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L'Algérie se vide de son corps médical

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  • L'Algérie se vide de son corps médical

    Paris, le jeudi 28 décembre - C'est une véritable hémorragie à laquelle l'Algérie est confrontée depuis une vingtaine d'année. Selon l'Atlas 2017 de la démographie médicale publié par l'Ordre des médecins français, 4 776 médecins algériens exercent aujourd'hui en France, soit 38 % du total des praticiens titulaires d'un diplôme obtenu en dehors de l'Union européenne. Un chiffre auquel s'ajoutent tous ceux qui ne sont pas inscrits à l'Ordre, « mais qui sont tout de même employés sous des statuts divers (faisant fonction d'interne, praticien associé, etc.) ; ceux là sont entre 10 et 15 000, selon les associations qui les représentent », explique le docteur Mohamed Bekkat Berkani, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins en Algérie, au magazine en ligne What's Up Doc ?

    « L'Algérie a perdu des milliers de médecins hautement qualifiés et expérimentés ces dernières années qui sont partis en France. Sans compter ceux qui ont choisi d'autres destinations comme le Canada, la Grande-Bretagne ou encore le Moyen-Orient », déplorait début octobre M. Bekkat Berkani au quotidien algérien L'Expression. Selon lui, ces praticiens sont devenus des « harragas de luxe » en référence au terme qui désigne les migrants clandestins qui prennent la mer depuis les pays du Maghreb pour rejoindre l'Europe. D'après le quotidien national algérien Réflexion, cet exode massif ne date d'ailleurs pas d'hier puisqu'il aurait coûté au pays environ 40 milliards de dollars entre 1996 et 2006. Une situation qui met gravement en péril le système sanitaire national, mais auquel les autorités algériennes n'entendent visiblement pas remédier. Pour preuve, les déclarations du ministre de la Santé, Mokhtar Hazbellaoui, au site d'information ALG24, qui constate juste ne pas pouvoir « demander à un médecin de ne pas aller découvrir de nouveaux horizons ».

    L'origine du mal

    Conscient qu'il est inutile d'essayer de vouloir ramener ceux qui sont déjà partis, le président de l'Ordre des médecins algériens espère toutefois que les pouvoirs publics prendront les mesures qui s'imposent pour arrêter cette saignée, en offrant de meilleures conditions de travail à ceux qui ne rêvent que de quitter le pays. Car c'est bien sur le plan de l'exercice professionnel que se situe l'origine du mal, bien plus que sur celui de la rémunération comme tend à le laisser penser le gouvernement. Le manque de moyens matériels et pédagogiques ajoutés à une absence manifeste de reconnaissance et une hostilité croissante de la part de l'administration, et même des citoyens, ont plongé les médecins algériens dans une sorte de désespérance qui explique en grande partie leur volonté d'aller voir ailleurs.

    Pour M. Bekkat Berkani, l'un des problèmes se situe au niveau de la formation initiale, qui ne serait pas adaptée aux exigences de la médecine moderne, et continuer de former des cardiologues généralistes ou des gynécologues généralistes n'est pas une solution pérenne à l'heure où prédomine la sur-spécialité. De fait, « ceux qui partent sont de jeunes médecins qui cherchent […] à suivre l'évolution de la médecine. Ils estiment qu'ils peuvent s'épanouir en étant à l'étranger plutôt qu'en Algérie », explique-t-il. D'autre part, « l’incertain devenir » de ses collègues dans le système de santé publique ainsi que les « facteurs de vie en général », qu’il s’agisse de la progression de carrière, des salaires ou de la position du médecin au sein de la société, sont autant d'obstacles qui achèvent de convaincre les jeunes diplômés qu'ils n'ont aucun avenir professionnel dans leur pays.

    Benoît Thelliez
    Journal International de Médecine
    =======================================

    Leurs problèmes durent depuis une décennie ou plus, pourquoi le pouvoir fait la sourde oreille?

    Quand ces mêmes policiers avaient manifesté pour leurs droits, leurs revendications ont été réglées dans moins d'une semaine.


    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

  • #2
    Quand ces mêmes policiers avaient manifesté pour leurs droits, leurs revendications ont été réglées dans moins d'une semaine.
    par ce que notre momie , notre premier ministre et tous les chiyatine d'ici et d'ailleurs pensent qu'un policier est plus important qu'un médecin et plus que tous le reste de manière générale
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Sa interesse pas, boutef et ses potes vont se soigner ailleurs
      Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

      La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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      • #4
        L'Algérie se vide de son corps médical
        Je comprends les médecins même si c'est malheureux pour l'Algérie.

        et c'est l'État et bien sûr le régime, les premiers responsables de la saignée.

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        • #5
          Conscient qu'il est inutile d'essayer de vouloir ramener ceux qui sont déjà partis, le président de l'Ordre des médecins algériens espère toutefois que les pouvoirs publics prendront les mesures qui s'imposent pour arrêter cette saignée,
          En terme de saignée de medecins ,les pouvoirs publics ont la conscience du devoir accompli,ils savent faire....
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            malheureusement les bons médecins ne sont plus en Algérie l état de la médecine en Algérie et des hôpitaux son dans un état déplorable certains pays africains font mieux que nous les employés ne sont plus motivés voir incompétent avec tous les richesses de l algerie avoir un système de santé défaillant pour moi c est un crime

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            • #7
              Un médecin installé en France gagnera mieux sa vie et travaillera dans des condition correctes. Il aura droit à la carte de résident puis la nationalité qui lui permettra de jouir des droits dont il ne pourra pas rêver chez lui. Il vivra dans un pays libre, démocratique , moderne avec une justice qui fonctionne et il pourra voyager dans le monde entier sans faire la queue dans devant les consulats d'Alger, Rabat ou Tunis.

              Qu'est ce que vous voulez qu'il fasse chez lui puisque les pays d'Afrique du Nord sont dirigés par des haggaras incultes ou pas et qui ne pensent qu’à leurs familles et leurs proches et se moquent complètement de la "plèbe".
              Dernière modification par democracy, 07 janvier 2018, 14h37.

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              • #8
                Un médecin installé en France gagnera mieux sa vie et travaillera dans des condition correctes.
                Tout médecin voulant travailler correctement en étant mieux payer se tournera vers le privé, en France comme en Algérie. Les hôpitaux français ferment les uns derrière les autres depuis les dernières lois régissant la santé. Pendant les fêtes même les urgences cardiologiques d'hôpitaux publics étaient redirigées vers des cliniques privées qui n'avaient pas prévu l'effectif nécessaire pour faire face à l'affluence. En Algérie, on voit de plus en plus de cliniques et centres de santé privés s'ouvrir, quel que soit les spécialités ; tous font face à une affluence à laquelle la plupart des dirigeants n'étaient pas préparés. C'est certainement vers le privé qu'est la solution pour que l'Algérie bénéficie de soins de qualité et conserve ses médecins et chirurgiens. Aucun médecin ni chirurgien ne peut travailler correctement si le personnel, qui va de l'accueil aux infirmières en passant par les anesthésistes, n'a pas le professionnalisme et le sérieux nécessaire. Dans les cliniques privés comme dans les hôpitaux, c'est la bonne formation du personnel qui permettra aux algériens d'avoir un meilleur service de santé. Les médecins et les chirurgiens ne sont qu'un maillon de la chaîne de santé, même une femme de ménage réalisant correctement l'aseptisation et la stérilisation des salles ou des chambres a son importance.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Tout médecin voulant travailler correctement en étant mieux payer se tournera vers le privé, en France comme en Algérie. Les hôpitaux français ferment les uns derrière les autres depuis les dernières lois régissant la santé. Pendant les fêtes même les urgences cardiologiques d'hôpitaux publics étaient redirigées vers des cliniques privées qui n'avaient pas prévu l'effectif nécessaire pour faire face à l'affluence. En Algérie, on voit de plus en plus de cliniques et centres de santé privés s'ouvrir, quel que soit les spécialités ; tous font face à une affluence à laquelle la plupart des dirigeants n'étaient pas préparés. C'est certainement vers le privé qu'est la solution pour que l'Algérie bénéficie de soins de qualité et conserve ses médecins et chirurgiens. Aucun médecin ni chirurgien ne peut travailler correctement si le personnel, qui va de l'accueil aux infirmières en passant par les anesthésistes, n'a pas le professionnalisme et le sérieux nécessaire. Dans les cliniques privés comme dans les hôpitaux, c'est la bonne formation du personnel qui permettra aux algériens d'avoir un meilleur service de santé. Les médecins et les chirurgiens ne sont qu'un maillon de la chaîne de santé, même une femme de ménage réalisant correctement l'aseptisation et la stérilisation des salles ou des chambres a son importance.
                  C'est ton chauvinisme algérianiste qui se manifeste à chaque intervention et tes complexes envers la France qui parlent.

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                  • #10
                    C'est ton chauvinisme algérianiste
                    plutôt le zwit rwit au rythme de la chitta
                    "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                    • #11
                      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                      • #12
                        Je ne sais pas quelles sont leurs revendications?

                        Si ce sont de meilleures conditions de travail, le peuple algérien en entier, devrait les soutenir, car il en va de sa santé. Et Dieu sait que les hôpitaux algériens ne sont que des mouroirs, car beaucoup y rentrent et en sortent dans un cercueil.

                        S'ils demandent juste des augmentations de salaire, bah qu'ils se débrouillent tous seuls et commencent d'abord par le mériter leur salaire.
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                        • #13
                          la santé est primordiale dans un pays donc les médecins

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                          • #14
                            C'est ton chauvinisme algérianiste qui se manifeste à chaque intervention et tes complexes envers la France qui parlent.
                            Aucun complexe envers la France puisqu'elle fait tout pour me garder plutôt que me laisser partir vers un autre destin. En France comme en Algérie, le secteur médical public rencontre de nombreux problèmes dont la réduction des effectifs et la fermeture de nombreux établissements. Dans la majorité des hôpitaux publics de la femme de ménage jusqu'aux chirurgiens, ce sont des gens plutôt basanés qui permettent le bon fonctionnement. Les médecins et chirurgiens débarquant en France deviennent des internes ou des infirmiers avec des cadences de travail infernales pour parvenir à avoir un salaire correcte leur permettant de vivre décemment. Ils sont même agressés ou insultés par des patients énervés par l'attente dans les services ou aux urgences qui peut être de plusieurs heures. Il ne faudrait pas grand chose pour que les hôpitaux algériens puissent rivaliser avec les européens, c'est la formation et l'organisation qui sont à revoir. Ce n'est pas du chauvinisme que de le dire, c'est simplement dégonfler la mythologie du médecin algérien qui serait mieux traité en Europe qu'en Algérie. C'est aussi offrir une autre possibilité que l'exil comme des partenariats pour créer des centres de santé ou des cliniques en Algérie où les médecins et chirurgiens gagneront autant qu'en Europe.
                            Dernière modification par zwina, 08 janvier 2018, 07h24.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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