En ces heures placées sous le signe de la modernité et de l’entertainment, Riyad n’est pas encore Los Angeles et ne s’est pas doté d’un Walk of Fame parsemé d’étoiles scintillantes, mais l’idée pourrait fort bien faire son chemin dans les allées du pouvoir, surtout après avoir déroulé le tapis rouge devant John Travolta…
Qui l’eût cru ? Une star arrivée tout droit d’Hollywood, l’usine à fabriquer des blockbusters standardisés où les musulmans ont systématiquement le mauvais rôle, pour célébrer en fanfare la réouverture des salles de cinéma au pays du wahhabisme !
On n’est pas au bout de nos surprises avec une Arabie saoudite entrée de plain-pied dans l’ère de la réforme, sous l’impulsion du prince héritier Mohammed bin Salman, et qui a instauré depuis peu une Haute Autorité du divertissement, manifestement peu hostile à une certaine américanisation de sa culture, des salles obscures et des esprits. Des esprits en surchauffe ou en joie, c’est selon, à la perspective de voir une vedette américaine en chair et en os.
Alors que John Travolta foulera le sol saoudien pour la première fois de sa vie afin d’y fêter la fin de la disgrâce du septième art et de participer, en guest-star, à une conférence au cours de laquelle ses fans pourront lui poser des questions sur sa carrière et son œuvre, on reste pantois devant l’extraordinaire indulgence dont fait preuve le royaume du rigorisme religieux envers une célébrité accusée de harcèlement sexuel, dans le sillage sordide de l’affaire Weinstein.
source Oumma
Qui l’eût cru ? Une star arrivée tout droit d’Hollywood, l’usine à fabriquer des blockbusters standardisés où les musulmans ont systématiquement le mauvais rôle, pour célébrer en fanfare la réouverture des salles de cinéma au pays du wahhabisme !
On n’est pas au bout de nos surprises avec une Arabie saoudite entrée de plain-pied dans l’ère de la réforme, sous l’impulsion du prince héritier Mohammed bin Salman, et qui a instauré depuis peu une Haute Autorité du divertissement, manifestement peu hostile à une certaine américanisation de sa culture, des salles obscures et des esprits. Des esprits en surchauffe ou en joie, c’est selon, à la perspective de voir une vedette américaine en chair et en os.
Alors que John Travolta foulera le sol saoudien pour la première fois de sa vie afin d’y fêter la fin de la disgrâce du septième art et de participer, en guest-star, à une conférence au cours de laquelle ses fans pourront lui poser des questions sur sa carrière et son œuvre, on reste pantois devant l’extraordinaire indulgence dont fait preuve le royaume du rigorisme religieux envers une célébrité accusée de harcèlement sexuel, dans le sillage sordide de l’affaire Weinstein.
source Oumma
Commentaire