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Khaled Nezzar : « Boumédiène, Chadli, Hassan II et moi "

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  • Khaled Nezzar : « Boumédiène, Chadli, Hassan II et moi "

    Imbu de sa personne, l'assassin Khaled Nezzar n'en finit pas de "produire" des livres en lieu et place de se taire et se faire oublier. Chaud devant!:22:

    - Auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels il revient sur sa longue carrière militaire, Nezzar cultive néanmoins encore le goût du secret, comme au temps de la révolution ou du parti unique. Dans le premier tome du Recueil des Mémoires du général Khaled Nezzar, sorti récemment à Alger, il raconte petits et grands épisodes qui ont marqué l’histoire de l’Algérie, notamment entre l’indépendance, en 1962, et le début de la guerre civile, en 1991.

    De Ben Bella à Chadli, en passant par Boumédiène, Hassan*II ou encore Kadhafi, cet ouvrage retrace une époque dont les grands protagonistes ne sont plus de ce monde, mais qui auront marqué, chacun à leur façon, le cours de l’histoire de leurs pays respectifs-.

    Jeune Afrique

  • #2
    Espérons que Nezzar ait consacré un chapitre de son livre à son sauvetage in extrémis de France.

    - «Il y avait un accord. Il était là pour améliorer l'image de l'Algérie à l'extérieur et appliquer la trêve négociée avec l'Armée islamique du salut [AIS, le bras armé du FIS]. Mais il ne devait pas aller au-delà, ni s'occuper de la gestion interne de l'institution militaire ou intervenir dans sa chaîne de commandement», dit Chafik Mesbah. Bouteflika va remplir son contrat: l'Algérie, peu à peu, redevient un pays fréquentable.

    Mais il cherche aussi à s'emparer de tous les leviers du pouvoir. Il acquiert, en effet, assez vite la conviction que l'armée n'est peut-être pas aussi forte qu'il y paraît ou qu'elle se plaît à le faire croire. Il rencontre des généraux vulnérables et inquiets, qui craignent de faire l'objet de poursuites judiciaires à l'étranger. Surtout, après que le général Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense, eut été nuitamment «exfiltré» de France pour éviter d'être traduit en justice par la famille d'un jeune islamiste mort sous la torture... .
    Les responsables militaires, eux, découvrent un chef de l'Etat qui n'hésite pas à les traiter publiquement de «tigres de papier» - c'était lors d'un meeting à Tipaza - et ne manque pas une occasion de leur rappeler qu'ils n'étaient que des «gamins» quand il était, lui, déjà, le n° 2 du régime... Autant de propos qui passent mal-.

    L'Express.fr*

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    • #3
      Florilège et non bonnes feuilles:

      - Chadli et le mur marocain

      Peu après l’arrivée au pouvoir de Chadli, en février 1979, Hassan II entame la construction du fameux « mur de défense », de 2 720 km, une ligne de fortification pour se protéger des attaques du Front Polisario. Et tente, parallèlement, de se rapprocher de l’Algérie, avec laquelle les relations diplomatiques sont rompues depuis mars 1976.

      Grâce aux bons offices des Saoudiens, Hassan II et Chadli Bendjedid se rencontrent une première fois en février 1983, à la frontière algéro-marocaine. Pour Khaled Nezzar – alors chef de la 2e région militaire, qui longe la frontière entre les deux voisins –, ce rapprochement est une ruse de la part du roi du Maroc, qui fait miroiter une solution politique à la crise entre Alger et Rabat.

      « Hassan II a des arrière-pensées, écrit Nezzar. Le roi a tout ce qui manque à Chadli : la connaissance parfaite du dossier, la psychologie des hommes, la capacité à feindre et le manque de scrupules qui facilite les volte-face. Chadli n’a pas mesuré au juste prix ce que coûterait à Hassan II, sur le plan intérieur, un abandon de sa politique agressive au Sahara.»
      Dernière modification par rago, 21 décembre 2017, 19h16.

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      • #4
        Quand Nezzar plante le roi

        Mai*1991. Hassan II est à Oran à l’invitation du président algérien. Au cours du dîner offert en son honneur, le roi échange avec Khaled Nezzar, alors ministre de la Défense. Ce dernier lui fait part de la vision des généraux algériens des relations entre les deux voisins. «*Nous militaires, lui confie-t-il, ne souhaitons qu’une chose : que les problèmes qui existent soient résolus – et résolus d’une façon pacifique. Ensuite nous aimerions nous engager avec l’armée marocaine dans une coopération pour créer les conditions d’une défense commune. L’union du Maghreb sera acquise dès lors que les économies et les forces armées des deux pays en seront les piliers et le moteur.*»

        Réplique du souverain marocain : «*Si c’est comme ça que vous voyez le Maghreb, envoyez, dès demain, une brigade s’installer à Rabat.*» Le ministre algérien de la Défense sait que le souverain marocain a une trop grande connaissance de la politique algérienne pour être honnête. «*La façon dont est articulée l’Assemblée populaire nationale [APN] n’a pas de secrets pour lui*», admet-il.

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        • #5
          Hassan II va se servir de cet attentat comme d’une machine infernale contre l’Algérie

          Khaled Nezzar est convaincu que les services marocains ont menti à leur roi. Pour lui, l’emplacement des stocks d’armes a été révélé aux Marocains par Smaïn Lamari lors de son séjour au Maroc. Comment ? Ayant infiltré un réseau de soutien au GIA, les services algériens avaient noté les numéros de ces armes pour faciliter leur traçabilité. Le 29 septembre, Abdelhak Layada est officiellement extradé vers l’Algérie, où il sera jugé et condamné à mort. Gracié, il vit aujourd’hui libre, dans une banlieue d’Alger.

          Son passage au Maroc provoquera un dommage collatéral, qui pèse encore sur les relations entre les deux capitales. Selon Nezzar, c’est l’une des armes automatiques de ces stocks qui a été utilisée dans l’attentat qui secouera, en août 1994, un hôtel à Marrakech. « La preuve que cet attentat a été monté par les services marocains, écrit Nezzar. Hassan. II va se servir de cet attentat comme d’une machine infernale contre l’Algérie.» L’attaque aura comme conséquence la fermeture, jusqu’aujourd’hui, des frontières entre les deux pays.
          Dernière modification par rago, 22 décembre 2017, 00h02.

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          • #6
            les services algériens ayant infiltré le GIA ont noté les numéros des armes pour facilité leur traçabilité.
            Les James Bond à la sauce algérienne.
            C'est eux qui ont crée le GIA et qui fournissaient les armes donc ils avaient déjà les numéros pour preuve aucun condamné du GIA n'a été exécuté malgré leurs crimes et exactions.
            L'histoire (avec un petit h) écrite par un assassin sanguinaire depuis 1988.
            Il ose dire que Laayada se promène tranquillement dans la banlieu d'Alger.
            Il a fait les pieds et les mains pour le récupérer du Maroc.

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