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La première drague algérienne sera livrée bientôt

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  • La première drague algérienne sera livrée bientôt

    le 26.12.17 El Watan

    Un exploit, un partenariat gagnant-gagnant que viennent de réaliser deux universitaires algériens, à savoir Lakhdar Barkat et Arezki Berradi, qui sont à la tête respectivement de l’ENCC (Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie) et de l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts).


    En effet, la première drague made in Algeria produite dans les ateliers de l’Alieco, filiale de l’ENCC, sera livrée avant la fin du 1er trimestre 2018. Cet engin va servir à nettoyer les fonds des barrages algériens. Il faut rappeler qu’en 2010, l’Algérie avait importé de Hollande une drague pour un montant de huit millions d’euros. L’ANBT avait passé une commande de trois dragues et trois bateaux multi-catering équipés des engins de débroussaillement des barrages pour un montant global de 1200 millions de dinars.

    A l’issue des séances de travail des ingénieurs-chercheurs des deux entreprises publiques, l’ANBT avait signé un contrat de conception et de fabrication de ces engins destinés au désenvasement des barrages avec l’Alieco (Algerian Industrial Equipment Company), unité qui se trouve au quartier Côte-Rouge (Hussein Dey). La drague stationnaire s’installe en premier lieu au niveau du barrage pour défricher le plan d’eau avant que l’autre drague n’arrive pour désenvaser les fonds du barrage.

    Ce kit, composé des deux dragues, coûte 400 millions de dinars. L’autre produit de fabrication algérienne en cours de construction dans les ateliers de l’Alieco concerne la station monobloc de traitement d’eau d’une capacité de 100 litres/seconde, qui sera livrée avant la fin de l’année 2017, selon les affirmations du directeur général de l’ANBT. Cet équipement est vital pour l’alimentation en eau potable des agglomérations situées dans les zones enclavées à partir des retenues collinaires, dépourvues d’un réseau AEP.

    La production de ces équipements en Algérie a pu se concrétiser grâce à la collaboration entre les ingénieurs-chercheurs algériens, d’une part, et d’autre part, l’engagement de deux opérateurs nationaux sérieux et soucieux de se développer après leur mise à niveau, en utilisant les nouvelles technologies.

    En visite de travail dans la wilaya de Tipasa, lundi dernier, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a mis l’accent dans sa réponse à la question d’El Watan, sur la valorisation du savoir-faire des jeunes, qui a permis à l’Algérie de progresser dans le domaine de l’industrie hydroélectrique, «d’ailleurs je dois encore vous révéler que prochainement, il y aura la production dans les ateliers de l’Alieco des équipements électromécaniques et hydro-électriques pour nos stations de traitement et d’épuration des eaux usées (step).

    Cela rentre dans le cadre de la création des richesses et des emplois, le secteur de l’hydraulique a des créneaux pour investir et cesser l’importation de ces équipements», conclut-il. Les universitaires de l’ENCC et de l’ANBT montrent le chemin.


    M'hamed Houaoura

  • #2
    Bravo aux différentes équipes !

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    • #3
      Avec tous les barrages de la région qui se vident et qui doivent être entretenus, il y a un marché potentiel non négligeable.

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      • #4
        Si le persept le dit,
        C'est que ça doit être vrai...!

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        • #5
          La meute ne va pas tarder a décortiquer l'article, et conclure que tout est faux, qu'il s'agit de quelques pièces importées de l’étranger, et qu'en Algérie il n'y a meme pas de barrages.



          toujours du négatif , grandis un peu mec .
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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