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Faute de commandes, Alstom risque de quitter l’Algérie

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  • Faute de commandes, Alstom risque de quitter l’Algérie

    Après des années fastes, Alstom risque de quitter l’Algérie plutôt que prévu. La société française, spécialisée essentiellement dans la construction de rames pour le transport ferroviaire a commencé, depuis quelques mois, à réduire ses effectifs. Et faute de nouvelles commandes publiques, la société française risque carrément de quitter le pays dès l’achèvement des projets en cours.

    Selon une source de l’intérieur de la compagnie, il n’y a plus de « carnet de commandes à long terme ». Comme ebaucoup d’autres entreprises, Alstom subit de plein fouet la crise économique que subit l’Algérie depuis 2014. La société qui a déjà équipé 5 tramways déjà en activité –le 6eme, celui de Mostaganem est toujours en travaux mais ses rames sont déjà commandées- n’aura plus de gros clients dans le pays. Elle a déjà réalisé et équipé le métro d’Alger (y compris les extensions en cours), les tramways de la capitale, d’Oran, Constantine, Sidi-Belabbès, Sétif (dont les essais sont en cours) et Ouargla.

    En plus de ces réalisations qui ont coûté à l’Etat plus de 3 milliards d’Euros, Alstom a réalisé, avec l’entreprise publique Ferrovial une usine de montage de rames, CITAL. Située à Annaba, à l’Est, cette société est chargée de monter sur place les rames destinées aux différents projets en cours dans le pays. Or, pour 2018, cette société n’aura plus aucune commande. Les responsables évoquent la possibilité de « reconversion » de l’entreprise qui devra notamment décider du sort de ses 200 salariés. Cela passe par des contrats de maintenance pour le parc existant. Il s’agit des tramways, du métro d’Alger et de certains véhicules de la SNTF (Société nationale des transports ferroviaires, qui continue d’acheter une partie de ses trains chez Alstom). La société a également en perspective un marché pareil en Tunisie et espère se déployer en Afrique. Mais cela ne suffira pas pour garder un pied dans le pays.

    Il faut dire qu’après une période quasi-faillite en France, Alstom a repris des couleurs depuis son retour en force sur le marché algérien en 2004. Depuis, elle fait partie des plus grands fournisseurs des grands projets publics. C’était du temps de l’aisance financière.

    Akli Ouali
    Algérie Focus
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