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Bitcoin, Ether, Ripple, Litecoin... les 7 cryptomonnaies à connaître

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  • Bitcoin, Ether, Ripple, Litecoin... les 7 cryptomonnaies à connaître

    Le Bitcoin suscite un engouement sans précédent. Mais cette cryptomonnaie est loin d'être la seule : on en dénombre plus de 3000.

    Il existe en effet des milliers de monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d'euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l'or, puisqu'une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l'Ethereum est ainsi comparé à l'argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s'est enclenchée dans l'univers des cryptomonnaies pour s'imposer parmi les incontournables. Petit tour d'horizon.

    Bitcoin

    Le Bitcoin est la star des cryptomonnaies, la seule à s'être faite connaître du grand public. Crée en 2008, elle fêtera déja ses dix ans en 2018. Son inventeur, Satoshi Nakamoto, reste mystérieux. On ne sait pas s'il s'agit d'une personne ou d'un groupe de personne, et le milliardaire Elon Musk a récemment nié être derrière cette identité.

    Le Bitcoin, comme toutes les autre cryptomonnaies, repose sur la technologie du blockchain. Il s'agit d'une technologie de stockage et de transmission d'informations, fonctionnant sans organe central de contrôle. Lorsque deux utilisateurs échangent de la monnaie cryptée, ils sont donc les deux seul à avoir accès à la transaction, ce qui représente un avantage certain en termes de sécurité. Une blockhain peut être comparée à un livre de comptes, puisque l'intégralité des transactions y sont listées, ce qui la aussi permet de garantir la sécurité des transactions.

    Comme s'il s'agissait d'une matière première, et contrairement aux devises traditionnelles, le nombre de Bitcoin en circulation est limité. Au final, vers 2140, la création de Bitcoin sera stoppée, et on comptera alors 21 milions d'unités.

    En atteigant la barre des 10.000 dolllars, le Bitcoin a attiré l'attention des médias traditionnels, du monde de la finance traditionnel, et du grand public. Nombre d'obervateurs ont alors pointé le risque d'éclatement de la bulle. Mais après une chute - relative - liée en partie au fait que les sites de transactions ont planté en raison d'une trop grand affluence, le Bitcoin est remonté, semblant se diriger vers les 20.000 dollars.

    Nombre de spécialistes des monnaies cryptées pointent d'ailleurs le fait que les prédictions d'éclatement de la bulle avaient déja été faites quand le Bitcoin a passé la barre des 100 dollars, des 1.000 dollars, des 5.000 dollars, etc... Et certains, comme le fondateur du Parti Pirate Rick Falkvinge, désormais investi dans les monnaies cryptées, estiment que le Bitcoin pourrait un jour passer la barre du million de dollars.

    Certains estiment également que le Bitcoin pourrait un jour remplacer le dollar, qui avait lui-même remplacé l'or, comme étalon des transactions internationales.

    Des améliorations considérables seraient à venir en termes de rapidité et de coût des transacitons, ce qui pourrait encore faire grimper le cours du Bitcoin.

    Ethereum

    Ethereum et sa monnaie, l'Ether, est bien installé à la deuxième place des cryptomonnaies les plus populaires, derrière Bitcoin.

    Ethereuma été mise au point dès 2013 par un informaticien russo-canadien âgé à l'époque de 19 ans, Vitalik Buterin. Lancé le 30 juillet 2015, l'Ethereum, la plate-forme qui supporte l'Ether, a connu une forte augmentation de sa valeur depuis mars 2017, passant la barre des 500 dollars en même temps que le Bitcoin passait les 10.000 dollars.

    La force de l'Ethereum, par ailleurs comparable au Bitcoin, repose sur sa blockhain, la technologie sur laquelle il est basé. Celle-ci permet de réaliser des «smart contracts», ou contrats intelligents. Certains estiment que cela pourrait être encore plus révolutionnaire que l'intelligence artificielle, en modifiant et en améliorant radicalement la façon dont s'opèrent toutes les transactions. La blockchain d'Ethereum pourrait ni plus ni moins remplacer les notaires, avocats ou autres en jouant le rôle de «tiers de confiance» lors d'une transaction, et en mettant en quelques secondes en place des contrats sans failles, de manière bien plus efficace qu'un humain.

    Litecoin

    Basé sur la technologie Bitcoin, le Litecoin est l'une des cryptomonnaies les plus populaires avec les deux précédentes, étant comme ces deux-là prise en compte par la plateforme d'échanges Coinbase, la plus populaire actuellement.

    Crée en 2011 par Charles Lee, un ancien employé de Google, qui est parti du code source de Bitcoin (en open source), pour mettre au point son propre code, le Litecoin est une cryptomonnaie distribuée sous licence libre.

    Le blockchain sur lequel est basé le Litecoin a ainsi été amélioré par rapport à celui du Bitcoin. Cela a notamment permis d'accélérer le processus de vérification et donc d'augmenter la rapidité des transactions, supérieure actuellement à celle de ses concurrents. Et les frais de transaction sont bien plus faibles que ceux du Bitcoin. Le Litecoin est ainsi particulièrement destiné aux transactions quotidiennes.

    Comme le Bitcoin et la plupart des cryptomonnaies, le Litecoin sera produit dans un nombre limité. Le taux d'émission suit une série géométrique qui diminue de moitié tous les 840.000 blocs, et atteindra à terme 84 millions de Litecoins.

    Le Litecoin a connu récemment une forte progression, valant désormais plus de 300 euros.


    IOTA


    Si l'Ether est tournée vers les «smart contracts», l'IOTA (ou MIOTA) est lui lié aux objets connectés, à «l'internet des objets» (Internet of things, en anglais), que certains qualifient de «quatrième révolution industrielle».

    Crée en 2015 par David Sonstebo, Sergey Ivancheglo, Dominik Schiener et Dr. Serguei Popov, IOTA est basée sur une technologie qui permet les transactions sans frais et instantanées entre les machines dans l'environnement de l'internet des objets.

    Contrairement au Bitcoin et à la plupart des cryptomonnaies, les unités de IOTA existent déja (2.779.530.283 au total), et la devise ne repose donc pas sur le système de minage (création d'unités via des ordinateurs, ndlr).

    L'IOTA se différencie également des autres cryptomonnaies par le fait qu'il ne repose pas sur la technologie du blockchain, évoquée plus haut. Il est basé sur la technologie Tangle, entièrement décentralisée, qui permet les transactions sans frais, sécurisées, et instantanées.

    Les applications sont nombreuses. L'IOTA permettant les micro-transactions puisqu'il n'y a pas de frais, de nombreuses compagnies, et notamment les petites entreprises, les commerçants pourraient s'y intéresser. La technologie Tangle sur laquelle repose le IOTA peut aussi être utilisée pour transférer des données, peut s'appliquer pour mettre en place les votes électroniques, ou encore servir de base à des messageries cryptées.

    L'IOTA pourrait également être mis en place dans le domaine de l'économie partagée. On peut ainsi imaginer à Paris des Vélib' fonctionnant avec cette technologie, mais toutes sortes d'objets connectées pourraient ainsi être partagés.

    L'IOTA a connu un engouement récent son cours passant en moins d'une semaine de quelques centimes à plus de 3 dollars l'unité. Cet intérêt s'explique par l'annonce d'un partenariat avec des entreprises majeures comme Microsoft, Samsung, Cisco ou encore Volkswagen.


    Moner

    Crée en 2014, Monero (qui signifie «pièce» en esperanto) ne repose pas sur le code de Bitcoin mais sur la technologie cryptonote. Celle-ci est plus sûre, garantit l'anonymat à ses usagers (le montant des transactions est également impossible à voir de l'extérieur) et surtout est évolutive, ce qui garantit qu'elle pourra supporter l'augmentation prévue du volume de transactions dans les années à venir.

    L'alorythme qui gère le minage de Monero est également décrit comme supérieur à celui du Bitcoin par nombre d'utilisateurs, puisqu'il permet aux particuliers de miner sans problème. Monero repose ainsi largement sur la communauté qui le supporte.

    NEO

    Certains qualifient NEO «d'Ethereum chinois». Fondé par Da Hongfei, NEO se place comme également IOTA, sur le secteur de la «smart economy» ou «économie intelligente». «Nous espérons que la plateforme pourra être utilisé dans différents scénarios comprenant une interface utilisateur («front end scenarios») , comme des portefeuilles d’actifs numériques, des forums, des systèmes de vote, de gestion de profil et des applications mobiles. la plate-forme dispose également d’une API ouverte qui peut être utilisée pour intégrer NEO à une autre architecture logiciel», a expliqué Da Hongfei.

    NEO semble amené à dépasser les frontières de la Chine pour s'imposer au niveau mondial. Même l'interdiction des cryptomonnaies par la Chine n'a pas semblé l'affecter.

    Par rapport à l'Ethereum, NEO présente quelques atouts, en supportant notamment de multiples supports de programmation informatique, ce qui doit permettre a de nombreux nouveau développeurs de participer. Pour simplifier, il s'agit d'un système plus ouvert, qui doit permettre de stimuler l'innovation.

    Ripple

    Ripple a connu une forte croissance mi-décembre, détrônant Bitcoin Cash sur le podium des cryptomonnaies les plus populaires, derrière le Bitcoin et Ethereum. Le Ripple a la sépcificité d'avoir le soutien des banques : UBS, UniCredit ou encore Santander utilisent déja sa blockchain, qui permet de transférer des fonds sans frais.

    Rejetée par les «geeks» et les «cypherpunks», qui défendent les libertés individuelles et les monnaies cryptées comme solution pour sortir de l'ornière des institutions financières et des Etats, le Ripple semble promis à un bel avenir grâce au soutien des banques.

    CNEWS
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