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Algérie: sans capitalisme point de salut?

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  • Algérie: sans capitalisme point de salut?

    Emission intéressante sans pour autant être convaincante car le capitalisme aurait capitulé sans l'intervention d'Etats lors son hallali de 2008.

    https://www.youtube.com/watch?v=8rE5XAr-9TE

  • #2
    Minutes 29:35 : " quand je suis arrivé au "gouvernement", il n'y avait pas un seul dollar en caisse" dixit: Ali Benouari.

    C'est faux. Au plus bas fond de la situation, l'Algérie ne disposait que 300 millions de dollars. Elle s'est vue contrainte d'emprunter 5 milliards de dollars auprès du FMI et qu'elle avait obtenu.

    Plus essentiel que la dette algérienne sur le marché international était négociable à 88,8 dollars pour 100 dollars, c'est-à-dire à un même niveau qu'une majorité de pays du tiers-monde.

    L'autre question qui s'était posée au plan international fut de savoir par quelle magie, l'Algérie n'avait pas recouru à la fermeture de ses établissements diplomatiques dans le monde comme nombreux autres Etats en insolvabilité comme dans son cas?

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    • #3
      Or, selon l'avis d'autres économistes incontestablement plus douée que M. Ali Benouari, le gouvernement algérien avait commis l'erreur du précité ( Ali Benouari) de recourir au rééchelonnement de la dette algérienne.

      En effet, l'Algérie s'était vue contrainte de contracter des prêts afin d'honorer les intérêts (uniquement les intérêts!) de sa dette auprès du FMI ( à 4% d'intérêts) au près du Club de Paris ( prêts accordés à hauteur de 8% d'intérêts).

      C'est la explication qui plaide au fait de pourquoi la dette algérienne de 66 milliards de dollars auprès du FMI s'est soldée finalement à un recouvrement total de 112 milliards de dollars. Mieux même, l'Algérie- revenue à meilleure fortune- s'est vue obligée au paiement d'une "amende" de deux milliards de dollars afin de solder sa dette par le Club de Paris.

      Et ceci pose la question: l'Algérie ne fut-elle pas trop naïve par suite du remboursement de sa dette?

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