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La guerre du renseignement au Maghreb

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    slt LUTTE CONTRE AL QAÎDA-MAGHREB
    La guerre du renseignement
    18 février 2007 - Page : 3


    Face à la «seconde vie» qu’a voulu se donner le Gspc en devenant «Al Qaîda-Maghreb», nos services de sécurité réagissent en se dotant de moyens appropriés.


    Etant sous le régime de l’état d’urgence, l’Armée nationale populaire coordonne l’action antiterroriste dans tous les domaines.
    On croit savoir de mêmes sources que des réseaux de collecte de renseignements ont déjà été créés. Certains exercent déjà depuis 2002 dans chaque ville et centre urbain, que ce soit au Centre, en Grande Kabylie, (Constantine, Annaba, Sétif, Batna, M’sila, Béjaïa, Alger, Médéa, Djelfa, Bouira, Tizi Ouzou, Boumerdès, Tiaret et Oran). Ce réseau sera élargi à toutes les régions du pays. Les personnes influentes parmi les citoyens ont été mises à contribution.
    Les services de sécurité n’ont pas trouvé de difficulté à obtenir l’engagement de notables dans cette opération. Mais cela, ajoutent nos sources, n’est pas une sinécure, plus particulièrement dans les régions chaudes. Mais il semble, d’après les estimations de nos sources, que la coopération des citoyens a été acquise à 80%.
    La deuxième étape de la stratégie concerne les investigations de l’ANP, qui consistent en la création de commandos, d’hommes d’élite sous le commandement d’officiers algériens, jouissant d’une longue expérience, avec la participation de patriotes. Le but de «cette nouvelle stratégie, ont confié nos sources est d’arriver à débusquer les commanditaires». Les troupes qui ont été chargées de cette mission s’entraînent depuis 2001. Des commandos qui agissent par groupe.
    Les derniers attentats sanglants perpétrés par l’organisation criminelle du Gspc à Tizi Ouzou et Boumerdès visent, selon une étude de la situation par les spécialistes du renseignement chargés de la lutte antiterroriste, à nourrir la diversion. Pour nos sources, ces actes ayant ciblé, particulièrement, des édifices de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté, ne sont en fait que la preuve d’un «désespoir». maintenir la pression sur la capitale et ses wilayas limitrophes est un fait connu depuis 1995, lequel a été d’abord initié par le GIA, puis par le Gspc. Les analyses des services de sécurité ont conclu que les «commanditaires sont les mêmes», parmi eux d’anciens terroristes «graciés».
    Les mêmes sources n’écartent pas la possibilité d’autres attentats. Pour parer à toute éventualité, les forces antiterroristes ont mis en oeuvre une adéquate mesure pour neutraliser l’hydre immonde, ont souligné nos sources, précisant que ces groupes armés ayant fait allégeance à Al Qaîda, du fait de leur échec, ne sont que des «antinationaux» armés, sans espoir. Après avoir maintenu pendant plus de dix années l’Algérie isolée, des Etats puissants ont sollicité ses services pour la formation de groupes spécialisés dans la lutte antiterroriste. La paix totale est à nos portes et peut être totalement ramenée. Toutefois, le risque zéro n’existe pas.
    C’est la raison pour laquelle les services de sécurité se sont d’emblée organisés pour mettre en oeuvre une nouvelle stratégie antiterroriste, après avoir fait une analyse de la situation sécuritaire, pour les quelques groupuscules dirigés par un sinistre individu répondant au nom de «Droukdel» et qui ont réussi leurs coup au niveau de la zone2. Nos sources ont conclu qu’ils bénéficient d’un soutien logistique conséquent.
    L’analyse faite par les services de renseignements, après les attentats de Tizi Ouzou et Boumerdès a démontré que la «convergence d’intérêts» a fini par des «alliances criminelles» d’où un véritable «syndicat du crime organisé» est né au centre du pays. Des novices sont recrutés dans les milieux de la délinquance, dont la tranche d’âge est de 17 à 25 ans. Nos sources confient qu’ils agissent «par contrat». Les commanditaires de cercles d’intérêt instrumentalisent la détresse de ce creuset de tueurs contre toutes les catégories de citoyens sans tenir compte de l’âge, ni des victimes dont la plupart sont des civils. Les mêmes sources ont déduit que les endroits choisis sont à même de frapper les esprits et de semer la panique et la terreur dans la société.
    Ce redéploiement a, certes, provoqué une recrudescence criminelle, mais quant au fait d’organiser de tels attentats, à l’image de ce qui se passe en Irak, nos sources ont conclu que les commanditaires doivent avoir un soutien logistique. La convergence des objectifs se résume selon nos sources, par le pourrissement du climat sécuritaire, «l’empêchement de l’investissement» et par ailleurs «le maintien de la population dans une situation de psychose» pour que le Gspc frappe encore, alors qu’on sait que cette organisation est déjà rongée par les guerres des chefs, ayant subi des pertes conséquentes, humaines et matérielles. cela ne peut s’expliquer que par des alliances internes et externes. Pour contrer la horde criminelle, nos sources ajoutent qu’il a été établi une coordination et une collaboration étroite dans «la diffusion», «la communication» et «l’exploitation» des renseignements entre les services de sécurité, tous corps confondus. C’est par le maintien de règles strictes et sévères que les forces antiterroristes appliqueront cette stratégie sous le patronage de l’ANP et, d’une pierre deux coups, faire aboutir à terme le processus de la réconciliation nationale et anéantir les criminels.
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