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Maroc - Renault:Objectif 400.000 véhicules en 2018

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  • Maroc - Renault:Objectif 400.000 véhicules en 2018

    Par Jean Modeste KOUAME

    Le constructeur table sur 5 à 10% de croissance de sa production cette année
    L’effet PSA booste la composante intégration locale


    Le constructeur Renault Maroc négocie un nouveau virage en 2018.
    Il table sur la production de quelque 400.000 véhicules cette année.
    Soit l’objectif à terme négocié avec l’Etat marocain à la veille du lancement de l’usine de Tanger Melloussa.
    Tout porte à croire que le bilan 2018 promet d’être aussi bon, sinon meilleur, au vu des prévisions du groupe qui table sur une augmentation de ses ventes mondiales. «Si nos marchés locaux et surtout internationaux continuent sur cette tendance haussière, nous devrions augmenter notre production de 5 à 10%», annonce Marc Nassif, DG du Groupe Renault Maroc.

    Au démarrage du site de Tanger, l’un des premiers challenges majeurs du groupe était de faire fonctionner l’usine à pleine capacité.
    Mais rapidement, ses lignes de production ont tourné à plein régime. «C’est un indicateur clair de la popularité de nos modèles.
    Notre objectif est de faire fonctionner nos usines au maximum de leur capacité et cela ne dépend pas du nombre de modèles produits», explique le management.
    Aujourd’hui, le groupe produit 3 modèles à Tanger: Sandero, Dokker et Dokker Van, Lodgy et les déclinaisons Stepway de l’ensemble de ses modèles.

    Le constructeur travaille également sur la production de Logan MCV destiné à l’export uniquement pour répondre à une demande forte du modèle en Europe.
    Le groupe ne compte pas étoffer sa gamme.
    Ce qui revient à dire que le projet de la voiture électrique, qui fait partie des projets de Renault au Maroc, n’est pas à l’ordre du jour.
    Contacté par L’Economiste au sujet de l’actuel taux d’intégration, le constructeur affirme qu’il est en train de compiler les derniers chiffres pour actualisation.
    Le taux d’intégration locale du groupe avoisine actuellement les 50%. Pour le maximiser encore plus, le constructeur a signé en 2016 une convention avec l’Etat marocain sur la phase 2 de son écosystème, encore appelé le «nouveau projet Renault».

    D’ailleurs, 7 projets viennent d’intégrer l’écosystème Renault en décembre dernier. Fort de ces nouveaux entrants, le constructeur complète le puzzle de sa plateforme mondiale d’approvisionnement à partir du Maroc, qui dessert plus de 73 pays.
    Bien évidemment, c’est l’effet PSA et son objectif de 80% d’intégration locale à terme qui a permis d’accélérer la cadence chez Renault Maroc.
    Pour PSA, dont l’usine devra entrer en service vers juin 2019, les attentes en matière de taux d’intégration sont plus ambitieuses.

    Le constructeur de Sochaux affichera un taux de 65% dès le démarrage de l’usine.
    A terme, ce taux devrait atteindre les 85%, avec l’entrée en service de l’unité de fabrication de moteurs.

    Les 85% de PSA s’expliquent aussi par le fait que le bloc-moteur sera intégré.
    Le constructeur compte en produire 200.000 véhicules à terme et autant de blocs moteurs.
    Intégration locale: Cacophonie des taux
    «En plus d’avoir réussi à attirer deux constructeurs de taille mondiale comme Renault et PSA, le Maroc est en train de gagner la bataille de l’intégration locale.
    Un chantier qui lui échappait jusqu’à maintenant», avait affirmé Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement et du commerce lors de la 3e édition du Forum des compétences marocaines en Allemagne.
    Sauf qu’aujourd’hui, il y a une multiplication d’annonces différentes les unes des autres.
    En l’espace de 2 mois, la tutelle a avancé deux taux différents (50 et 55%).
    Ce qui alimente le doute voire le scepticisme auprès des analystes et industriels.
    La multiplicité des versions sur le taux d’intégration alimente également la confusion par rapport aux modalités de calcul de ce même taux d’intégration. Des industriels le calculent en fonction du chiffre d’affaires, d’autres en fonction du nombre de pièces de rechange intégrées localement.
    D’autres encore intègrent la composante…


  • #2

    Automobile: Le bon cru de 2017


    Une progression de 3,3% sur 12 mois
    2018 s’annonce prometteuse puisqu’elle coïncide avec Auto Expo
    Premium: Mercedes surclasse BMW et réalise plus de 3.900 ventes



    Le binôme Dacia-Renault reste en tête du peloton des meilleures ventes avec près de 42% de part de marché et quelque 70.540 unités écoulées en un an
    L’année 2017 aura été marquée par un nouveau record des ventes de véhicules.
    Selon les chiffres de l'Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam), le nombre d’unités écoulées a atteint 168.593, toutes catégories confondues, à fin décembre.

    Les ventes ont grimpé de 3,36% sur une année, mieux que ce que prévoyait la corporation des distributeurs. Adil Bennani, président de l’Aivam, avait affirmé à fin novembre dernier : «Nous sommes en train de nous orienter, dans les meilleurs des cas, vers 1 à 2% de croissance».
    Malgré le contexte de fin d’année, marqué par une baisse de la demande, les importateurs ont pu réaliser ce record pour la troisième année consécutive. Pour le mois de décembre, les ventes ont enregistré un léger recul de 2,02% par rapport à décembre 2016, soit 19.126 unités écoulées.

    Troisième année consécutive

    Les marques les plus touchées dans le top 5 sont: Dacia (-20,65%), Ford (-15,37%). Renault et Volkswagen ont pu tirer leur épingle du jeu avec des ventes qui ont respectivement progressé de 8,69%, pour 3.138 unités écoulées, et de 32,85%, pour 1.662 transactions.
    Dans le top 5, le groupe Renault reste indétrônable. A lui seul, il détient 41,84% de part de marché, pour 70.540 unités écoulées. Sur l’année, le groupe a réalisé une croissance de 14,27% de ses ventes.
    Les modèles Dacia représentent environ deux tiers de ce volume (66,42% pour 46.851 véhicules). Avec 23.689 voitures commercialisées en 2017, la marque au losange se classe deuxième du peloton de tête avec 29,31% de croissance des ventes.

    Ford s’accroche à sa troisième place avec 14.461 unités. Cependant, Scama, distributeur exclusif de la marque au Maroc, enregistre une baisse de 12,05% des ventes. Volkswagen occupe la 4e position réalisant une augmentation de ses ventes de près de 12% en un an, pour 12.072 unités cédées. Hyundai clôt le top 5 avec une amélioration de près de 5% de ses ventes en un an, pour 11.030 unités.
    Curieusement, Porsche enregistre 1,08% de croissance avec 188 ventes. Mercedes a fait mieux que BMW avec 25,61% de croissance des ventes pour 3.934 immatriculations, contre 2.639 chez sa consœur BMW. Cette dernière affiche une contre-performance de 6,42% des ventes. Les perspectives pour 2018 s’annoncent plutôt bonnes, sachant que c’est une année salon qui peut relancer les achats.

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    • #3
      Somaca et Melloussa font jouer des synergies

      375.000 véhicules produits au Maroc par Renault en 2017, un exploit

      L’euphorie des marchés mondiaux prévoit d’aller au-delà en 2018


      La barre des 300.000 véhicules a été dépassée à Tanger en 2017 dans l’usine Renault.
      Cette dernière compte pour un dixième de la capacité de production totale du constructeur (Ph. Adam)

      300.000 véhicules pour l’usine tangéroise de Renault en 2017, 75.000 pour la Somaca, la marque au losange accélère.
      Pour le constructeur automobile, il s’agit d’un véritable record en la matière puisqu’il suppose une augmentation de la production de près de 10% par rapport à l’exercice précédent quand 340.000 véhicules étaient sortis des chaînes de montage.
      Et il y a encore de la marge.
      La capacité nominale de l’unité de Tanger est de 340.000 unités par an, auxquels pourrait se joindre l’espace dédié à Nissan, l’associé du projet qui s’était retiré au dernier moment.

      En effet, l’espace qui lui était réservé est encore disponible et pourrait servir pour installer une chaîne supplémentaire si le besoin se fait sentir.
      La production de Tanger pourrait sembler faible, mais pour Renault, elle dépasse les 10% de la capacité totale.
      De son côté, la Somaca, le deuxième site industriel de Renault au Maroc, n’a pas démérité. En 2017, l’usine d’Ain Sebâa a produit 75.000 unités, soit une hausse de 4,4% par rapport à son score de l’an dernier.
      A l'origine de cette envolée, l’euphorie que connaît le marché automobile mondial et en particulier en Europe.

      Si la Somaca produit pour le marché local, la production de Tanger, le gros du lot est destinée quasi exclusivement à l’export avec comme premier marché celui de l’Europe.
      Certains modèles comme Sandero sont considérés comme des best-sellers dans divers pays du sud de l’Europe dont l’Espagne et la marque Dacia y a effectué une forte percée.
      Une grande partie de la production de ce modèle a d’ailleurs été transférée depuis le site de Pitesti en Roumanie vers Tanger, les Roumains ayant préféré se concentrer, depuis 2015 sur la production du Duster, dont la demande mondiale affiche des hauts historiques actuellement.

      Le cru 2018 promet d’être aussi bon sinon meilleur, au vu des prévisions du groupe qui prévoit une augmentation de ses ventes mondiales. Si le taux de croissance actuel se maintient, il est fort à parier que la barre des 400.000 unités soit atteinte et que l’usine de Tanger puisse frôler sa limite nominale de 340.000 unités.
      A noter qu’actuellement, Renault fabrique quatre modèles différents à Tanger, Docker, Lodgy, Sandero et la Logan break.
      Ce dernier a été introduit l’an dernier et ses chaînes ont tout juste commencé à chauffer, ce qui promet de se refléter sur le volume total pour 2018.

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      • #4
        Passer de 375 000 véhicules à 400 000 l'année prochaine c'est facilement faisable ! La perspective des 500 000 vehicules en 2020 est facilement atteignable.

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