Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Où est l'enfer promis pour 2017?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Où est l'enfer promis pour 2017?

    «EXPERTS» ET AUTRES «THINK TANKS» LA PRÉDISAIENT COMME L'ANNÉE DE LA FIN DE L'ALGÉRIE
    Par Walid AÏT SAÏD - Lundi 11 Decembre 2017

    On est à vingt jours de la fin de cette «fatidique» année 2017 et force est de constater que l'enfer promis n'est pas là!

    On est en 2015, les prix du baril du pétrole chutent brusquement. Une crise financière s'abat alors sur l'Algérie, dont l'économie est fortement dépendante de la rente des hydrocarbures. La balance des paiements atteint le niveau record de - 10,72 milliards de dollars au premier trimestre de l'année.

    Les «experts» et autres «thinks tanks» prédisent la fin de l'Algérie d'ici 2017. Ils parlent d'un scénario à la vénézuélienne, au moment où certains parlent même d'une guerre civile résultant de caisses, vides...2015 et 2016, sont certes très difficiles, mais les autorités arrivent tant bien que mal à limiter les dégâts. Arrive alors 2017, l'année annoncée comme celle de «l'apocalypse algérien».

    Ces spécialistes du désespoir annoncent alors aux Algériens une année infernale, où ils se retrouveront tous au chômage et auront à peine de quoi manger. Ils y ajoutent une couche en affirmant que même leurs économies seront «siphonnées» par la fameuse loi de finances qui prévoit une hausse de certains impôts et taxes pour contrebalancer la baisse des recettes pétrolières.

    On parle alors de graves pénuries alimentaires qui devraient s'enchaîner tout au long de l'année suivies de l'épuisement des produits de base, le manque de médicaments et même d'eau et d'électricité...On est à vingt jours de la fin de cette «fatidique» année 2017 et force est de constater que l'enfer promis n'est pas là!

    Un niveau de vie appréciable
    Le niveau de vie des Algériens est encore appréciable. Aucun produit de base n'a manqué durant toute l'année. Les seuls produits qui ont connu des perturbations et non des pénuries sont des produits de luxe, tels que la banane et certains produits cosmétiques. Et encore, ils ont été conjoncturels sans doute dus aux surprenantes décisions prises par l'éphémère ex-chef de l'Exécutif Abdelmadjid Tebboune. Sinon, malgré une forte réduction des importations, les étals des magasins continuent d'être achalandés par toutes sortes de produits locaux, mais aussi d'importations, dont certains sont des plus superflus. Les prix de certains produits ont certes augmenté, mais pas tous! En plus, on est loin des inflations à deux chiffres, voire trois chiffres que l'on nous annonçait en début d'année. Même le mois sacré de Ramadhan qui était décrit comme celui de la saignée des Algériens a été l'un des plus cléments des 10 dernières années. Les fruits et légumes étaient disponibles en quantité, en qualité et surtout à des prix des plus abordables. Par exemple, le prix du kilo de tomate était descendu jusqu'à 20 dinars, tout comme celui de la pastèque ou la pomme de terre.

    Les Algériens qui, selon les prévisions, ne devaient même pas trouver de quoi manger, ont ensuite pu profiter de belles vacances au pays pour certains, alors que d'autres ont choisi de s'évader sous d'autres cieux, principalement en Tunisie qui a accueilli plus de 1,45 million d'Algériens. On a eu au moins 3 millions d'Algériens qui ont pu partir en vacances. Si c'est cela la crise, il y a beaucoup de gens, même de pays très développés, qui aimeraient goûter à ce «takachouf».

    Le renvoi massif d'employés et la grosse crise de l'emploi qui devaient en découler n'ont également pas eu lieu. Le taux de chômage en Algérie a certes atteint 12,3% en avril 2017, contre 10,5% en septembre 2016, selon l'Office national des statistiques (ONS), mais il reste néanmoins moins flagrant que les prévisions annoncées et surtout maîtrisable.

    Car, cette année «infernale» a surtout été infernale en dynamisme économique et industriel. Des mastodontes dans divers domaines se sont mis au «made in bladi» en 2017. On cite entre autres les usines de montage automobiles Volkswagen, Hyundai, Suzuki, KIA, Iveco et bientôt Peugeot. Il y a aussi les deux géants de l'électronique Samsung et LG qui viennent d'ouvrir des usines d'assemblage de téléphones portables, après avoir déjà fait de même avec l'électroménager. Huawei et d'autres concurrents devraient faire de même. Des cimenteries, des briqueteries, des usines de transformation de produits agroalimentaires...ont aussi ouvert leurs portes en cette année d' «apocalypse».

    Il y a également eu le lancement de grands projets dans le domaine agricole tel que le mégaprojet algéro-américain d'élevage de vaches laitières et de production céréalière et fourragère. Des fermes d'aquaculture ont aussi vu le jour à travers les quatre coins du pays. Des investissements touristiques ont été réceptionnés, d'autres lancés...De gros financements ont en parallèle été faits en matière d'équipements, des infrastructures diverses, telles que des projets routiers ou de transports qui ont été livrés ou sont sur le point de l'être. Tous ces projets et bien d'autres permettent ainsi de créer de l'emploi, réduire les importations et penser même à l'exportation. De bonne augure, vu que les indicateurs macroéconomiques de cette Algérie qui était censée être à genoux en cette fin d'année, ne sont pas dans le rouge.

    Un dynamisme économique sans précédent
    Les réserves de changes de l'Algérie qui devaient être «épuisées» à la fin de l'année se sont établies à 100 milliards de dollars en novembre 2017, a indiqué, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa, ce qui permet de couvrir presque 2 ans d'importations. De belles marges de manoeuvres donc pour le gouvernement dans le pays qui ne dispose d'aucune dette extérieure, vu qu'il n'a pas recouru au FMI comme l'affirmaient (ou le souhaitaient, c'est selon) ces professionnels du pessimisme. Condamnant l'avenir de l'Algérie à la faillite, 2017 devait être l'année qui leur donnerait raison. Finalement, elle a été celle qui les a fait démentir, confortant ainsi les autorités dans leurs choix économiques. Peut-on imaginer un seul instant que tout un Etat avec ce que cela suppose comme hauts fonctionnaires, experts, universitaires et spécialistes, puisse agir avec une grande légèreté au point d'improviser des décisions sans queue ni tête, sur des sujets aussi sérieux que ceux ayant trait à l'économie du pays et plus encore, à la souveraineté de la nation?

    En cette fin d'année, où la pluie est de retour, le pétrole se stabilise à des niveaux appréciables et de beaux projets en 2018 qui viendront renforcer ceux de 2017, on ne peut donc être que confiants en cette Algérie. Celle que Jean-Louis Guigou, un professeur d'université, haut fonctionnaire français, spécialiste de l'aménagement du territoire et président d'ipemed, Institut de prospective économique du monde méditerranéen, avait qualifiée en février dernier à contrechamp de toutes les perspectives, de «très très grand pays à l'avenir radieux».

    Il avait expliqué dans une vidéo les quatre atouts majeurs qui feront de l'Algérie un pays structurellement très puissant dans les années à venir. Cet expert reconnu internationalement pour ses analyses perspicaces citait le retour de l'Algérie sur la scène africaine, ses investissements avec les Chinois dans les infrastructures logistiques pour la relier aux marchés de l'Afrique subsaharienne ainsi que la qualité et force de sa diaspora qui a fait fortune à l'étranger. Alors espérons juste que 2018 sera encore plus «infernale» que l'année qui vient de s'écouler...

    Lexpression

  • #2
    Ou est le printemps arabe qui devait déferler sur le pays ? Ou est La famine qui devait sévir avec la baisse du prix du baril ? Ou est le séparatisme régionale qui devait faire imploser l'Algerie ? Ou est l'intervention étrangère imminente ? Bein non, le Figaro,360,etc ce sont encore plantés !

    Commentaire


    • #3
      La banane, produit de luxe ?

      ca m'a ôté le goût de lire l'article.

      Commentaire


      • #4
        Tu veux une banane (prononcée à la Hamidou dans "takli chewing-gum?"

        Commentaire


        • #5
          héhéhé

          je crois que c'est le fruit que j'achete le moins
          Ici, c'est le fruit le moins cher et il y en a a l'année...

          dsl, j'ai pas d'accent au clavier

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par Bachi
            Ici, c'est [banane] le fruit le moins cher et il y en a a l'année...
            C'est à relativiser Bachi, un peu comme les dattes et le Hendi chez nous, qui est bien convoité ailleurs.

            Par contre:
            Aucun produit de base n'a manqué durant toute l'année. Les seuls produits qui ont connu des perturbations et non des pénuries sont des produits de luxe
            j'aurais pensé au lait en sachets. c'est actuellement perturbé et ça dure depuis relativement trop de temps.

            on est trop laxiste avec les producteurs je trouve, je comprend que ça soit un secteur sensible mais quand même.. on a agit et solutionné plus critique.
            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

            Commentaire


            • #7
              Les dattes, c'est devenu banal ici...
              le hendi et surtout la figue, on en voit que rarement et ca coute une fortune.

              Ah la figue de Chetma, c'est mon fruit favori!

              Commentaire


              • #8
                2017 ou 2018 , la crise est bien là, ta9achuf va commencer à se faire ressentir , pour ça, on peut leur faire confiance pour tenir leurs promesses

                Commentaire


                • #9
                  Le pire est á craindre dans 2 ans lorsque les réserves de change s’épuiseront. Ils sont aujourd’hui á 100 milliards de dollars. 2019 sera l’année charnière qui coïncidera avec les élections présidentielles. Soit ils changent de méthodes pour ne plus dépendre des hydrocarbures, soit on va droit au mur.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par shadok
                    Le pire est á craindre dans 2 ans
                    Franchement, je pense que le bilan de cette année contre balance le risque, et ils ont intérêt (présidentielles en 2019) à doubler la cadence et suivre les cahiers des charges conçus dans cette optique.


                    L'année 2017 aura été incontestablement celle du renouveau industriel en Algérie.
                    Le secteur de l'industrie a connu un essor spectaculaire en 2017 en Algérie. La branche de l'automobile est celle qui a fait le plus parler d'elle. En plus du fait que le gouvernement n'a signé aucune licence d'importation de véhicules, de nombreuses usines de montage de véhicules sont entrées en activité.

                    Il s'agit entre autres de l'usine montée conjointement entre le groupe algérien Sovac et le constructeur allemand Volkswagen dans la zone industrielle de Sidi Khettab à Relizane.

                    Il s'agit aussi du pacte d'actionnaires qui a été conclu entre le groupe public PMO Constantine, le groupe privé Condor, la société Palpa Pro et PSA Peugeot pour la production de véhicules de cette marque française au Lion à partir de l'année 2018.

                    Le complexe de production de véhicules du groupe Tahkout Cima Motors a développé de son côté durant cette année sa gamme de fabrication. Il a pu en effet fabriquer en partenariat avec Hyundai, la voiture Hatchback Hyundai. Le même groupe a pu aussi, durant cette année, lancer en partenariat avec les Japonais la construction d'une usine de montage de véhicules touristiques de marque Suzuki, dont les premières voitures sortiront à la mi-2018.

                    Outre les véhicules de tourisme, l'industrie mécanique a élargi sa gamme aux véhicules utilitaires. C'est ainsi qu'un partenariat entre le groupe industriel algérien BSF Souakri et la firme française Renault Trucks s'est soldé par le lancement de la réalisation à Meftah (Blida) d'une unité de montage de véhicules industriels de marques Renault Trucks et Volvo.

                    L'essor de la filière des véhicules a également été enregistré dans l'industrie mécanique militaire à travers la production de plusieurs types de véhicules destinés, aussi bien pour le ministère de la Défense nationale, que pour des organismes civils publics et privés.

                    Par ailleurs, et à côté du succès enregistré en termes de lancement des usines, l'Etat a marqué des points concernant aussi le taux d'intégration. En effet, le taux d'intégration qui ne dépassait pas les 25% en 2016; est passé présentement à 40% dans certaines filières, cette année. Pour rappel, le gouvernement algérien a, pour mieux encadrer la filière de montage et de production de véhicules en Algérie, élaboré un cahier des charges. Ce dernier a fait l'objet d'un décret exécutif qui a clairement défini les conditions d'exercice de cette activité.

                    En outre, et sur un autre plan, le secteur de l'industrie s'est fait remarquer en ce qui concerne la filière de la sidérurgie. En effet, plusieurs opérations ont été lancées durant l'année 2017. Il s'agit de la mise en service du premier laminoir du complexe sidérurgique de Bellara à Jijel, de la remise en service des installations du complexe sidérurgique d`El Hadjar à Annaba, de l'extension du complexe sidérurgique algéro-turc «Tosyali Algérie» à Oran, ainsi que du lancement d'une usine de fabrication de tubes d'acier à Béthioua (Oran). Il est à rappeler que la production nationale en sidérurgie couvre en ce moment quelque 35% du marché national. L'objectif du gouvernement dans cette filière est de hisser ce taux en 2018, afin de réduire la facture d'importation avoisinant pour l'heure 5 milliards de dollars/an.

                    Partie intégrante du secteur de l'industrie, la sous-traitance a connu en ce qui la concerne un essor non-négligeable. Le gouvernement a pu lancer en effet plusieurs unités.

                    Parmi les projets lancés en 2017 dans cette activité figure essentiellement l'unité de production de pneumatiques pour véhicules légers et utilitaires à Sétif, initiée par l'entreprise Iris. A ce projet, s'est ajoutée l'usine de fabrication de verre Africaver dans la wilaya de Jijel. En outre, une usine de fabrication des sièges de voitures a été lancée par la société Martur Algeria Automotive Siting à Oran. Cette dernière sous-traite pour le compte de Renault Algérie. Des projets de sous-traitance ont également été promus dans le secteur public à travers la signature de deux conventions-cadres entre le groupe Sonatrach et les groupes industriels publics Elec El Djazair et Algerian Group of Mechanics (AGM).

                    Bénéficiant pour leur part d'un grand intérêt du gouvernement algérien, les filières de pétrochimie et de ciment ont vu la signature de plusieurs accords d'association et la réalisation de plusieurs projets. Concernant la pétrochimie, la Sonatrach a conclu un protocole d`entente avec la société italienne Versalis (filiale du groupe ENI), ainsi qu'un contrat avec la société indienne Engineers India Limited (EIL) pour la réalisation d'études relatives à des projets pétrochimiques. La Sonatrach a paraphé avec EIL un accord portant sur la réalisation d'études -suivi-conseils pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda. Le groupe algérien a aussi lancé trois projets sur fonds propres dont le premier concerne le projet de réhabilitation de l'unité éthylène du complexe pétrochimique de Skikda pour produire 120.000 tonnes d'éthylène/an. Il s'agit aussi de la réalisation d'un complexe de production de méthyl tert-butyl éther (Mtbe) d'une capacité de 200.000 tonnes/an et du projet de complexe de l'alkyl linéaire de benzène (LAB) d'une capacité de 100.000 tonnes/an. Quant à la filière du ciment, des avancées remarquables ont été réalisées en 2017 avec la mise en service de la deuxième ligne de production de la cimenterie de Aïn El Kebira de Sétif du Groupe public Gica, l'inauguration de la cimenterie privée Cilas (Biskra) et celle de Timektane (Adrar). Au sujet de l'industrie, il est utile de rappeler que l'objectif du gouvernement dans ce sens, est d'atteindre l'autosuffisance.
                    ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par Walid AÏT SAÏD
                      Les «experts» et autres «thinks tanks» prédisent la fin de l'Algérie d'ici 2017.
                      Ce pseudo journaliste est pathétique et base tout son article sur un mensonge. Aucun économiste sérieux n'a prédit la fin de l'Algérie en 2017 ni en aucune autre année.

                      Au lieu de faire un constat objectif sur la situation économique et sociale de l'Algérie, ce pseudo journaliste servile veut nous convaincre que les Algériens n'ont aucune raison de critiquer le pouvoir puisque l'Algérie n'est pas "morte" et les Algériens ne meurent pas de famine.

                      Ce faux journaliste ne pratique pas le journalisme mais la propagande pro-régime. Il est payé pour défendre les intérêts des mafieux du clan Bouteflika, et non pas pour rapporter la vérité aux Algériens.

                      Le rôle d'un vrai journaliste est de rapporter des faits réels et des analyses objectives au profit de ses lecteurs en lui fournissant une information de bonne qualité. Et pour y arriver, le vrai journaliste doit maîtriser son sujet mais aussi faire appel aux analyses d'experts indépendants sur les différents sujets qu'il aborde (scientifiques, économistes, sociologues, professeurs universitaires...etc).

                      Commentaire


                      • #12
                        Bientôt la planche à billets. L'euro c'est un produit de luxe. Pour le blé ça va, suffisant, y en a toujours.

                        Commentaire


                        • #13
                          Un niveau de vie appréciable
                          Un dynamisme économique sans précédent,









                          Plus c’est gros, plus ça passe

                          Commentaire


                          • #14
                            Je n'ai pas lu l'article, mais ce que j'ai constate cette année est que la production des fruits et des légumes était considérable. Le rapport qualité prix était excellent.
                            L'orange et la mandarine sont un régal à ne surtout pas manger avec modération

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X