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Alger: maintien des interdictions aux manifestations

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  • Alger: maintien des interdictions aux manifestations

    -En 2018, manifester à Alger est toujours interdit

    Un nouveau rassemblement a été réprimé à Alger ce mercredi. En Algérie, manifester dans la capitale est proscrit depuis 2001. Les opposants n'attendent plus d'autorisations avant de descendre dans les rues et sont souvent dispersés par les forces de l'ordre.

    Les explications d’Ali Benflis:

    Concernant l’empêchement des marches à Alger, il préférait renvoyer vers les interdictions décidées dans le cadre de l’état d’urgence. La même année, candidat aux élections présidentielles, Benflis concédait lors d’un meeting que la décision avait bien été prise durant son mandat, malgré son opposition de principe.

    Il précisait également que suite à la manifestation du 14 juin, la décision avait été prise de proscrire tout rassemblement dans la capitale jusqu’au retour au calme et ce dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence.

    Depuis 2001, une interdiction de manifester empêche tout rassemblement dans la capitale, à quelques rares exceptions près. Plusieurs juristes assurent à Jeune Afrique que l’interdiction a été actée le 18 juin 2001, par le Conseil du gouvernement.
    Ce ne sont pas les attentats qui ont poussé les autorités à prendre cette décision, mais bien la marche du 14 juin
    Hacene Ferhati connaît bien cette période. Frère d’un disparu de la guerre civile, il est le membre fondateur du collectif SOS Disparus, qui exige la vérité concernant les disparitions de citoyens dans les années 1990.

    « Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les attentats qui ont poussé les autorités à prendre cette décision, mais bien la marche du 14 juin ». Quatre jours plus tôt, en effet, le 14 juin 2001, des centaines de milliers de manifestants venus de Kabylie convergeaient sur la capitale pour remettre au gouvernement une liste de revendications. La répression est féroce et dans les jours qui suivent, la décision est prise d’empêcher tout rassemblement dans la capitale.

    Et cette proscription, a priori encadrée par un décret, n’a jamais été levée, pas même lorsque l’état d’urgence, instauré en 1992 pour lutter contre la guérilla, a pris fin en 2011-

    Jeune Afrique
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