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Visite d’une délégation d’entreprises iraniennes

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    Coopération algéro-iranienne
    Visite d’une délégation d’entreprises iraniennes


    Une délégation d'entreprises iraniennes effectuera une visite en Algérie du 24 au 27 du mois en cours. C'est du moins ce qu'a annoncé la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). A cette occasion, cette dernière organisera, avec la collaboration de l'ambassade d'Iran en Algérie, une rencontre de mise en relation d'affaires le dimanche 25 février, à l'hôtel Safir Mazafran. Par ailleurs, les activités de ces entreprises touchent plusieurs secteurs, à savoir le secteur des réalisations et engineering bâtiment, de la construction et projets d'infrastructures (autoroutes, chemin de fer, tunnels, ponts), de la conception, la construction et l'installation des équipements de raffinage des eaux, les services techniques des eaux, l'électricité, le pétrole, et le gaz, la construction des usines, les raffineries, les production huile et graisse, l'étude et construction raffinerie pour pétrole et gaz, et plusieurs autres domaine d'activité. Cette rencontre permettrait aux entreprises des deux pays de se familiariser et d'élaborer des nouveaux liens de coopération pour ainsi promouvoir le partenariat économique, tant attendu par les dirigeant des deux pays. Cette rencontre n'est pas la première en son genre. En effet, la CACI a procédé, depuis le début de l'année en cours, à l'organisation de plusieurs rencontres regroupant les dirigeants des entreprises algériennes (privé et étatique), avec leurs homologues étrangers, à savoir les Belges et les Suédois. Plusieurs accords de coopération et de partenariat ont été signés au cours de ces rencontres, ce qui prouve l'importance de ces séances dans la facilitation des contacts entre les entreprises algériennes et étrangères. Notons que, l'Iran est le deuxième producteur de pétrole de l'OPEP et détient 10% des réserves mondiales confirmées de pétrole. Le secteur des hydrocarbures est le pilier de l'économie iranienne. L'Iran était l'un des premiers pays à développer la production pétrolière. Il a aussi la deuxième réserve mondiale de gaz naturel (après la Russie). Il a bénéficié de la conjoncture pétrolière favorable (envolée depuis 2000 des cours pétroliers) et a pu assainir ainsi ses comptes externes et ses finances publiques en général. Dans ce contexte, le gouvernement iranien a engagé une politique de réforme définie dans le plan quinquennal (2001-2004) : réforme fiscale du 21 mars 2002 sur l'impôt sur les bénéfices qui constitue un grand encouragement pour les entreprises locales et étrangères ; unification du taux de change (loi du 21 mars 2002) ; réforme du tarif douanier préparant l'éventuelle entrée de l'Iran à l'OMC ; réforme de la loi sur les investissements directs étrangers en Iran ; privatisation de la première banque iranienne, etc. Mais l'étendue des réformes à accomplir reste encore très importante. L'économie iranienne demeure encore très fortement administrée (subventions élevées, contrôle de l'Etat sur 85 % de l'appareil productif, insuffisances des privatisations) et reste une économie de rente pétrolière et non une économie de production diversifiée. En outre, l'agriculture occupe 30% de la population active et contribue pour 16,9% au PNB du pays. L'Iran se caractérise par une assez grande diversité des climats et des sols permettant une production agricole riche et diversifiée. Dans les années 1990, le gouvernement a introduit une législation permettant l'investissement privé (sous contrôle de l'Etat) dans les entreprises agricoles. Les productions céréalières (blé et orge) occupent près de 50 % des terres cultivées. Les autres cultures sont la pomme de terre, le riz et le thé. Les pistaches constituent le premier poste d'exportation de l'agriculture iranienne, qui est, par ailleurs, le premier producteur mondial de safran et de dattes. L'exportation de la production horticole s'est considérablement développée ces dernières années. Le cheptel est constitué, principalement, d'ovins, 50 millions de têtes, 4e rang mondial et de caprins, 26 millions de têtes, 5e rang mondial, et compte également 8,5 millions de bovins. Le secteur de la pêche, peu développé, constitue, néanmoins, une source importante de revenus, avec 20 % de la production mondiale de caviar. L'investissement d'État a permis de développer l'agriculture, bien que la libéralisation de la production, l'amélioration des emballages et du marketing ait permis la croissance des exportations.
    Idir Ait Meziane
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

  • #2
    désolé ; mais l'uranium enrichit est plus cher !
    Mr NOUBAT

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