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AIR ALGÉRIE Malaise réel ou tentative de déstabilisation ?

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  • AIR ALGÉRIE Malaise réel ou tentative de déstabilisation ?

    Les informations faisant état d’un débrayage «imminent» au sein de la compagnie de transport aérien Air Algérie, coïncidant avec les fêtes de fin d’année, «sont dénuées de tout fondement», a-ton appris. Dans son communiqué datant du 3 décembre dernier, le syndicat d’entreprise UGTA parle «d’attaques nullement justifiées, si ce n’est pour affaiblir la compagnie nationale et servir ainsi des intérêts occultes».
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Que se passe-t-il réellement au sein de la compagnie nationale de transport aérien Air Algérie ? La question est au centre de toutes les discussions, depuis le dernier changement opéré à la tête de l’entreprise. A quel niveau se situe le malaise, si ce dernier existe réellement ? «Ces attaques ne sont nullement justifiés, si ce n’est pour affaiblir la compagnie nationale et servir ainsi des intérêts occultes», dira le secrétaire général du syndicat d’entreprise d’Air Algérie M. Saïd Tiaouinine. Et d’ajouter : «Est-ce pour un intérêt individuel ? Est-ce pour servir de tremplin à un événement majeur ? A touts ces questionnements, nous répondons que le pavillon national ne peut et ne doit constituer une arène de lancement d’ambitions personnelles et extraprofessionnelles». Dans son communiqué datant du 3 décembre dernier, le syndicat d’entreprise d’Air Algérie affilié à l’UGTA a évoqué pour la première fois la problématique de privatisation. «Il est étrange, sinon dangereux, d’évoquer la faillite pour la privatisation du pavillon national. N’en déplaise aux détracteurs, Air Algérie n’est ni en position de faillite ni à vendre. Personne ne peut s’arroger le droit de porter atteinte à l’intégrité de la compagnie.»
    «L’État nous doit 50 milliards de dinars»
    Selon des sources très au fait de la gestion interne de la compagnie, cette dernière accuse un manque à gagner de 50 milliards de dinars que l’Etat lui doit. Cette situation, explique-t-on, date depuis plusieurs années et le meilleur exemple est illustré durant l’exercice 2017 où sur les 9 milliards de dinars que «les pouvoirs publics doivent à la compagnie, cette dernière n’a perçu que deux milliards». «Une situation qui dure depuis plusieurs années et dont les retombées sont négatives sur le fonctionnement de la compagnie», ajoutent nos sources. En effet, la somme d’argent que les pouvoirs publics doivent à la compagnie Air Algérie représente l’équivalent du coût de la «billetterie que nous vendons à perte et dont l’Etat s’est engagé à prendre en charge». «Si on récupère notre dû, la compagnie retrouvera ses équilibres financiers et on fera face à toutes les échéances», explique M. Saïd Tiaouinine. Selon ce dernier, «l’entreprise exerce dans un environnement organisationnel, opérationnel, et technique amplement réglementé. Douter de la capacité de la compagnie, c’est carrément dénigrer les métiers sur lesquels s’articule la fonction du transport aérien des passagers régulièrement audités par les services de contrôle habilités nationaux et internationaux». «Il est vrai que la compagnie peine conjoncturellement à dégager des bénéfices, mais quelle est la compagnie au monde qui en réalise ? Le transport aérien des passagers vit une crise à l’échelle planétaire, sans qu’on lance dans aucun pays des attaques comparables à celles dirigées contre le pavillon national algérien, au point que le dénigrement d’Air Algérie est devenu un sport national», a-t-il déclaré.
    «Air Algérie opérait seule durant la décennie noire»
    La situation que traverse aujourd’hui Air Algérie ne date pas de cette année. Le 30 octobre 2016, une lettre portant la signature du SG du syndicat d’entreprise UGTA avait été adressée au ministre des Transports. Dans cette dernière et dont une copie est en notre possession, le rédacteur du document rappelle qu’«Air Algérie, qui opérait seule durant la décennie noire, était l’unique trait d’union entre l’Algérie et le reste du monde. En ces temps-là, Air Algérie était exempte de toute critique, alors qu’elle en subit en ce moment précis où elle affronte une concurrence insatiable».C’est dans cette optique que la question de la revalorisation salariale a été évoquée par les représentants des travailleurs la qualifiant de «très sensible» et qui «nécessite une attention particulière», en lui réservant un traitement juste, équitable et transparent au bénéfice de l’ensemble des employés, dans un cadre réglementaire et conventionnel, et ce, pour la préservation d’un climat social serein, seul gage de développement de la compagnie ». Notons que la question salariale a de tous temps constitué un bras de fer entre les représentants des travailleurs et la direction générale de la compagnie, faisant entrer cette dernière dans de «véritables zones de turbulences ».
    A. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Toujours des perturbations qui secouent cette compagnie , jusqu'à quand , l'unique compagnie aérienne en Algérie et toujours les mêmes problèmes
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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