la reprise de l'assainissement budgétaire par Rabat, qui devrait assurer la viabilité de la dette.

    Apporter de la résilience au secteur public
    Une cure d'austérité qui vise à contrôler les dépenses publiques notamment, les salaires, les biens et services, de manière à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires à moyen terme. Cet « assainissement budgétaire » devrait selon un accord entre le Maroc et le FMI bénéficier d'une approche globale des réformes fiscales, visant à élargir l'assiette fiscale et à promouvoir « une plus grande équité et simplicité ».

    Cet effort passe également par une mise en œuvre « prudente » de la décentralisation fiscale, la réforme complète de la fonction publique, le renforcement de la supervision des entreprises publiques ou encore un meilleur ciblage des dépenses sociales pour protéger en priorité les couches les plus vulnérables de la population. Du côté de l'inflation, les administrateurs s'attendent à ce qu'elle « reste probablement modérée ».

    Bank Al Maghrib, premier de la classe
    La politique monétaire « accommodante » menée par la Banque centrale marocaine devrait lui permettre selon le FMI de poursuivre le recouvrement des créances. La décision de Bank Al Maghrib de réformer son régime de taux de change a été saluée par l'institution qui estime qu'un « taux de change plus flexible et un nouveau cadre de politique monétaire, ce qui aidera l'économie à absorber les chocs externes et à rester compétitive ».

    Les experts du FMI semblent avoir décerné le titre de meilleur élève de classe à Bank Al Maghrib. « Les administrateurs notent que le secteur bancaire reste solide et bien capitalisé, mais souligne la nécessité de rester vigilant. Ils se sont félicités des efforts continus de Bank Al Maghrib pour accroître la capacité de surveillance conformément aux recommandation du Programme d'évaluation du secteur financier de 2015, notamment une supervision plus axée sur les risques et prospective ou encore des exigences de provisionnement plus strictes ».

    Cette éloge de la Banque centrale s'étend également au contrôle bancaire où elle veillerait à la bonne capitalisation des banques, limitant au passage les risques pour la stabilité financière ou encore en exerçant une étroite surveillance couplée à un « bon » approvisionnement des prêts non performants. Le FMI a également salué les limites réglementaires visant à réduire la concentration du crédit et la collaboration « renforcée » de la Banque avec les autorités de surveillance transfrontalières « pour contenir les risques liés à l'expansion des banques marocaines en Afrique ».

    Pour l'exercice en cours, le FMI table sur une croissance de 4,4% justifiée par un rebond significatif de l'activité agricole. Le taux de chômage est pour sa part passé à 10,6% au troisième trimestre 2017 (en glissement annuel), caractérisé par la hausse du chômage des jeunes qui représente 29,3%. L'inflation devrait s'établir à 0,6% à fin 2017, grâce à la baisse des prix des produits alimentaires. Les bonnes performances de l'exportation de produits alimentaires et de phosphate et dérivés ont permis au Maroc d'améliorer son déficit du compte courant qui s'est stabilisé à 3,9% du PIB et à maintenir ses réserves en dives à près de 6 mois d'importations


    la Tribune Afrique

  • #2
    :smily50:chapeau...chapeau bas mais chapeau..entre le satisficit de l'UE sur les droit de l'homme et les lauriers du FMI...trop de fleur..plus ou les mettre

    Commentaire


    • #3
      L’économie marocaine devrait clôturer 2017 avec 4,4% de croissance et une inflation de 0,6%.
      L'inflation, je ne sais pas mais la croissance c'est vraiment mal barré. La faute à la pluie.

      Commentaire


      • #4
        jawzia
        Il pleut à seaux en ce moment au Maroc et les agriculteurs sont très content et annoncent une année prometteuse.
        A Berkan, la production des délicieuses clémentine, 2,5 à 3 Dh le kilo, va avoisiner les 270 000 tonnes et elle peut être maintenant exportable même aux USA.
        Il ne faut pas s'inquiéter, ce n'est pas le paradis mais ce n'est pas l'enfer n'en plus.

        Commentaire


        • #5
          Le satisfecit du FMI s’apparente a"tous flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute".


          Maintenir les réformes
          Pour que Rabat garde le cap, le FMI lui recommande de poursuivre la mise en œuvre des réformes concernant l'efficacité du marché du travail, l'accès au financement, la qualité de l'éducation, l'efficacité des dépenses publiques et d'autres améliorations du climat des affaires. Renforcer la sécurité sociale a également été identifié comme un impératif pour que le Maroc parvienne à une croissance plus inclusive
          En gros c'est bien ce que vous avez fait,mais ce n'est pas assez.
          "marché du travail, l'accès au financement, la qualité de l'éducation, l'efficacité des dépenses publiques et d'autres améliorations du climat des affaires".
          Rien que ca.
          L’Algérie devrait regarder de très pres ce que le FMI demande a un pays qui est déjà très avancé dans l’économie de marché pour accélérer les reformes structurelles pendant qu'on peut se le permettre avec les reserves de change.
          Je ne vous dit pas si on tombe entre le mains (crocs)de cette institution avec notre économie etatique.

          Commentaire


          • #6
            annabideparis le FMI lui recommande

            Je ne suis pas un aficionado du FMI et ce n'est pas à ce dernier qu'il faut obéir mais le primordiale c'est l'action des pourris s'ils veulent faire quelques choses, l'éducation, le travail, la santé, c'est élémentaire après on peut spéculer comme certains sur la pluie, l'inflation, la croissance ce n'est que de la littérature très adulé par certains qui trouvent toujours à dire, même à 15% de croissance:22:.

            Commentaire


            • #7
              annabideparis le FMI lui recommande
              azed164,
              Tu le sais comme moi que "recommander" pour le FMI veut dire exécuter.
              Le satisfecit ne peut être obtenue que si leurs recommandations sont suivis a la lettre.

              Maintenant sur l'action,je suis d'accord que ce n'est pas au FMI de dire qu'il faut des reformes pour l'education,la sécurité social etc....Sauf que si demain on(j’utilise exprès le on)a besoin de financement,ces reformes nous seront imposes plus durement encore.

              Commentaire


              • #8
                spéculer comme certains sur la pluie, l'inflation, la croissance ce n'est que de la littérature
                Du tout. La croissance "tombe" du ciel et 40% des actifs sont directement concernés.

                Et puis si tu penses que des barrages avec des taux de remplissage à parfois moins de 10% de leur capacité (et une moyenne nationale à 35%) c'est de la littérature ... ma foi, ainsi soit-il.

                Commentaire


                • #9
                  jawzia
                  Je t'ai répondus sur ça "la croissance c'est vraiment mal barré. La faute à la pluie" ce que tu as avancé et j'y vois une réjouissance:22:.
                  Après, il n' y a pas que l'agriculture, un peu d'industrie que tu démonte à longueur de journée, du tourisme....ben oui tu vas me sortir le hach

                  La croissance "tombe" du ciel et 40% des actifs sont directement concernés
                  Eh oui, dieu a distribué, ceux qui scrute le ciel et ceux qui font du forage de la terre; au choix.

                  Commentaire


                  • #10
                    délicieuses clémentine....
                    Personnellement je trouve les clémentines et oranges marocaines, les pires comparées à celles d'Espagne et d'Afrique du Sud, on dirait cueillies la saison passée.

                    C'est vrai on les trouve dans presque tous les commerces et grandes surfaces.
                    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

                    Commentaire


                    • #11
                      Abdallah
                      Je ne parle pas des clémentines qu'on achète en Europe....les clémentines au bled, c'est complètement autre chose.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X