Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Conquête des Hiéroglyphes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Conquête des Hiéroglyphes

    Documentaire réalisé par Jean Baronnet et conçu par Pascal Vernus sur la naissance de l'égyptologie et sur les travaux de Jean-François Champollion et Karl Richard Lepsius.

    Le 27 septembre 1822, Jean-François Champollion (32 ans) découvre le secret des hiéroglyphes, l'écriture des anciens Égyptiens au terme de recherches harassantes qui auront vite raison de sa santé.
    Une vie consacrée à comprendre les hiéroglyphes

    Champollion passera sa vie toute entière pour déchiffrer des hiéroglyphes. En effet, chaque fois qu’il pense trouver une solution se dresse devant lui une nouvelle difficulté. Ainsi, ayant découvert en 1808 le principe de ligatures, i.e de regroupement des signes, il pense qu’à l’instar du copte, il n’existe que des consonnes dans l’écriture Egyptiennes. Ce n’est qu’après 2 ans de travail acharné qu’il postulera l’hypothèse que les hiéroglyphes puissent ne pas symboliser un son, à l’instar de notre alphabet, mais être des idéogrammes, chaque signe exprimant une idée.

    En 1816, Jean-François Champollion devra s’exiler à Figeac en raison de ses idées pro-Bonaparte, mais ce n’est que partie remise. Après un mariage en 1817 à Grenoble avec Rosine Blanc, il délaissera sa femme pour poursuivre ses études et en 1819, après avoir longuement étudié le livre des morts, Champollion postulera l’idée que le hiératique est une simplification des hiéroglyphes.

    La pierre de Rosette demeure toujours une énigme. Mais Champollion est un homme génial et remarquera que des noms sont entourés. Il suppose que ces noms désignent le nom de roi, et par analogie, il déchiffrera dès 1821, les noms de Ptolémée V, puis Cléopâtre. Il connaîtra le sens des premiers hiéroglyphes, et, en cherchant à travers l’Europe des textes en hiéroglyphes et avec ses connaissances, Champollion arrivera petit à petit à déchiffrer de plus en plus de mots égyptiens. Finalement, le 27 septembre 1822, Champollion écrira la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il affirme avoir réussi à déchiffrer les hiéroglyphes : « C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot9. »

    Champollion aura donc déchiffré la pierre de Rosette sans jamais être allé à ce moment là en Egypte. Champollion réalisera tout de même son rêve, de visiter l’Egypte. En effet, après avoir déchiffré les hiéroglyphes, il sera nommé en 1826 conservateur des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il travaillera toujours pour l’Egypte, et réalisera son rêve de visiter l’Egypte de 1828 à 1830. Champollion partira pour une mission scientifique en Égypte et y recueillera de nombreuses données et objets.

    De retour à Paris, il sera élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France, créée tout particulièrement à son intention. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, épuisé par ses travaux, il meurt à Paris le 4 mars 1832 à l'âge de 42 ans et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

    Champollion aura réussi à percer le mystère de millénaires pour le plus grand bonheur des générations suivantes, qui continuent de rêver à la mystérieuse mais majestueuse Egypte Antique.

    par Martin KURT



    Dernière modification par katiaret, 24 décembre 2017, 19h36.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Karl Richard Lepsius, pionnier de l’égyptologie

    Karl Richard Lepsius (1810-1884) est sans doute le moins connu de ceux qui, au XIXe siècle, ont écrit les premières pages de l’Égyptologie. Pourtant, son apport à cette discipline est considérable. Sa première pierre posée dans ce domaine consiste en une traduction du « Livre des morts des Anciens Égyptiens », composée à partir d'un papyrus qu'il étudia à Turin et publiée en 1842. Fort de ce succès à l’impact médiatique retentissant, Lepsius prendra la même année la tête d’une expédition en Égypte qui durera jusqu’en 1845.


    Commencée à Gizeh, elle se terminera dans le centre du Soudan et permettra la découverte de plus de 130 tombeaux et d’un grand nombre de bas-reliefs, de statues, de papyrus ainsi que de nombreuses autres pièces d’art Égyptien que Lepsius, grâce à une convention avec le vice-roi Égyptien Méhémet Ali, sera autorisé à ramener en Allemagne. En 1850, grâce au soutien de l’empereur Guillaume IV, l’égyptologue fondera à Berlin le Neus Museum, où seront conservés les trésors ramenés de son expédition. Ce documentaire de la série « Retour aux pyramides » revient sur les grandes heures de la vie de ce chercheur infatigable, égyptologue, philologue et archéologue, considéré comme le fondateur de l’égyptologie Allemande.


    . Égyptologue par accident

    La mort de Champollion le 4 mars 1832 avait plongé l’Égyptologie dans l’impasse. Son frère Jacques-Joseph a beau faire le maximum pour poursuivre ses recherches sur le déchiffrage des hiéroglyphes, il n’est nullement en mesure de faire fructifier l’héritage. En vérité, personne en Europe ne semble posséder les connaissances en philologie nécessaires pour poursuivre dans le sillage de Champollion. En déchiffrant la pierre de Rosette, celui-ci n’a fait qu’entrouvrir une porte sur la signification des hiéroglyphes égyptiens ; quelqu’un pourra-t-il en franchir le seuil ?

    Le jeune Allemand Kard Richard Lepsius, né en Prusse le 23 décembre 1810, semble avoir l’étoffe nécessaire pour relever ce passionnant défi. Pourtant rien ne semblait le prédestiner à s’intéresser à l’Égyptologie. Après avoir étudié dans plusieurs prestigieuses universités Allemandes, le jeune homme se fait remarquer, à 23 ans, en publiant une thèse exceptionnelle consacrée à des inscriptions latines que personne jusqu’alors n’avait été en mesure de déchiffrer. Vivement impressionnés par ses compétences en philologie, ses professeurs tentent alors de l’orienter vers le déchiffrage des hiéroglyphes, mais Lepsius, quelque peu carriériste, considère l’égyptologie comme une discipline sans débouchés véritables et souhaite prendre une autre voie qui lui apportera reconnaissance et statut social.

    Un séjour à Paris effectué en 1832 va cependant le faire changer d’avis. A cette occasion, Lepsius accède aux manuscrits de Champollion et réalise que celui-ci n’a fait que poser les premières pierres d’une science où tout est à faire. Ce défi (et la reconnaissance qu’il pourra en tirer) l’excite : la graine de l’égyptologie est semée dans son esprit. Durant les trois années suivantes, Lepsius va consacrer son temps à parcourir les collections égyptiennes des principaux musées d’Europe, procédant à de nombreux estampages de hiéroglyphes afin d’enrichir sa documentation. Lorsqu’il rentre en Allemagne, en 1839, c’est avec la volonté affichée de partir pour l’Égypte. Le germe de l’égyptologie s’est développé et à fini par se muer en un véritable intérêt. La vocation de Lepsius est née : il sera égyptologue.

    . Voyage en Égypte

    Les événements le servent. Un changement d’empereur en Prusse place en effet Guillaume IV sur le trône de Prusse. Le souverain, qui voit dans l’égyptologie un moyen de redorer le prestige culturel de son pays, adhère sans retenue au projet que lui présente Lepsius et décide de financer une expédition en Égypte. Pour préparer cet événement, Lepsius consulte les ouvrages consignant les travaux réalisés en Égypte par les savants de Bonaparte et planifie chacune des étapes de son voyage.

    Sur place, l’énormité des moyens financiers mis à sa disposition et le soutien du vice-roi égyptien Méhémet Ali, permettent à Lepsius de bénéficier de conditions de travail idéales : partout où il se rend on lui procure des dizaines d’ouvriers, de porteurs, de gardes. Lepsius révèle un caractère tyrannique et devient la terreur de ses collaborateurs, dont certains sont renvoyés sans ménagement en Allemagne pour avoir seulement osé contester son avis. Obnubilé par la réussite de son expédition, l’égyptologue apparaît comme un être égocentrique et dévoré d’ambition ; il est bientôt unanimement détesté.

    Cette dureté s’explique peut-être par le contexte dans lequel Lepsius mène son expédition. Depuis le début du XIXe siècle, l’Égypte est en effet devenue le théâtre d’une lutte féroce entre des personnages sans scrupules qui dépouillent le pays de ses trésors archéologiques. Parmi ceux-ci on trouve Bernardino Drovetti (1776-1852), diplomate français d’origine italienne, Henry Salt (1780-1827), diplomate Anglais chargé d’alimenter les collections égyptiennes du British Museum, mais aussi des aventuriers comme Giovanni Belzoni (1778-1823). Engagé par Salt, ce dernier parviendra à faire main basse sur le buste monumental de Ramsès II et à le transporter du Ramesséum jusqu'à Thèbes puis jusqu’au Caire en descendant le Nil, où il sera expédié en Angleterre par bateau et rejoindra les salles du British Museum. Un tel « exploit » vaudra à Belzoni une célébrité quasi mondiale, bien que beaucoup le considèrent aujourd’hui comme un vandale et un pilleur sans scrupules plutôt que comme un véritable archéologue.

    . Pionnier de l’égyptologie

    C’est en tout cas dans ce contexte de chasse effrénée au trésor que Lepsius entame son expédition égyptienne. Mais ses visées n’ont rien à voir avec celles des aventuriers qui sillonnaient alors l’Égypte à la recherche de découvertes archéologiques éclatantes ; le but du savant est de ramener en Allemagne une matière qui permette de faire avancer l’égyptologie et de lui donner des bases solides.

    Lepsius ne se lasse pas du spectacle des pyramides, et son expédition passe de longs mois à Gizeh. Il effectue un relevé topographique complet de la nécropole sur lequel il note l’emplacement de dizaines de tombes présentant un intérêt archéologique. A son départ de Gizeh, l’expédition aura ainsi exhumé et examiné près de 130 tombes privées et découvert les restes de 67 pyramides. Une fois ce travail achevé, Lepsius poursuit sa route, descendant le Nil avec comme objectif d’arriver jusqu’au centre du Soudan.

    Les 9 membres de l’équipe travaillent d’arrache-pied, remplissant des caisses entières de relevés minutieux, de milliers d’estampes, de moulages et de notes qui serviront à la publication des célèbres « Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien » douze volumes grand folio comprenant 894 planches, qui deviendront une référence en matière d’égyptologie. Au Ramesséum, le temple funéraire de Ramsès II situé dans la nécropole thébaine, en face de Louxor, Lepsius met au jour les fondations des principaux édifices et en dresse le plan complet. Ces documents servent aujourd’hui encore de base de travail aux archéologues qui fouillent le site.

    Mais si l’intérêt de Lepsius pour les vestiges de l’Égypte Ancienne ne faiblit jamais, en revanche il ne manifeste aucune émotion artistique envers ses découvertes. Ses relations avec les monuments, les bas-reliefs, les peintures et les sculptures sont d’ordre purement scientifique ; à ses yeux l’Égypte n’est qu’une sorte de « grand magasin d’antiquités » dans lequel il fait son marché, privilégiant les monuments dotés inscriptions offrant un intérêt historique ou philologique. Sa démarche est froidement calculée : Lepsius entend utiliser l’Égypte et ses trésors comme un tremplin vers la reconnaissance et la réussite sociale.

    En ce sens, son travail est radicalement opposé à celui des archéologues Français de la même époque – Champollion, Mariette, Maspero – qui sont tous tombés fous amoureux du pays et pour qui l’étude des monuments était indissociable d’une passion dévorante pour l’Égypte. Dans ses lettres, Lepsius manifeste souvent une distance assez méprisante à l’égard du peuple Egyptien ; il n’aime pas non plus le pays, dont il stigmatise à de nombreuses reprises les « plaies » : inondations, insectes, vermine, allant même jusqu’à inclure dans cette liste la musique Arabe !
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      . Rivalités

      En 1843, le chemin de Karl Richard Lepsius croise celui d’Emile Prisse d’Avesnes (1807-1879), explorateur français, égyptologue, archéologue et journaliste, fondateur de la Revue orientale et algérienne. Personnage singulier, vêtu à l’Arabe, celui-ci, au contraire de Lepsius, a adopté les mœurs Egyptiennes afin de se fondre dans le pays. Artiste de grand talent, Prisse d’Avesnes s’attache à témoigner de la vie quotidienne des Égyptiens à travers de splendides séries d’aquarelles et de gravures. Les deux hommes ne peuvent que devenir rivaux, et cette rivalité va bientôt se cristalliser autour de la Chambre des Ancêtres, une liste de 61 noms de Rois et Pharaons couvrant près de deux millénaires d’histoire gravée sur les parois du temple de Thoutmôsis III, à Karnak.

      Les deux hommes convoitent d’autant plus ces blocs de pierre qu’un Pacha local a décidé de faire raser le monument qui abrite la Chambre des Ancêtres. Tandis que Lepsius fait voile vers Karnak dans l’intention de convaincre le Pacha de lui céder les précieuses inscriptions, Prisse d’Avesnes opte pour une méthode plus radicale ; 18 nuits d’affilée, il s’introduit dans la Chambre des Ancêtres avec une poignée d’ouvriers et procède au démontage des blocs, qui sont ensuite soigneusement emballés et embarqués sur un bateau à destination du Caire. La légende veut que Prisse d’Avesnes, lors de la descente du Nil, ait croisé Lepsius qui se rendait à Thèbes pour s’emparer du monument. Il l’aurait alors invité à monter à bord de son bateau et lui aurait servi un café sur les caisses qui contenaient les précieux bas-reliefs convoités par l’Allemand. Quelques jours plus tard, en arrivant à Karnak, Lepsius se rendra compte qu’il a été devancé par le Français. Les blocs de la Chambre des Ancêtres seront finalement transportés en France un an plus tard.

      . Vers la gloire

      Après cette déconvenue, l’expédition de Lepsius poursuit sa route jusqu’à l’île de Philae, située au sud d'Assouan, sur laquelle se trouvait l’un des temples d’Isis les mieux conservés d’Égypte. Peu enclin aux émotions, Lepsius laisse cependant transparaître dans son journal une certaine admiration pour ce lieu, qu’il qualifie de « plus beau souvenir de son voyage ». Mais le 6 novembre 1843 l’expédition doit se résoudre à quitter Philae pour poursuivre son voyage vers le Soudan, avec Khartoum comme objectif. C’est encore une fois la passion scientifique qui pousse l’égyptologue à entreprendre ce périlleux voyage ; il veut dater les temples de Nubie afin d’établir de manière définitive les liens historiques entre l’Égypte Ancienne et l’Afrique. Lepsius est en effet persuadé que la civilisation Égyptienne possède des racines Africaines.

      Cependant, la descente du Nil s’avère fastidieuse. A Waldi Halfa, l’expédition se retrouve bloquée deux longs mois à cause de problèmes de logistique. La descente vers le sud finit par reprendre, et Lepsius arrive au Djebel Barkal, un promontoire rocheux qui domine le site de Napata (Soudan), où se trouve un temple d'Amon célèbre. C’est là que l’égyptologue réussit l’un de ses exploits les plus retentissants ; utilisant les mêmes moyens que Belzoni au Ramesséum, il fait enlever du grand temple d’Amon une statue monumentale représentant le dieu sous la forme d’un sphinx à tête de bélier.

      L’expédition atteint ensuite la capitale antique de Méroé, au nord de Khartoum dans le Soudan actuel. Les pyramides que Lepsius découvre à cette occasion provoquent chez lui – fait rarissime – une vive émotion dont il s’ouvre dans sa correspondance, allant même jusqu’à se fendre de descriptions lyriques. Cependant la déception prend vite le pas sur l’émotion lorsque Lepsius réalise que ces monuments ne remontent pas au-delà du 1er siècle après J.-C., leurs inscriptions et représentations ne laissant aucun doute à ce sujet.

      La désillusion de l’égyptologue est à la hauteur de ses attentes. Lepsius espérait faire en Nubie une immense découverte qui allait révolutionner la connaissance de l’Égypte Ancienne en établissant une connexion avec l’Afrique, mais aucun des vestiges qu’il a rencontrés ne permet de corroborer cette théorie. Il parvient cependant à convaincre les autorités locales de stopper leur démantèlement par les pilleurs de tombes, permettant ainsi la préservation de ce précieux patrimoine archéologique.

      L’expédition touche à sa fin. Lepsius et ses compagnons rentrent en Allemagne en 1846, rapportant un butin archéologique colossal : 294 caisses contenant plus de 1500 objets originaires d’Égypte et de Nubie, plusieurs chambres funéraires complètes, des bijoux et des papyrus, des sarcophages et des momies, un obélisque, une grande colonne du temple de Philae, et le fameux sphinx à tête de bélier du Djebel Barkal. Lepsius est accueilli comme un héros national, goûtant enfin à la célébrité et aux honneurs derrière lesquels il courait depuis sa jeunesse.

      Dans les années suivantes, Lepsius fondera le Musée des Antiquités Egyptiennes de Berlin pour abriter ces précieuses collections. A ceux qui lui reprochèrent d’avoir pillé les trésors archéologiques Egyptiens, Lepsius répondait volontiers que le meilleur moyen de préserver les antiquités de la destruction était de les envoyer dans un musée européen. Sur ce point l’Histoire ne lui donnera malheureusement pas raison. En 1945, en pleine débâcle du IIIème Reich, les bombardements qui s’abattent sur Berlin n’épargneront pas l’île aux Musées. Par une triste ironie du sort, de nombreux objets des collections égyptiennes qui avaient traversé les millénaires seront détruits ou endommagés. En temps de guerre, les statues meurent aussi.
      dz(0000/1111)dz

      Commentaire


      • #4
        sans la pierre de rosette,c'est toute cette richesse sublime de la civilisation du Nil qui nous auraient echappes ,Quel heureux hasard.!
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

        Commentaire


        • #5
          La pierre de Rosette

          La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes au xixe siècle. L'inscription.

          dz(0000/1111)dz

          Commentaire


          • #6
            merci katiaret.
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

            Commentaire

            Chargement...
            X