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Emmanuel Macron et Angela Merkel ont appelé samedi 23 décembre les différentes parties du conflit ukrainien, face à l'accroissement « récent et inacceptable des violations du cessez-le-feu », à « prendre leurs responsabilités » et « mettre en œuvre le plus tôt possible » les accords de Minsk. Le même jour, la Russie a accusé les Etats-Unis d'encourager la reprise du conflit dans le sud-est de l'Ukraine, après le renforcement annoncé par Washington des capacités défensives de Kiev.
Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
Pour Sergueï Riabkov, une ligne a été franchie. Dans un communiqué diffusé ce samedi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères accuse les Etats-Unis d'attiser les hostilités en Ukraine, alors qu’une nouvelle trêve entre en vigueur le jour même à minuit, en vue des fêtes de fin d'année. La diplomatie russe réagit ainsi au renforcement annoncé du soutien militaire américain à l'Etat ukrainien.
Washington assure qu'il s'agit de permettre à Kiev d'assurer la souveraineté de son territoire. La position de Moscou est radicalement opposée. Pour Sergueï Riabkov, « les revanchards de Kiev ne veulent pas mener de négociations de paix et rêvent de faire disparaître la population insoumise et les Etats-Unis ont décidé de leurs donner des armes pour le faire ». Moscou estime que cette décision ruine le travail de mise en œuvre des accords de Minsk. Des accords négociés en 2015 avec la médiation de la France et de l'Allemagne.
Ukraine : « la Russie avait pour ambition de restaurer une image internationale [mais celle-ci] et celle de son président ont été dégradées, suite au conflit »
Florent Parmentier, chercheur à Sciences-Po et spécialiste de la Russie.
La Russie, elle, est accusée par l'Ukraine et ses alliés occidentaux de soutenir militairement les autonomistes de Donbass. Ce que Moscou a toujours démenti. Dans ce conflit, le Kremlin pousse en faveur d’une négociation directe entre les autorités ukrainiennes et celles, non reconnues, de la région du Donbass.
RFI
Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
Pour Sergueï Riabkov, une ligne a été franchie. Dans un communiqué diffusé ce samedi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères accuse les Etats-Unis d'attiser les hostilités en Ukraine, alors qu’une nouvelle trêve entre en vigueur le jour même à minuit, en vue des fêtes de fin d'année. La diplomatie russe réagit ainsi au renforcement annoncé du soutien militaire américain à l'Etat ukrainien.
Washington assure qu'il s'agit de permettre à Kiev d'assurer la souveraineté de son territoire. La position de Moscou est radicalement opposée. Pour Sergueï Riabkov, « les revanchards de Kiev ne veulent pas mener de négociations de paix et rêvent de faire disparaître la population insoumise et les Etats-Unis ont décidé de leurs donner des armes pour le faire ». Moscou estime que cette décision ruine le travail de mise en œuvre des accords de Minsk. Des accords négociés en 2015 avec la médiation de la France et de l'Allemagne.
Ukraine : « la Russie avait pour ambition de restaurer une image internationale [mais celle-ci] et celle de son président ont été dégradées, suite au conflit »
Florent Parmentier, chercheur à Sciences-Po et spécialiste de la Russie.
La Russie, elle, est accusée par l'Ukraine et ses alliés occidentaux de soutenir militairement les autonomistes de Donbass. Ce que Moscou a toujours démenti. Dans ce conflit, le Kremlin pousse en faveur d’une négociation directe entre les autorités ukrainiennes et celles, non reconnues, de la région du Donbass.
RFI
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