GRAVES RÉVÉLATIONS SUR L'EX-PRÉSIDENT DE LA TUNISIE
El Marzouki complice avec les terroristes?
Par Ikram GHIOUA -
Dimanche 17 Decembre 2017
Les services de renseignements détiennent des preuves matérielles selon lesquelles l'ancien président était en relation avec certains terroristes du Mont Chaâmbi.
L'ex-président tunisien Moncef El Marzouki sera-t-il poursuivi par la justice de son pays pour graves complicités avec les terroristes? Le journal électronique Tunisie Secret, vient de jeter un pavé dans la mare en révélant ce jour une véritable opération d'espionnage de l'Algérie, pilotée par l'ancien président tunisien, Moncef El Marzouki, au profit du Qatar. Le journal tunisien s'appuie sur des informations relatives à une rencontre entre Abdelmalek Sellal ex-Premier ministre et son homologue tunisien Mehdi Jomaâ. Selon cette publication online, un tête-à- tête demandé par l'Algérie pour informer les autorités tunisiennes d'«une grave compromission, preuve à l'appui, d'El Marzouki ex-président de la Tunisie avec des groupes terroristes».
Le même site décrit, dans le menu détail, la rencontre entre les Premiers ministres des deux pays. «Le lundi 21 juillet 2014 n'était pas une journée ordinaire au siège du gouvernement à la Casbah», écrit-il indiquant que Mehdi Jomaa se réunissait avec Ghazi Jeribi, alors ministre de la Défense, en présence d'un certain nombre de conseillers pour préparer une visite d'urgence en Algérie à la demande expresse du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. «On devrait dire plutôt à la convocation de Sellal, car les raisons étaient suffisamment graves pour que Mehdi Jomaa se rende illico à Tébessa», souligne le même journal.
Le contexte de cette «convocation» et du conclave tunisois était «explosif». Une semaine avant, «quinze soldats tunisiens se faisaient tuer par des terroristes d'Aqmi» dans les maquis du Mont Chaâmbi, rappelle le site. On a le décor et le synopsis d'un scandale d'Etat qui devait être traité dans la discrétion qu'impose l'amitié algéro-tunisienne. «Mehdi Jomaâ arrivait à Tébessa en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, du ministre de la Défense, Ghazi Jeribi, du ministre délégué à la Sécurité nationale, Ridha Sfar Gandoura, du conseiller auprès du chef du gouvernement chargé de la sécurité, le général Mohamed Lassaâd Dorbez, du chef d'état-major de l'armée de terre, Mohamed Salah Hamdi (qui démissionnera le lendemain de cette rencontre), et du colonel major, Mohsen Fersi», rapporte le journal électronique tunisien. Côté algérien «Abdelmalek Sellal se faisait accompagner par son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, ainsi que de six généraux de l'armée algérienne», révèle Tunisie Secret. C'est donc dans la wilaya de Tébessa que s'est tenue cette réunion, dont rien n'a filtré à l'époque.
Seul Huffington Post Maghreb en a fait état, mais sans autres précisions. Connu alors pour son franc- parler le Premier ministre Abdelmalek Sellal lance: «Votre président est libre de sacrifier des soldats tunisiens, mais il ne doit pas jouer avec la sécurité nationale algérienne», rapporte Tunisie Secret qui a indiqué que Mehdi Jomaa était sidéré par cette déclaration. Il le sera encore plus, au fur et à mesure des révélations: «Moncef El Marzouki communiquait avec les terroristes du Mont Chaâmbi. Les services de renseignements algériens détiennent des preuves matérielles selon lesquelles Moncef El Marzouki était en relation avec certains terroristes du Mont Chaâmbi. Des échanges téléphoniques par satellite entre les services étrangers et l'ex-président tunisien», rapporte le même site, citant la délégation algérienne. Chaque mot prononcé par les Algériens était étayé par des preuves irréfutables. «La délégation tunisienne a été surprise en écoutant Moncef El Marzouki informer son contact qatari de toutes les opérations secrètes des armées tunisienne et algérienne en butte aux actions terroristes de l'Aqmi, aux frontières algéro-tunisiennes», souligne Tunisie Secret. Selon le site d'information, il était indéniable qu'il existait une intelligence avec une puissance étrangère. Il n'y a pas que le président qui a été pris la main dans le sac.
D'autres enregistrements aussi compromettants seront dévoilés, notamment sur un général qui refusait depuis des mois d'échanger les informations avec son homologue général algérien. A ce propos le site tunisien Kapitalis, en date du 2 août 2014, publiait: «La présidence provisoire de la République a affirmé connaître les véritables raisons de cette démission, mais qu'elle se garde de les divulguer!».
L'Expression
El Marzouki complice avec les terroristes?
Par Ikram GHIOUA -
Dimanche 17 Decembre 2017
Les services de renseignements détiennent des preuves matérielles selon lesquelles l'ancien président était en relation avec certains terroristes du Mont Chaâmbi.
L'ex-président tunisien Moncef El Marzouki sera-t-il poursuivi par la justice de son pays pour graves complicités avec les terroristes? Le journal électronique Tunisie Secret, vient de jeter un pavé dans la mare en révélant ce jour une véritable opération d'espionnage de l'Algérie, pilotée par l'ancien président tunisien, Moncef El Marzouki, au profit du Qatar. Le journal tunisien s'appuie sur des informations relatives à une rencontre entre Abdelmalek Sellal ex-Premier ministre et son homologue tunisien Mehdi Jomaâ. Selon cette publication online, un tête-à- tête demandé par l'Algérie pour informer les autorités tunisiennes d'«une grave compromission, preuve à l'appui, d'El Marzouki ex-président de la Tunisie avec des groupes terroristes».
Le même site décrit, dans le menu détail, la rencontre entre les Premiers ministres des deux pays. «Le lundi 21 juillet 2014 n'était pas une journée ordinaire au siège du gouvernement à la Casbah», écrit-il indiquant que Mehdi Jomaa se réunissait avec Ghazi Jeribi, alors ministre de la Défense, en présence d'un certain nombre de conseillers pour préparer une visite d'urgence en Algérie à la demande expresse du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. «On devrait dire plutôt à la convocation de Sellal, car les raisons étaient suffisamment graves pour que Mehdi Jomaa se rende illico à Tébessa», souligne le même journal.
Le contexte de cette «convocation» et du conclave tunisois était «explosif». Une semaine avant, «quinze soldats tunisiens se faisaient tuer par des terroristes d'Aqmi» dans les maquis du Mont Chaâmbi, rappelle le site. On a le décor et le synopsis d'un scandale d'Etat qui devait être traité dans la discrétion qu'impose l'amitié algéro-tunisienne. «Mehdi Jomaâ arrivait à Tébessa en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, du ministre de la Défense, Ghazi Jeribi, du ministre délégué à la Sécurité nationale, Ridha Sfar Gandoura, du conseiller auprès du chef du gouvernement chargé de la sécurité, le général Mohamed Lassaâd Dorbez, du chef d'état-major de l'armée de terre, Mohamed Salah Hamdi (qui démissionnera le lendemain de cette rencontre), et du colonel major, Mohsen Fersi», rapporte le journal électronique tunisien. Côté algérien «Abdelmalek Sellal se faisait accompagner par son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, l'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, ainsi que de six généraux de l'armée algérienne», révèle Tunisie Secret. C'est donc dans la wilaya de Tébessa que s'est tenue cette réunion, dont rien n'a filtré à l'époque.
Seul Huffington Post Maghreb en a fait état, mais sans autres précisions. Connu alors pour son franc- parler le Premier ministre Abdelmalek Sellal lance: «Votre président est libre de sacrifier des soldats tunisiens, mais il ne doit pas jouer avec la sécurité nationale algérienne», rapporte Tunisie Secret qui a indiqué que Mehdi Jomaa était sidéré par cette déclaration. Il le sera encore plus, au fur et à mesure des révélations: «Moncef El Marzouki communiquait avec les terroristes du Mont Chaâmbi. Les services de renseignements algériens détiennent des preuves matérielles selon lesquelles Moncef El Marzouki était en relation avec certains terroristes du Mont Chaâmbi. Des échanges téléphoniques par satellite entre les services étrangers et l'ex-président tunisien», rapporte le même site, citant la délégation algérienne. Chaque mot prononcé par les Algériens était étayé par des preuves irréfutables. «La délégation tunisienne a été surprise en écoutant Moncef El Marzouki informer son contact qatari de toutes les opérations secrètes des armées tunisienne et algérienne en butte aux actions terroristes de l'Aqmi, aux frontières algéro-tunisiennes», souligne Tunisie Secret. Selon le site d'information, il était indéniable qu'il existait une intelligence avec une puissance étrangère. Il n'y a pas que le président qui a été pris la main dans le sac.
D'autres enregistrements aussi compromettants seront dévoilés, notamment sur un général qui refusait depuis des mois d'échanger les informations avec son homologue général algérien. A ce propos le site tunisien Kapitalis, en date du 2 août 2014, publiait: «La présidence provisoire de la République a affirmé connaître les véritables raisons de cette démission, mais qu'elle se garde de les divulguer!».
L'Expression
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