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Dites, pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie pour son plan du développement du Gaz ?

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  • Dites, pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie pour son plan du développement du Gaz ?

    Plan gazier marocains: Rendez-vous raté pour 2021 !

    Le Plan de développement du gaz naturel liquéfié est très en retard. Sa première phase «Gas to Power», dont la mise en service était initialement programmée pour 2021, est vraisemblablement compromise. Les infrastructures gazières attendues à cette échéance ne peuvent pas être prêtes : le marché qui devait être attribué avant mars 2017 ne le sera qu'en 2018 et les travaux prendront au moins 48 mois.
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    Les délais n’ont finalement pas été tenus pour le projet de gaz naturel liquéfié (GNL). La feuille de route du ministère de l’Énergie pour le développement de l’utilisation du GNL à partir de 2021 accuse en effet des retards. L’échéancier arrêté, tel que dévoilé fin 2014, indique que la construction des infrastructures gazières devait démarrer en octobre 2017 pour une mise en service en 2021. Ces infrastructures entrent dans le cadre du projet Gas to Power, qui constitue la première composante du plan de développement du GNL. L'objectif du Gas to Power est de réaliser, pour un investissement de 4,6 milliards de dollars, les infrastructures gazières et électriques destinées aux besoins de production d’électricité.

    En 2014, le gouvernement avait confié à l’Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), l’un des grands architectes du plan gazier, la mise en œuvre de cette première phase, en associant des partenaires privés. L'Office avait alors lancé en décembre 2015 un appel à manifestation d’intérêt (AMI) invitant les sociétés opérant dans les domaines relevant des activités du «Gas to Power», à exprimer leur intérêt et confirmer leurs intentions et capacités à développer, concevoir, financer, construire, exploiter et maintenir ce projet. Suite à cet AMI, l’ONEE avait reçu 93 offres de sociétés nationales et internationales de différents pays. L'adjudicataire de ce marché n'est toujours pas connu. Alors qu'il devait être désigné avant mars 2017, il ne le sera finalement qu’en 2018. Sachant que la durée des travaux de construction est estimée à, au moins, 48 mois pour les terminaux de regazéification et de stockage du GNL, prévus à Jorf Lasfar, et 36 mois pour la jetée maritime au port de Jorf Lasfar et le gazoduc, il est tout simplement impossible de respecter la date de 2021.


    Anas Raisuni, directeur général de Sener Maroc, confirme notre constat : «Le Maroc ne dispose pas de temps suffisant pour construire une centrale onshore de regazéification». Raisuni a fait cette déclaration lors d’une rencontre organisée le 7 novembre à Casablanca sur la stratégie gazière du pays. Le temps presse, selon lui, parce qu’en 2021 expirera la convention Algérie-Europe pour le transit du gaz algérien via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Le Maroc l'utilise moyennant une redevance en nature sur le passage du GME mis en service en novembre 1996 pour acheminer le gaz algérien vers l’Espagne via le Maroc. Cette redevance a permis au Maroc d’installer sa première centrale à cycle combiné de 384 MW à Tahaddart (Nord), opérationnelle depuis 2005, et la centrale thermosolaire de Aïn Beni Mathar (Oriental) de 472 MW, mise en service en 2010. De même, un accord pour la livraison de gaz naturel au Maroc a été signé en juillet 2011 à Alger entre le groupe public algérien des hydrocarbures Sonatrach et l’ONEE. Ce contrat, qui porte sur la livraison de 640 millions de m3 de gaz algérien par an sur une durée de dix ans, expirera également en 2021.

    À ce jour, le Maroc n’a pas encore choisi son futur fournisseur en gaz naturel. Des «discussions non engageantes» ont été, néanmoins, déjà entreprises avec une vingtaine de fournisseurs de GNL, en vue de s’enquérir des possibilités de sécuriser les besoins du pays en gaz à partir de 2021, sur la base du business plan initial qui prévoit donc des infrastructures gazières onshore. Ces besoins atteindraient environ 5 milliards de m3 par an à l’horizon 2025. Afin de relever ces défis, le ministère de l’Énergie prévoit-il un réajustement de la feuille de route ou un plan d’accélération de la stratégie gazière ? Contacté par le Matin Eco, le Département n’a pas souhaité commenter. La solution ? Pour Anas Raisuni, la solution intermédiaire et qui pourrait donner de la flexibilité au projet marocain est le Floating Storage Regasification Unit (unité flottante de stockage et de regazéification du GNL) : FSRU. «Cette solution pourrait répondre aux besoins immédiats, tout en préparant la solution onshore pour la stratégie gazière sur le long terme», estime-t-il.
    Dernière modification par GLP, 17 décembre 2017, 05h21.
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  • #2
    Octobre 2010

    Le plan gazier élaboré en 2003, qui visait à porter à 20% en 2020 (contre 4% actuellement) la contribution de ce combustible dans la production d’énergie, n’a effectivement jamais pu être mis en place. Aujourd’hui, le voilà remis sur le tapis avec l’annonce, en mai dernier, dela signature d’une convention entre le holding royal SNI et le groupe Akwa pour la mise en place d’un terminal portuaire de traitement de gaz naturel liquéfié (GNL). Nuance, apportée par ce haut patron qui a fait une bonne partie de sa carrière dans le domaine de l’énergie : Depuis sept ans, les études se suivent et se ressemblent, sans aucun résultat concret”.

    En effet, en février 2006 déjà, une convention quasi identique avait été signée entre le ministère de l’Energie, Akwa Holding, l’Office national de l’électricité (ONE) et la raffinerie La Samir. Les études étaient même finalisées et un projet ficelé avait été déposé au gouvernement. Quelques mois plus tard, la proposition du consortium avait été définitivement enterrée par la ministre de l’Energie, Amina Benkhadra. “Dans ce plan d’équipement, il n’y avait aucune assurance sur la disponibilité du gaz.

    Nous ne pouvions pas le bâtir sur des capacités en gaz dont l’approvisionnement n’était pas garanti”, a déclaré la ministre à la presse, en janvier 2009. Ainsi, ce sont les sources d’approvisionnement qui poseraient problème. Pourtant, l’un des plus grands exportateurs au monde de gaz naturel n’est autre que le voisin algérien. Une bonne partie de son gaz acheminé vers l’Europe passe d’ailleurs par un gazoduc qui traverse le territoire national. ...

    Ghilès livre même des révélations croustillantes sur les détails des tractations entre les deux pays. “Ces négociations aboutirent au début des années 1990 à un accord pour construire le gazoduc Pedro Duran Farrell. Le Maroc a commis néanmoins deux maladresses : la première fut d’insister pour obtenir des royalties de 7% du flux de gaz ( la Tunisie avait accepté 5,5% pour le gazoduc Enrico Mattei qui reliait l’Algérie à l’Italie depuis 1983) ; la seconde fut de refuser une participation de l’Algérie au capital de la partie sous marine du nouveau gazoduc, alors que tel était le cas pour la partie sous-marine du gazoduc Enrico Mattei. En plus, le Maroc, qui s’était initialement engagé à acheter 1 milliard de mètres cubes de gaz algérien par an au-delà des royalties, a retiré cette offre juste avant la signature du contrat”.

    Le royaume avait donc la possibilité dès le début des années 1990 de sécuriser son approvisionnement en gaz naturel en signant le contrat avec les Algériens. Mais quelques mois seulement après le lancement des travaux de ce pipeline de 1400 kilomètres de longueur (dont 548 au Maroc), les relations entre les deux pays se sont à nouveau détériorées. Conséquence : le gaz est devenu non grata dans le bouquet énergétique du royaume, afin de ne pas se retrouver dépendant vis-à-vis de l’Algérie. Même pour les droits de passage, le Maroc va pendant longtemps préférer les encaisser en devises plutôt qu’en nature. Ce n’est qu’en 2005, avec la finalisation de la centrale électrique de Tahaddart, que l’on a commencé à se servir modestement du pipeline Maghreb-Europe qui traverse notre territoire.

    Aujourd’hui encore, les deux pays se regardent toujours en chiens de faïence. L’Algérie préfère contourner le sol marocain pour renforcer sa capacité de transport vers l’Espagne via l’installation d’un gazoduc maritime Medgaz (opérationnel dans quelques semaines). Le Maroc, de son côté, préfère miser sur l’importation de gaz liquéfié, d’où ce nouveau projet de terminal portuaire. “Le Maroc a tout intérêt à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et diversifier ses approvisionnements. Mais écarter définitivement un accord commercial avec l’Algérie ne serait pas forcément à son avantage, explique notre expert. Puiser directement dans le gazoduc est une option nettement moins coûteuse que d’importer du gaz liquéfié avec toute la logistique de transport, les installations pour la transformation et la distribution qui vont avec”. En effet, le projet de terminal gazier récemment réactivé par SNI et Akwa devrait coûter plus d’un milliard de dollars, pour une entrée en service en 2016. Inchallah !


    Dernière modification par MEC213, 17 décembre 2017, 04h13.

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    • #3
      Ça fait longtemps que le maroc a renoncé à son indépendance énergétique.

      Tout ce qui lui reste à faire c'est pondre des lois pour encadrer cette dépendance.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie pour ?
        C'est la faute de Bourguiba.



        Sinon l'article publié par le Matin.ma ne se pose pas cette question. Le titre de l'article est Plan gazier Rendez-vous raté pour 2021 ! Il n'est nullement question dans l'article de coopération avec l'Algérie pour le plan marocain du développement du gaz.

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        • #5
          Envoyé par Hackimcasa
          Sinon l'article publié par le Matin.ma ne se pose pas cette question. Le titre de l'article est Plan gazier Rendez-vous raté pour 2021 ! Il n'est nullement question dans l'article de coopération avec l'Algérie pour le plan marocain du développement du gaz.
          je ne vois pas ce qui t'a laissé entendre que le titre du topic serait un titre de l'article de Matin ? tu penses que c'est dans la suite de la guerre par floods d'articles interposés ?

          C'est quoi l'idée cette fois Hackimcasa ? je m'abstiendrai bien de développer en guise de bonne foi, et je t'invites à nouveau à être moins ... Soldat. ou du moins, à être sélectif dans les topic ou tu guerroies. ça devient ridicule et fortement contre-productif, surtout me concernant.

          C'est exactement ce que ça en a l'aire: une question de GLP, en titre d'un topic sur forum FA, qui en donne le sujet qu'il a crée, et dont il illustre l'objet de débat par l'article du matin.

          et si ça ne te suffit pas, le titre originale est présent dans le sujet bien en gras: Plan gazier marocains: Rendez-vous raté pour 2021 ! houfff, j'y ai échappé belle: y'a pas complot !

          et on a bien droit, non c'est plutôt mieux, de donner un titre à son poste selon le thème qu'on aimerait y développer. ce n'est pas parce que le matin n'a pas posé cette question qu'on doit "circuler, y'a rien à voir"

          C'est la faute de Bourguiba.
          Tu peux développer ? ça sera beaucoup plus consistant et constructif.
          Dernière modification par GLP, 17 décembre 2017, 12h47.
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          • #6
            La réponse n'a pas besoin d'etre posée, tellement sa reponse est triviale.
            l'algerie des généraux est un régime belliqueux qui ne connait pas de pragmatisme économique.

            Aucune chance de constituer un partenaire fiable pour le Maroc, dans quelconque domaine que ce soit.

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            • #7
              le Maroc ne peut pas se permettre d'être otage des caporaux, Bourguiba l'a compris mais trop tard

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              • #8
                @GLP, ton titre peut induire en erreur. Il peut faire croire que c'est l'auteur de l'article qui se pose la question du pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie pour son plan de développement du GPL. Ta question, tu aurais pu la poser à la fin de l'article.

                Le Maroc et les marocains ne font pas confiance au régime algérien. Pour tous les marocains c'est un régime non fiable. On ne peut en aucun cas lui faire confiance.

                Pourquoi c'est la faute de Bourguiba ? C'est à cause de sa célèbre phrase: goulna klima sabahna fi dlima. Boumédienne, sur un coup de tête, avait plongé la Tunisie dans l'obscurité après lui avoir coupé l’électricité. Un coup de tête comme celui de 1975 ou il a décidé de déporter tous les marocains qui vivaient en Algérie, souvent depuis plusieurs générations (la fameuse Marche Noire).

                Comment après ça faire confiance à un régime qui fonctionne aux coups de tête et coopérer avec lui dans un secteur aussi vital pour le Maroc que le GPL ?
                Dernière modification par hakimcasa, 17 décembre 2017, 16h29.

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                • #9
                  C'est un peu "langue de bois" insensée Agadiri , les émiratis, français, américains ......ect auraient tous eu tord de faire affaire avec l'Algérie des généraux, et aucun d'eux ne s'est rendu compte de la faillite de son régime à part le Maroc ?

                  Envoyé par Agadiri
                  Aucune chance de constituer un partenaire fiable pour le Maroc, dans quelconque domaine que ce soit.
                  Pourtant, le gazoduc par exemple a bien passé par le Maroc, y aurait eu une pression pour le lui faire "accepter" en dépit de sa conviction quant au régime algérien ?
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                  • #10
                    Hackimcasa:

                    Envoyé par Hackimcasa
                    @GLP, ton titre peut induire en erreur. Il peut faire croire que c'est l'auteur de l'article
                    Non du tout: ça n'induira en erreur que les guerrier par article interposés. où ceux qui ne sont intéressé que par la quantité de littérature de presse positive/négative postée, sans autre consistance quant au fondement de leurs opinions (c'est généralement qui pondent le plus d'article d'ailleurs).

                    Le "normal" dans une discussion, c'est que le titre donne une idée du contenu du topic, et non du contenu de l'article de presse. quand quelqu'un est intéressé par le titre et le sujet qu'il aborde, il prendra connaissance de l'article/développement et du titre de celui-ci quand c'est pertinent. c'est devenu le monde à l'envers à force de flooder sur le forum.

                    Il peut faire croire que c'est l'auteur de l'article qui se pose la question du pourquoi le Maroc ne coopère pas avec l'Algérie
                    Que ce soit l'article qui pose la question ou un forumeur, ça change quoi au fond de la question elle même qui invite à y répondre et développer à son sujet ? rien. donc ta remarque est superflue quand bien même il y aurait confusion.

                    Ta question, tu aurais pu la poser à la fin de l'article.
                    Non, elle est là où elle doit être: c'est le titre du topic pardi !

                    C'est à toi de changer de conception biaisée de ce qu'on "fait" ici: ce n'est pas des guerres d'articles de presse, mais débat et échange de réflexions propres aux participants. le titre, exprime ce qu'on pense, et si jamais on met un article de presse, ça ne sera que dans le cas où celui ci nous sied et coïncide avec nos pensés.

                    Cessons cette broderie maintenant si tu veux bien.
                    Dernière modification par GLP, 17 décembre 2017, 13h14.
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                    Commentaire


                    • #11
                      Décembre 2014

                      Le ministre marocain de l’Énergie a dévoilé la feuille de route du plan national de développement du gaz naturel liquéfié dédié à la production d’électricité. La première phase de ce plan, qui tourne le dos au gaz algérien, prévoit un investissement de 3,7 mrds€.
                      Le Maroc annonce qu’il va investir 3,7mrds€ d’ici à 2025 pour produire 2 700 MWh grâce au gaz naturel. Il entend réduire sa dépendance au charbon et au pétrole et répondre à une demande en énergie électrique qui devrait croître de 6,1% à 6,2% par an entre 2014 et 2025, selon les estimations du ministère.

                      Rabat prévoit de construire

                      - Une jetée adaptée dans le port de Jorf Lasfarpour 479,7 M€
                      - Une usine de regazéification pour 639,6 M€
                      - Une infrastructure de stockage pour 319,8 M€.
                      - Plusieurs centrales à cycle combiné au gaz seront également construites pour le convertir en électricité moyennant un investissement de 1,8 mrd€.

                      Selon les premiers éléments présentés par le ministre, quatre nouvelles centrales à cycle combiné au gaz devraient produire chacune 600 MWh. Deux seront installées à Jorf Lasfar et deux autres seront installées sur l’un des sites retenus : Dhar Eddoum, Oued El Makhazine ou El Wahda... Deux turbines à gaz, à Mohammedia et Kenitra, seront transformées et permettront de produire 150 MWh chacune.

                      Un gazoduc de 400 km reliera toutes ces centrales entre elles sur un axe nord-sud connecté au GME (Gazoduc Maghreb Europe) pour un investissement de 479,7 M€. Le Maroc prévoit donc de faire avec le gaz ce qu’il entreprend avec l’éolien et le solaire : développer toute une filière et en obtenir progressivement la maîtrise.

                      «Le gaz acheté à d’autres pays que l’Algérie sera nécessairement beaucoup plus cher en raison du transport - sans compter les infrastructures portuaires et l’usine de regazéification qu’il faudra construire - mais c’est là le prix que donne aujourd’hui le Maroc à sa sécurité énergétique dans le climat de défiance profond qu’il entretient avec l’Algérie », explique Francis Ghilès.

                      Le risque que l’Algérie suspende ses livraisons de gaz vers le Maroc demeurent pourtant quasi-nuls. « Depuis les débuts, en 1964, l’Algérie n’a jamais interrompu un seul contrat. Alors le Maroc peut estimer que sa situation est particulière et présente plus de risque, mais il existe différentes façons de s’en prémunir efficacement. En impliquant une troisième institution ou pays, dans un contrat de livraison de gaz, le Maroc pouvait s’assurer que l’Algérie ne puisse pas suspendre ses livraisons sans causer de tort à ce troisième acteur », explique Francis Ghilès.

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                      • #12
                        Quand le roi est allé à la tribune de l'union africaine pour dire que l'esprit même de la construction maghrébine est mort , c'est une phrase qui a ete très peu commenté mais elle est fondamentale
                        Le roi postule que dans un horizon humainement visible ,la coopération entre Maroc et Algérie restera au point mort
                        C'est triste mais je pense qu'il fait le bon diagnostic

                        On se retrouve dans la situation ou mise à part quelques aigris et nolife ,tous le monde sait que chacun de son côté ,les deux pays seront plus faible ...mais il n'y a pas d'autres solutions

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                        • #13
                          Hackimcasa:
                          Pourquoi c'est la faute de Bourguiba ? C'est à cause de sa célèbre phrase: goulna klima sabahna fi dlima. Boumédienne, sur un coup de tête, avait plongé la Tunisie dans l'obscurité après lui avoir coupé l’électricité. Un coup de tête comme celui de 1975 ou il a décidé de déporter tous les marocains qui vivaient en Algérie, souvent depuis plusieurs générations (la fameuse Marche Noire).
                          Pour le Maroc, j'ai entendu parler de cette affaire sur ce forum, mais pour la Tunisie, je n'en savais rien, Merci. (voilà un bel exemple du fruit d'être constructif).

                          Le Maroc et les marocains ne font pas confiance au régime algérien. Pour tous les marocains c'est un régime non fiable. On ne peut en aucun cas lui faire confiance.
                          Il s'agit donc d'un blocage émotionnel ? parce que le pragmatisme justement (qui ferait défaut chez les algériens) ne décide pas de couper les ponts par manque de confiance, mais bien au contraire: d'en construire avec l'idée bien présente de les baliser.

                          Par exemple, le Maroc peut réduire sa consommation de Charbon qu'il importe en la substituant par le Gaz algérien qui passe sur son territoire (quasiment bon marché), et dés qu'il y a bobo, il commande un contingent de charbon (les centrales pouvant être alimentées par les deux). il gagnera sur toute la ligne sans aucune "dépendance".

                          C'est le même pragmatisme qui fait que Lafarge a traité avec Daesh ($$ contre maintien d'activité). l'exemple parfait qui illustre la non nécessité de confiance ni des bons sentiments, rien que l’intérêt décide. et l’intérêt du Maroc est clairement évident dans l'option algérienne. d'où ma question...

                          Comment après ça faire confiance à un régime qui fonctionne aux coups de tête et coopérer avec lui dans un secteur aussi vital pour le Maroc que le GNL ?
                          Il n aura pas fallu plus que l’état actuel des choses: le Maroc se sert bien du gazoduc qui passe sur son territoire. il n'est question que d'augmenter les volumes. et si jamais y'a bobo, c'est l'Algérie qui en sera la plus perdante dans l'affaire, sur un sujet aussi fondamentale que sa réputation dans son marché vitale du Gaz/Pétrole.

                          Envoyé par TIZ
                          .mais il n'y a pas d'autres solutions
                          Si, il y a plusieurs solutions pratiques TIZ. il s'agit plus d'absence de volonté/humeur à les considérer pour le Maroc dans le cas de ce sujet ici.
                          Dernière modification par GLP, 17 décembre 2017, 13h38.
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                          • #14
                            Pour répondre à la question ,c'est qu'il n'y a plus de confiance entre les deux pays tellement il y a des contentieux entretenus,il faut peut être attendre une autre génération libre du poids de l'histoire entre les deux régimes

                            Commentaire


                            • #15
                              Pour répondre à la question ,c'est qu'il n'y a plus de confiance entre les deux pays tellement il y a des contentieux entretenus,il faut peut être attendre une autre génération libre du poids de l'histoire entre les deux régimes
                              On ne peut pas faire confiance a un régime qui a plongé un pays dans l'obscurité sur un coup de tête, le Maroc a raison de ne pas faire confiance aux caporaux

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