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Le plan sioniste du Grand-Israël

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  • Le plan sioniste du Grand-Israël

    Voici le plan sioniste pour la réalisation du Grand-Israël :



    La réalisation du «Grand Israël» allant des rives de l'Euphrate à celles du Nil tel que décrit dans la Thora est la feuille de route de l'entité sioniste, qui manipule le monde, à sa guise, depuis plus d'un siècle. D'abord, n'oublions pas que les planificateurs sionistes, supérieurement, intelligents, raisonnent, à très long terme, pour atteindre leur objectif.

    Regardons, d'abord, les étapes majeures nécessaires à la réalisation de ce "Grand Israël", puis, nous nous focaliserons sur les événements récents :

    1. Obtenir la création d'un foyer juif en Palestine : Objectif atteint en 1917 avec la lettre de Lord Balfour où les Anglais ont validé cette première étape décisive.
    2. Abattre le Califat musulman qui gouvernait leur future terre d'Israël : Objectif atteint avec la prise de Jérusalem par le général anglais Allenby associé aux Seoud/Wahhabites puis l'abolition du califat en 1924 par Atatürk.
    3. Faire peupler ce futur Israël par des juifs : Objectif atteint entre 1917 et la deuxième guerre mondiale qui, en créant «l'effet Shoa», pour convaincre les juifs ordinaires par la peur de revenir massivement en Palestine.
    4. Officialiser la création d'un État d'Israël : Objectif atteint en 1948.
    5. Élargir progressivement les frontières de l'État d'Israël par des guerres successives jusqu'à ce qu'elles atteignent le Nil et l'Euphrate.
    6. Faire s'effondrer les grandes puissances dominantes de la planète (USA, Russie, Europe, etc.) afin qu'Israël reste seul au sommet de la pyramide.

    Vous l'aurez compris, nous sommes en ce moment à la fin de la 5ème étape qui a commencé en 1967 avec la guerre des 6 jours. Mais les dernières guerres à mener sont de bien plus grande envergure que celle du Kippour ou celle du Liban. C'est pour cela qu'Israël les sous-traitent en grande partie à l'OTAN. Cela permettra en plus de faire une pierre deux coups puisque non seulement les ennemis d'Israël seront vaincus mais les pays de l'OTAN sortiront épuisés et ruinés de ces guerres, excellente préparation à la réalisation de la 6ème et dernière étape !
    Pour finir la 5ème étape, les sionistes ont donc besoin - entre autres Liban, Syrie, Iran, Pakistan - d'envahir et de prendre possession d'une partie de l’Égypte. L'installation de bases américaines dans une Libye désormais aux ordres était la première partie du plan pour prendre l’Égypte en tenaille (armée israélienne à l'Est et armée de l'OTAN à l'Ouest). Mais il faut cependant être certain que les pays du Maghreb ne viendront pas au secours de leurs frères égyptiens, au risque de prendre les armées de l'OTAN en sandwich ! Il faut donc d'abord « sécuriser » le Maghreb : d'abord la Tunisie et la Libye mais ensuite, il faut surtout réduire le plus gros danger : l'Algérie (par ailleurs très riche en ressources naturelles...). Pour cela, il faut aussi d'abord « sécuriser » les pays voisins : Mali, Maroc et Tunisie.
    Pour le Mali, c'est le scénario habituel : les alliés qataris des Occidentaux envoient les «méchants» salafistes mettre le chaos pour justifier, ensuite, une intervention militaire «humanitaire».
    Le Maroc comme la Tunisie sont déjà gouvernés par les alliés indéfectibles de l'OTAN : les Frères musulmans. Cependant, pour faire la guerre à l'Algérie qui est LE « gros morceau » du Maghreb, il faut des bases militaires au sol dans les pays voisins. Et c'est là que cet exercice d'anticipation nous intéresse en tant qu’Algériens.
    Ce scénario sera probablement celui utilisé un peu partout depuis des années (on ne change pas une méthode gagnante puisque les citoyens du monde sont assez bêtes pour continuer à se faire avoir !) : les services secrets américains ou israéliens organisent des attentats et des scènes de chaos déguisés en méchants terroristes islamistes ou bien les sous-traitent directement à ces mêmes terroristes.
    Ensuite, l'OTAN - commence sa guerre de conquête coloniale contre ces fauteurs de troubles...


    Extrait de l'article : Bientôt une guerre, en Tunisie, pour la bataille décisive, en Algérie ?, par Sami Graaya
    Dernière modification par choucha, 22 décembre 2017, 19h33.

  • #2
    C'est du gros n'importe quoi.

    D'abord, ce Sami Graaya, visiblement un algérien, n'est ni un journaliste, ni un expert en quelque domaine que ce soit. C'est un simple internaute comme nous tous ici. Sami Graaya n'est qu'un pseudonyme.

    Son article, mal rédigé, il l'avait envoyé à reflexiondz qui l'a publié en 2013. A l'époque, ça se passait mal en Tunisie et ce Graaya voyait, à tort finalement, dans les événements qui se passaient à l’époque en Tunisie, les prémices d'une guerre qui serait selon lui une préparation pour "la bataille décisive" comme il l'appelle, en Algérie.

    Cet illustre inconnu s'est finalement trompé sur toute la ligne puisque la Tunisie est calme aujourd'hui et les grandes puissances n'ont nullement l'intention à s'attaquer à la "superpuissance" Algérie comme il le croit.
    Dernière modification par hakimcasa, 22 décembre 2017, 19h45.

    Commentaire


    • #3
      Il faut lire : Le Plan Sioniste pour Le Moyen-Orient
      Traduit par Israel Shahak (« The zionist plan for the Middle East »)


      Dans son Journal intime complet, Vol. II. p. 711, Theodore Herzl, le fondateur du sionisme, affirme que le territoire de l'État juif s'étend : "Du fleuve d'Égypte à l'Euphrate."
      Le rabbin Fischmann, membre de l'Agence juive pour la Palestine, a déclaré dans son témoignage à l'ONU [Commission spéciale d'enquête], le 9 juillet 1947 : "La Terre promise s'étend depuis le fleuve d'Égypte jusqu'à l'Euphrate, elle inclut des parties de la Syrie et du Liban."

      de
      "Une stratégie pour Israël dans les années 1980" de Oded Yinon

      Publié par L’Association des diplômés universitaires arabo-américains,
      Belmont, Massachusetts, 1982

      1
      L'Association des diplômés universitaires arabo-américains estime qu'il est impérieux d'inaugurer sa nouvelle série de publications, Documents Spéciaux, avec l'article d'Oded Yinon paru dans Kivunim (Orientations), la revue du Département de l'information de l'Organisation Sioniste Mondiale. Oded Yinon est un Journaliste israélien, il était auparavant attaché au ministère israélien des Affaires étrangères. À notre connaissance, ce document est à ce jour l'énoncé le plus explicite, détaillé et sans ambiguïté de l'initiative de la stratégie sioniste au Moyen-Orient. En outre, il représente fidèlement la "vision" de l'ensemble du Moyen-Orient du régime sioniste actuel de Begin, Sharon et Eitan. Son importance ne réside donc pas dans sa valeur historique mais dans le cauchemar qu'elle représente.

      2
      Le plan repose sur deux principes essentiels. Pour survivre, Israël doit :
      1) devenir une puissance régionale impériale.
      et 2) doit accomplir la division de toute la région en États plus petits à travers la dissolution de tous les États arabes existants. « Petit » dépendra ici de la composition ethnique ou sectaire de chaque État. Par conséquent, l’espoir sioniste est que les États basés sur le sectarisme deviennent les satellites d’Israël et, ironiquement, sa source de légitimation morale.

      3
      Ce n'est pas une idée nouvelle, ni ne fait surface pour la première fois dans la pensée stratégique sioniste. En effet, le morcellement de tous les États arabes en unités plus petites a été un thème récurrent. Ce thème a été documenté sur une échelle très modeste dans la publication de L’Association des diplômés universitaires arabo-américains, Le Terrorisme Sacré d’Israël (1980), par Livia Rokach. Basé sur les mémoires de Moshe Sharett, ancien Premier Ministre israélien, les documents d'étude de Rokach documentent, avec des détails convaincants, le plan sioniste tel qu'il s'applique au Liban et tel qu'il a été préparé au milieu des années 50.

      4
      La première invasion israélienne massive du Liban en 1978 exécuta ce plan jusque dans ses détails les plus infimes. La seconde, plus conséquente et barbare invasion israélienne du Liban, le 6 juin 1982, a visé à rendre effectives certaines parties du plan espérant voir non seulement le Liban, mais la Syrie et la Jordanie aussi, se fragmenter. Ceci devrait ridiculiser les affirmations publiques israéliennes concernant leur désir d’un gouvernement central libanais fort et indépendant. Plus précisément, ils veulent un gouvernement central libanais qui entérine leurs desseins régionaux impériaux par la signature d’un traité de paix avec eux. Ils cherchent également l’acceptation de leurs ambitions de la part des gouvernements syrien, irakien, jordanien et des autres gouvernements arabes, tout comme de la part du peuple palestinien. Ce qu’ils veulent et projettent n’est pas un monde arabe, mais un monde de fragments arabes qui soit prêt à succomber à l’hégémonie israélienne. Donc, Oded Yinon, dans son essai « Une Stratégie pour Israël dans les années 1980 », évoque « de vastes opportunités pour la première fois depuis 1967 » qui sont suscitées par la « situation très explosive entourant Israël. »

      5 La politique israélienne de déplacement forcé des Palestiniens hors de Palestine est une politique tout à fait active, mais qui est poursuivie avec davantage de zèle en temps de conflit, comme lors de la guerre de 1947-1948 et de la guerre de 1967. Un appendice intitulé « Israël Parle d’un Nouvel Exode » est ajouté à cette publication afin de démontrer les expulsions sionistes passées des Palestiniens hors de leur terre natale et exposer, au-delà du principal document sioniste que nous présentons, d’autres projets sionistes de dé-palestinisation de la Palestine.

      6
      Il est clair d’après le document de Kivunim, publié en février 1982, que les « vastes opportunités » auxquelles ont pensé les stratèges sionistes sont les mêmes « opportunités » dont ils s’efforcent de convaincre le monde et qu’ils affirment avoir été générées par leur invasion de juin 1982. Il est également clair que les Palestiniens n’ont jamais été les seules cibles des plans sionistes, mais la cible prioritaire puisque leur présence viable et indépendante en tant que peuple est la négation de l’essence de l’état sioniste. Chaque état arabe, cependant, surtout ceux dotés d’une orientation nationaliste claire et cohésive, devient tôt ou tard une cible réelle.

      7
      Par contraste avec la stratégie détaillée et sans ambiguïté exposée dans ce document, la stratégie arabe et palestinienne, malheureusement, souffre d'ambiguïté et d’incohérence. Il n’y a pas d’indication que les stratèges arabes aient intériorisé le plan sioniste dans toutes ses ramifications. Plutôt, ils réagissent avec choc et incrédulité à chaque fois qu’une nouvelle étape en est franchie. Ceci ressort de la réaction arabe, quoique peu audible, au siège israélien de Beyrouth. La triste réalité est que tant que la stratégie sioniste pour le Moyen-Orient n’est pas prise au sérieux la réaction arabe à tout siège à venir d’autres capitales arabes sera la même.

      Khalil Nakhleh
      23 Juillet 1982

      Dernière modification par choucha, 23 décembre 2017, 08h28.

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