Le Maroc sur la voie de la révolte du pain de 1981
De nombreux citoyens se posent la question : pourquoi, malgré le repli des cours de pétrole, les prix des carburants n’ont pas diminué?
La réponse se trouve dans le rapport du FMI : Pour réequilibrer les finances publiques et diminuer le déficit budgétaire. Comment va procéder le gouvernement marocain pour cela? En puisant dans les fiches de paie, en enlevant les subvention sur les carburants et les produits alimentaires de base, en augmentant les impôts (réforme de la fiscalité), en diminuant les salaires de pension (réforme des retraites).
Si le Maroc se trouve sous le diktat du FMI, c’est parce qu’il est surendetté. Les autorités marocaines ont tenté, pendant des années, de cacher la crise économique du pays avançant des chiffres et des bilans qui n’ont rien à voir avec la réalité. Les mesures d’austérité sont adoptées en catimini parce que le pays se trouve dans la même situation qui a généré la Révolte du Pain en 1981.
Incapables de faire face aux services d’une dette extérieure évaluée à 30 milliards de dollars, les responsables en sont arrivés à solliciter son réechelonnement et de ce fait se sont engagés dans un processus dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Les autorités marocaines ont une marge de manoeuvre faible et elle se rétrécit au fur et à mesure que le pays s’enfonce dans un engrenage sans fin : payer les dettes avec des nouvelles dettes. Entre les dettes intérieure et extérieures, le Maroc doit rembourser un montant de 75 milliards de dollars.
La situation est extrêmement difficile. Les recettes du tourisme ont chuté d’une manière draconnienne en raison des risques géopolitiques. Le gouvernement marocain tente d’amortir son impact par les recettes des transferts des RME.
Le Maroc essaie de compenser la fermeture du marché européen à ses produits par une ouverture au marché africain qui reste réticent face à une ambition marocaine débordante.
La premières victime du plan du réajustement structurel est le citoyen lambda. Le chômage ne cesse d’augmenter, les pensions et les salaires dominuées, les prix flambent, les subventions disparues, croissance hors agriculture presque inexistante. Nous avons tous les ingrédients pour un printemps marocain.
Maroc Leaks
De nombreux citoyens se posent la question : pourquoi, malgré le repli des cours de pétrole, les prix des carburants n’ont pas diminué?
La réponse se trouve dans le rapport du FMI : Pour réequilibrer les finances publiques et diminuer le déficit budgétaire. Comment va procéder le gouvernement marocain pour cela? En puisant dans les fiches de paie, en enlevant les subvention sur les carburants et les produits alimentaires de base, en augmentant les impôts (réforme de la fiscalité), en diminuant les salaires de pension (réforme des retraites).
Si le Maroc se trouve sous le diktat du FMI, c’est parce qu’il est surendetté. Les autorités marocaines ont tenté, pendant des années, de cacher la crise économique du pays avançant des chiffres et des bilans qui n’ont rien à voir avec la réalité. Les mesures d’austérité sont adoptées en catimini parce que le pays se trouve dans la même situation qui a généré la Révolte du Pain en 1981.
Incapables de faire face aux services d’une dette extérieure évaluée à 30 milliards de dollars, les responsables en sont arrivés à solliciter son réechelonnement et de ce fait se sont engagés dans un processus dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Les autorités marocaines ont une marge de manoeuvre faible et elle se rétrécit au fur et à mesure que le pays s’enfonce dans un engrenage sans fin : payer les dettes avec des nouvelles dettes. Entre les dettes intérieure et extérieures, le Maroc doit rembourser un montant de 75 milliards de dollars.
La situation est extrêmement difficile. Les recettes du tourisme ont chuté d’une manière draconnienne en raison des risques géopolitiques. Le gouvernement marocain tente d’amortir son impact par les recettes des transferts des RME.
Le Maroc essaie de compenser la fermeture du marché européen à ses produits par une ouverture au marché africain qui reste réticent face à une ambition marocaine débordante.
La premières victime du plan du réajustement structurel est le citoyen lambda. Le chômage ne cesse d’augmenter, les pensions et les salaires dominuées, les prix flambent, les subventions disparues, croissance hors agriculture presque inexistante. Nous avons tous les ingrédients pour un printemps marocain.
Maroc Leaks
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