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  • culture du safran réussie en Algerie

    Louisa et Mustapha, le couple qui sème sur son passage "l'or rouge"

    HuffPost Algérie

    Cinq ans après le lancement de leur safranière "Safran Tariki" à Constantine, le couple derrière cette idée ingénieuse, Louisa Sidi-Haket et son mari Mustapha Aknouche peuvent désormais se targuer d’être précurseurs de la culture du safran en Algérie. Un savoir-faire qu’ils ne jalousent pas puisqu’ils ont installé une vingtaine de safranière cette année d’est en ouest du pays.
    Cette cultivatrice de Safran, Louisa Sidi-Haket, raconte qu’elle était safranière en France, pendant plusieurs années. Passionnée par son métier, elle décide en 2010 de tenter l’expérience en Algérie dans sa ville d’origine, Constantine.
    "La culture du Safran est quasi inexistante en Algérie, encore moins des laboratoires pour analyser la terre. C’est pourquoi j’ai dû analyser les échantillons de terre en France. Si le climat s’accommodait parfaitement à cette culture restait à savoir si la terre l’était également", se souvient Louisa.
    Et à sa grande surprise la terre était plus que disposée à produire cette épice. C’est la meilleure au monde, le pH de la terre correspondait à la culture du safran et prévoyait déjà un rendement fructueux.
    Sans hésiter, Louisa s’octroie une terre de 5000 m² et lance une première plantation dans la commune Ben Badis, Constantine.
    "Il faut savoir que la première plantation vous donne du safran et des bulbes. Un bulbe se multiplie en moyenne entre 5 à 7 fois. En ce qui nous concerne la deuxième année on avait trouvé par endroits 10 bulbes, ce qui comptabilise 100 mille bulbes sur tout le territoire planté".
    La terre a prouvé son potentiel et a conforté le couple dans son choix. Dès la seconde année ils ont agrandi la plantation et s’adonnaient quotidiennement à cette pratique.

    Un travail de longue haleine
    La culture du safran demande beaucoup d’énergie et de patience. Louisa précise que pour obtenir 1 kilo de safran il faut récolter entre 150et 200 mille fleurs.
    La plantation du safran commence en été, au mois d’aout. Elle consiste à mettre les bulbes en terre et ne demande pas beaucoup d’entretien, c’est seulement au moment de la floraison que commence le travail.

    La récolte du safran au mois de novembre, commence par la cueillette des fleurs et ensuite récupérer les pistils rouge, ce qu’on appelle l’émondage.
    Après l’extraction des pistils rouges vient l’étape la plus délicate, il s’agit du séchage.
    Selon Louisa il faut faire attention au temps et à la durée de cette pratique, au risque de perdre le safran.
    La première récolte de "Safran Tariki" était destinée à la vente du produit brut. Mais dés la seconde année, le couple a commencé à faire des produits dérivés.
    Aujourd’hui Louisa fait, de manière artisanale, plusieurs recettes gourmandes à base de Safran, notamment des confitures, de la gelée de thé ou encore de la crème de marrons.

    Un projet qui tend à se développer

    Pour faire de "Safran Tariki" un projet économiquement viable, il fallait s’armer de détermination, souligne Louisa. Elle ajoute que ce n’est jamais évident d’être précurseur dans un domaine, mais le résultat en valait le coup. Le couple possède désormais une seconde safranière dans la ville de Maghnia.
    Le projet "Safran Tariki" a reçu au fil de ces cinq années quatre prix de l’Union Européenne. Grâce à ces distinctions Louisa à plus de facilitées à analyser la terre en France.
    "Avec mon mari, on propose à ceux qui désirent se lancer dans la culture du safran, des formations dans le domaine et l’installation de safranière sur tout le territoire national. On se charge également de l’analyse de la terre", indique-t-elle.
    Le couple safranier est actuellement dans l’attente d’un acte de concession pour un nouveau terrain à exploiter. Avec cette nouvelle concession, Louisa indique qu’elle pourra porter la production des produits dérivés. "On aspire à créer une nouvelle zone de production, et ouvrir de nouveaux points de vente pour satisfaire la demande locale".
    Mieux encore les produits de "Safran Tariki", attire des clients étrangers, un grand pas pour l’avenir de cette activité.
    Enfin Louisa et Mustapha continue à sillonner le pays pour promouvoir la culture du safran, en espérant qu’un jour cette épice, la plus chère au monde connaitra un regain d’intérêt en Algérie.

  • #2
    Voila un secteur très prometteur en Algerie, qu'il fallait envisager son exploitation depuis longtemps.

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    • #3
      Et la récolte de la truffe ! La truffe algérienne se vend à prix d’or/ Les incroyables bienfaits et vertus du Terfass algérien
      Algérie Focus 01/2017
      Ces jours-ci, les marchés plusieurs villes du sud et des hauts-plateaux du pays, à l’image de Djelfa ou de Béchar, sont “envahis” par la truffe, connue localement sous le nom de Terfass, un fruit de la terre augurant, selon la population locale, d’une “bonne saison agricole”. Le Terfass, qui ressemble à un tubercule de pomme de terre en plus claire, est riche en saveurs et en bien-être. Beaucoup d’algériens l’ignorent, mais le Terfass a une valeur nutritionnelle qui en fait une excellente source de vitamines.

      Et cette année 2017 commence bien pour les vendeurs de cette truffe algérienne car les récoltes sont abondantes notamment au niveau des régions steppiques et du Sahara.


      Une offre abondante mais à des prix exorbitants

      En dépit de cette offre abondante de truffe, exposée sur les abords des routes nationales, comme c’est le cas à la sortie – sud de la ville de Djelfa, non loin du village Ouled Abdellah, est proposée à des prix pour le moins “exorbitants”.

      En effet, le kg de truffe de qualité supérieure, connue pour son gros calibre et sa facilité de nettoyage, est proposé dans une fourchette entre 1600 à 2500 Da, des “prix malheureusement pas à la portée de la bourse du consommateur modeste”, qui se contente d’admirer les grosses truffes achalandant les tables des vendeurs. La truffe de basse qualité, boudée par beaucoup pour son aspect non appétissant, est cédée à 700 Da le kg, un prix, certes, non attractif au vu de la qualité du produit, mais que certains sont contraints d’accepter ne serait que pour goûter les prémices de “ce fruit de bon augure”, comme qualifié par la population locale.

      Aussi, s’il est aisé pour certains d’acheter la truffe, il faut pour la récolter “une autre paire de manches”, car en dépit du fait qu’il pousse à deux (2) cm seulement de la surface de la terre, il n’en reste pas moins que “le trouver demeure l’affaire de gens experts à l’oeil fort aiguisé, vu que c’est un fruit sans feuilles, ni fleurs, ni racines”.

      Selon des spécialistes du domaine, à l’image de Hadj Mokhtar, un habitant du Sahara de l’Oued Djeddi, à 130 km au sud de Djelfa, il existe certaines astuces qui aident à reconnaître les lieux où pousse le Terfass. “Si vous trouvez une plante du désert nommé Djoubir, soyez sur qu’il ya de la truffe dans les environs” a-t-il assuré, à ce sujet.
      Dernière modification par ALG2020, 03 janvier 2018, 13h03.

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      • #4
        Et la culture de la truffe

        ca pousse toute seule la truffe, non???

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        • #5
          C’est plutôt la récolte de la truffe

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          • #6
            C’est plutôt la récolte de la truffe
            Il faut un cochon bien dressé ou un chien!
            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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            • #7
              precurseur ? je ne pense pas .

              ya quelque jrs , les producteurs de safran algerien on fait une sorte d'expo vente , du coté de tipaza je crois ..

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