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Faut-t-il rendre les études supérieures payantes en Algérie?

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  • Faut-t-il rendre les études supérieures payantes en Algérie?

    La gratuité de l'enseignement supérieur en Algérie a globalement pénalisé le secteur de l'enseignement supérieur puisque beaucoup d'universités algériennes n'ont pas les moyens financiers pour s'équiper et se moderniser pour ainsi convaincre les meilleurs cerveaux algériens de rester en Algérie pour former les cerveaux de demain mais aussi pour mener de la R&D de haut niveau en Algérie. Cette triste réalité peut être constatée dans les classements internationaux des meilleures universités: les universités algériennes y sont très mal classées.

    D'où la question: faut-t-il rendre l'enseignement supérieur payant pour permettre aux universités algériennes de devenir plus compétitives et plus attractives pour les cerveaux algériens et pourquoi pas, étrangers?

    Les frais de scolarité doivent biensûr être "raisonnables" et des aides financières seront accordées aux étudiants selon leur situation financière familiale...etc.

    Biensûr, cette réforme de l'enseignement supérieur doit se faire dans le cadre d'une réforme profonde de la gestion de l'argent public à tous les niveaux de l'Etat algérien et dans tous les secteurs pour s'assurer que chaque dinar est dépensé d'une manière intelligente et responsable, et que l'abus et le gaspillage de l'argent public seront rigoureusement combattus et sanctionnés.

    A noter que 100% des universités classées dans le Top 10 des meilleures universités du monde sont payantes (voir vidéo).

    26
    OUI
    46,15%
    12
    NON
    53,85%
    14

  • #2
    Oui, mais ...
    Les étudiants doivent être capables subvenir à leurs besoins en travaillant.
    Ceci n'est possible qu'avec un libéralisme économique.
    Il y a le problème de tout vouloir contrôler, centraliser ... de la part des gouvernants, et c'est dû à leur faiblesse intellectuelle et de leadership.

    PS: Je cite l'exemple de mon neveu qui travaillait chez UNO (magasin de détail de Rebrab à Bouira) et étudiait à l'université, il était autonome et pouvait subvenir à ses études si c'était le cas.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Remplacer la gratuité par des prêts sans intérêts et bourses.
      F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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      • #4
        Remplacer la gratuité par des prêts sans intérêts et bourses.
        Pourquoi sans intérêts ? avec le temps la valeur de l'argent fluctue vers la baisse, le Dinar d'il y a 10ans n'est pas celui d'aujourd'hui, on ne transige pas avec l'or ou l'argent à valeurs stables.
        Investir dans le savoir c'est investir dans demain.
        Le Hic est qu'il a toujours des appréhensions au niveau de l'autorité dues à sa faiblesse à suivre et à la culture de corruption.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Faut-t-il rendre les études supérieures payantes en Algérie?

          Non,
          par contre. il faut signé un contrat de travail ( 4 ans par exemple), dans le cas contraire,il doit remboursé.

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          • #6
            Hi Okba
            La plupart des algériens boudent les prêts avec intérêts, même à un taux dérisoire... c'est haram.
            Quand une personne a une dette, elle doit suer pour la rembourser
            Dernière modification par Abdu, 07 janvier 2018, 02h22.
            F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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            • #7
              Salam Abdallah,

              La plupart des algériens boudent les prêts avec intérêts, même à un taux dérisoire... c'est haram.
              Pourtant beaucoup d'ulémas réformateurs ont facilité la chose, un prêt non usuraire qui ne te met pas à terre est permis. Il y a la solution détournée du financement via les banques islamiques, compter le total du capital + intérêts en un seul gros capital, remboursable en sommes égales sur une période donnée.

              Quand une personne a une dette, elle doit suer pour la rembourser
              Il est là le mot magique, oui il faut travailler dur. La gratuité scolaire au niveau supérieur tue l'action pendant et après les études. Vu que les conditions de l'emploi en Algérie ne sont pas au top, il est mieux de récupérer l'argent investi par l'état au lieu de subventionner des études qui vont profiter à d'autres pays.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Il est normal que des étudiants issue de la classe aisée doivent payer une somme d'argent pour l’entrée a l’université.
                Ceux qui n'ont pas les moyens doivent être aidé.
                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                • #9
                  impossible dans le contexte actuel , meme en faisant un travail en parallele , il ne pourra pas payer . une dette sur du long terme , payable sous differente facon , peut etre oui .

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                  • #10
                    Bonjour,

                    Au rythme où vont les choses, cela va peut être finir par arriver.
                    Le moins c'est que beaucoup d'algériens n'auront pas les moyens de faire des études.
                    Le plus c'est que cela va responsabiliser les gens, revaloriser les métiers manuels et peut être inciter enfin les algériens à faire moins d'enfants.
                    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                    • #11
                      Il faut d’abord savoir une chose, les études en algérie, et plus globalement, tout ce qui est en apparence gratuit, ne l’est pas en réalité, pour une partie de la population algérienne.

                      La société algérienne se divise en deux catégories de gens, ceux qui contribuent, et ceux qui ne contribuent pas, cette deuxième catégorie est la seule sur laquelle, cette affirmation « les soins sont gratuits, les études … etc, » est vraie.

                      La complexité de l’économie et de la société algérienne se caractérise par un grand nombre de paradoxes et d’absurdités qui persistent en raison de la perpétuelle quête de la paix sociale, ce sont ceux qui sont capables de tout casser qui reçoivent le plus car, représentant un facteur de risque élevé.
                      L’algérie se distingue par cet écart énorme entre l’officiel et l’officieux, le dinar a deux valeurs, les produits interdits à l’importation sont disponibles dans le circuit informel, les demandeurs de logements sociaux ne sont pauvres qu’en apparence puisqu’il suffit à un jeune de brandir un gourdin et de tendre la main devant les automobilistes sur le point de se stationner.

                      Ce qu’il faut, c’est intégrer tout le monde dans le circuit économique officiel, obliger les gens a payer leur factures, demander des comptes à ceux qui peuvent se payer 3 ou 4 véhicules à 4 000 000 de DA chacun alors qu’ils n’ont pas d’activité officielle et qu’avant deux ans, ils pointaient au chomage.
                      Il faut que l’Etat, qui promulgue des lois pour tout, fasse respecter les lois au lieu de punir collectivement les citoyens tout en sachant que c’est la classe la plus fragile, celle des travailleurs, qui devra faire le plus gros sacrifice, un coiffeur facturait la coiffure à 250 DA (Alger), avec les récentes augmentations, la coiffure chez quelques uns (les autres vont suivre) est déjà à 300 DA, la catégorie d’algériens dans le circuit informel a les moyens d’amortir les augmentations à l’inverse des travailleurs, alors que la 1ère catégorie ne contribue pas (ou alors, malhonnêtement lors de la déclarations aux imports), c’est la seule a vivre, étudier, se soigner, et profiter des services et prestations publics (mairie, éclairage, sécurité … etc) gratuitement.
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                      • #12
                        L'Algérie perd des sommes colossales dans des projets futiles, des importations déguisées en industries, la corruptions ... etc, parler de faire des économies sur l'éducation et le savoir révèlent de la bêtise et l'arrêt de tout espoir de sortir un jour du sous-développement.

                        Des universités privés, partiellement financés par l'état pourraient peut être secouer un peu la "médiocrité" dans laquelle baignent aujourd'hui la majorités des universités algériennes.

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                        • #13
                          Sujet cornélien. Par idéologie, je désapprouve tout paiement individuel d'études car leur gratuité est un droit social financé par l'impôt direct ou indirect (TVA).

                          Cependant, la dotation de bourses est la moins mauvaise solution.

                          Reste à savoir pourquoi les médecins algériens immigrent? Le phénomène est dû des facteurs propres à la situation interne du pays ainsi qu'à des obstacles de politique internationale (les visas).

                          Sinon, pourquoi des nations où les études sont gratuites comme en Suède ou à Cuba leurs médécins suédois ne fuient pas à l'étranger?

                          Mieux même, Cuba a fait de sa médecine son second vecteur d'entrée en devises après le tourisme.

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                          • #14
                            Envoyé par el jour
                            est normal que des étudiants issue de la classe aisée doivent payer une somme d'argent pour l’entrée a l’université.
                            Ceux qui n'ont pas les moyens doivent être aidé.
                            C nul ton truc car illégal !
                            Les citoyens sont égaux en droits !
                            Déjà donner une bourse est mal perçu, si au même temps tu demandes aux non-boursiers de payer.. c le pom-pom...

                            En règle général il faut tenir l'école à l'abri des bruits de la rue. Certains ici sont déconnectés de la réalité qu'ils ne voient que par le prisme de leur idéologie vieillotte et décatie !

                            Le pb de l'école est un pb de qualité, de contenu, d'adaptabilité au marché du travail. C pour cela que les enfants vont à l'école et les adultes à l'Université ! On doit donner envie d'y aller, envie d'y réussir, envie d'apprendre.

                            Il existe en OCDE une politique appelée économie du savoir. Une sobre façon de dire que les études sont un service économique. Partout où on a tenté de l'appliquer se sont produites des grèves très dures et très longues.

                            Le lobby libéral qui pousse à la privatisation des études pour en faire un secteur économique à part entière n'arrive pas à trouver les arguments pour sanctuariser le profit autour de l'apprentissage qui devient activité économique à part entière.

                            Pour moi l'enseignement n'est une marchandise ! Il ne peut être monayé !

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                            • #15
                              La réponse est non dans l'absolu.

                              Dans les premiers cycles, il faut que l'éducation soit garantie gratuitement pour tout le monde. La différenciation pourrait se faire dans les cycles supérieurs (Enseignement secondaire et universitaire). Dans ce dernier cas, deux systèmes (un payant et un autre gratuit) doivent coexister pour se faire de l'émulation.

                              D'ailleurs, beaucoup de formations sont déjà payantes. Personnellement, j'ai fait mes études dans la meilleure école de commerce en Algérie et ceci n'aurait pas été fait si la formation était gratuite. Les entreprises payaient notre formation juste après avoir obtenu le concours d'accès.
                              Dernière modification par Boubibtis, 07 janvier 2018, 09h27.

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