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Des Japonais, Italiens, Français, Espagnols et Britanniques conduiront les opérations :
Les contrats de construction du tronçon sous-marin du Medgaz attribués
par Safia Berkouk
Le consortium Medgaz, formé des entreprises Sonatrach, Cepsa, Endesa, Gaz de France et Iberdrola, a attribué, la semaine dernière, les différentes étapes de réalisation aux entreprises japonaises Mitsui et Sumitomo, à la britannique Rolls Royce, à l’italienne Saipem et au consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie.
Dans le détail, les sociétés japonaises Mitsui et Sumitomo fourniront les 226 km de tuyaux en acier au carbone à haute résistance du gazoduc, alors que la britannique Rolls Royce fabriquera et installera les trois compresseurs de la station qui élèveront la pression du gaz depuis la côte algérienne afin d’assurer sa traversée jusqu’en Espagne via la Méditerranée.
L’entreprise italienne Saipem s’est vue, quant à elle, confier la pose du tronçon sous-marin avec l’ingénierie de détail, la fourniture des équipements de construction, la pose du gazoduc et les tests de qualité. Enfin, la mise en place de la station de compression et le terminal de réception en Espagne seront à la charge du consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie.
La station de compression, qui occupera une superficie de 150 000 m2, sera située dans la localité de Beni Saf, alors que le terminal de réception, situé sur la côte d’Almeria, recevra, filtrera, régulera et mesurera le gaz naturel en provenance d’Algérie.
Le consortium Medgaz a précisé que «les adjudicataires sont spécialisés dans ce type d’infrastructures, emploient les technologies les plus avancées et ont acquis une vaste expérience dans des projets similaires». Il a également indiqué que les travaux devraient commencer au cours du second semestre 2007.
L’ouvrage, dont le coût total est estimé à 900 millions d’euros, doit entrer en service en 2009, avec une capacité initiale de transport de 8 milliards de mètres cubes par an et qui pourra être augmentée à 16 milliards à terme. Le pipeline reliera Beni Saf à Almeria (Espagne) sur une distance de 1 050 km, dont 550 en territoire algérien et 200 en sous-marin.
Les travaux sur la partie algérienne ont déjà commencé, notamment pour les tronçons Hassi R’mel (Laghouat) - Sougueur (Tiaret), confié au groupement algéro-espagnol Cosider-Masa, Sougueur - Hadjrett Ennous (Tipasa) réalisé par la russe Stroytransgas et Sougueur - Arzew dont les travaux ont été confiés au groupement algéro-libanais Kanaghaz-Zakhem.
Ces travaux devraient s’accélérer en 2007 avec la construction du tronçon sous-marin qui sera placé à une profondeur de 2 160 mètres. Le pipeline sera rattaché sur le territoire espagnol au gazoduc Almeria-Albacete, ce qui permettra de livrer du gaz aux autres pays européens.
Sonatrach pourrait céder 10 % de ses parts à Gas Natural Après le retrait du projet des compagnies française Total et britannique BP, c’est Sonatrach qui est devenue majoritaire dans le projet Medgaz avec 36 % des parts, suivie par les sociétés espagnoles Cepsa et Iberdrola (20 % chacune) et par l’italienne Endesa et la française Gaz de France (12 % chacune).
Cependant, le consortium Medgaz pourrait bien voir arriver un nouvel actionnaire qui serait la compagnie espagnole Gas Natural. En visite à Madrid récemment, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait indiqué que Sonatrach serait prête à réduire ses parts pour permettre l’entrée dans le projet de Gas Natural.
Toutefois, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source algérienne sous le couvert de l’anonymat, Sonatrach ne céderait pas plus de 10 % de ses actions à Gas Natural. Car, précise-t-on, en cédant plus de 10 %, la compagnie nationale «perdrait son pouvoir de bloquer certaines décisions».
S. B.
Les contrats de construction du tronçon sous-marin du Medgaz attribués
par Safia Berkouk
Le consortium Medgaz, formé des entreprises Sonatrach, Cepsa, Endesa, Gaz de France et Iberdrola, a attribué, la semaine dernière, les différentes étapes de réalisation aux entreprises japonaises Mitsui et Sumitomo, à la britannique Rolls Royce, à l’italienne Saipem et au consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie.
Dans le détail, les sociétés japonaises Mitsui et Sumitomo fourniront les 226 km de tuyaux en acier au carbone à haute résistance du gazoduc, alors que la britannique Rolls Royce fabriquera et installera les trois compresseurs de la station qui élèveront la pression du gaz depuis la côte algérienne afin d’assurer sa traversée jusqu’en Espagne via la Méditerranée.
L’entreprise italienne Saipem s’est vue, quant à elle, confier la pose du tronçon sous-marin avec l’ingénierie de détail, la fourniture des équipements de construction, la pose du gazoduc et les tests de qualité. Enfin, la mise en place de la station de compression et le terminal de réception en Espagne seront à la charge du consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie.
La station de compression, qui occupera une superficie de 150 000 m2, sera située dans la localité de Beni Saf, alors que le terminal de réception, situé sur la côte d’Almeria, recevra, filtrera, régulera et mesurera le gaz naturel en provenance d’Algérie.
Le consortium Medgaz a précisé que «les adjudicataires sont spécialisés dans ce type d’infrastructures, emploient les technologies les plus avancées et ont acquis une vaste expérience dans des projets similaires». Il a également indiqué que les travaux devraient commencer au cours du second semestre 2007.
L’ouvrage, dont le coût total est estimé à 900 millions d’euros, doit entrer en service en 2009, avec une capacité initiale de transport de 8 milliards de mètres cubes par an et qui pourra être augmentée à 16 milliards à terme. Le pipeline reliera Beni Saf à Almeria (Espagne) sur une distance de 1 050 km, dont 550 en territoire algérien et 200 en sous-marin.
Les travaux sur la partie algérienne ont déjà commencé, notamment pour les tronçons Hassi R’mel (Laghouat) - Sougueur (Tiaret), confié au groupement algéro-espagnol Cosider-Masa, Sougueur - Hadjrett Ennous (Tipasa) réalisé par la russe Stroytransgas et Sougueur - Arzew dont les travaux ont été confiés au groupement algéro-libanais Kanaghaz-Zakhem.
Ces travaux devraient s’accélérer en 2007 avec la construction du tronçon sous-marin qui sera placé à une profondeur de 2 160 mètres. Le pipeline sera rattaché sur le territoire espagnol au gazoduc Almeria-Albacete, ce qui permettra de livrer du gaz aux autres pays européens.
Sonatrach pourrait céder 10 % de ses parts à Gas Natural Après le retrait du projet des compagnies française Total et britannique BP, c’est Sonatrach qui est devenue majoritaire dans le projet Medgaz avec 36 % des parts, suivie par les sociétés espagnoles Cepsa et Iberdrola (20 % chacune) et par l’italienne Endesa et la française Gaz de France (12 % chacune).
Cependant, le consortium Medgaz pourrait bien voir arriver un nouvel actionnaire qui serait la compagnie espagnole Gas Natural. En visite à Madrid récemment, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait indiqué que Sonatrach serait prête à réduire ses parts pour permettre l’entrée dans le projet de Gas Natural.
Toutefois, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source algérienne sous le couvert de l’anonymat, Sonatrach ne céderait pas plus de 10 % de ses actions à Gas Natural. Car, précise-t-on, en cédant plus de 10 %, la compagnie nationale «perdrait son pouvoir de bloquer certaines décisions».
S. B.
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