Guerguerate : Réaction timide du secrétaire général de l’ONU
Au lieu de pointer du doigt les violations commises par le Polisario à Guerguerate, le secrétaire général de l’ONU invite les «parties à la retenue». Une réaction timide qui pourrait inciter le Front à entreprendre d’autres actions plus graves dans la zone tampon
Les Nations Unies ont fini par réagir aux derniers développements qu’a connus Guerguerate. «Le secrétaire général est profondément préoccupé par la récente montée de tension» dans la zone tampon, indique le porte-parole adjoint d’Antonio Guterres dans un communiqué.
Le Portugais souligne que le retrait du Polisario de ses éléments armés, en avril 2017, et celui effectué auparavant par le Maroc avaient pour objectif de réunir les conditions en vue d’«une reprise du dialogue sous les auspices de son envoyé personnel Horst Köhler».
Le secrétaire général invite les «parties à la retenue et éviter une escalade des tensions». Et de rappeler que «le trafic des civils et des commerçants ne doit pas être bloqué et aucune action ne doit être prise dans l’optique de changer le statu quo dans la zone tampon».
Une timide réaction qui pourrait encourager le Polisario
Bizarrement, le secrétaire général a mis sur le même pied d’égalité et le Maroc et le Polisario. C’est pourtant le mouvement séparatiste qui a violé, à deux reprises, le statu quo dans la zone tampon en vigueur depuis le 29 avril 2017.
En effet, durant cette semaine, après les menaces le Front est passé à l’acte. D’abord en envoyant, mardi, des hommes armés bloquer le passage de participants à un rallye. Et le vendredi, deux véhicules de sa «police» sont entrés à Guerguerate pour «surveiller la frontière», selon la version relayée par des médias du Polisario. Deux actions qui constituent une violation de la résolution 2351 du Conseil de sécurité, sans qu'elles ne soient condamnées par le Portugais.
Ce communiqué du secrétaire général des Nations Unies est la réponse à la lettre de protestation adressée par le représentant du royaume à l’ONU, Omar Hilale, au président pendant ce mois du Conseil de sécurité. Sa publication intervient également après le rapport rédigé par le nouveau chef de la MINURSO, Colin Stewart, à ses supérieurs hiérarchiques.
La réaction timide des Nations Unies pourrait inciter la direction du Polisario à entreprendre d’autres actions dans la zone de Guerguerate.
ya biladi
Au lieu de pointer du doigt les violations commises par le Polisario à Guerguerate, le secrétaire général de l’ONU invite les «parties à la retenue». Une réaction timide qui pourrait inciter le Front à entreprendre d’autres actions plus graves dans la zone tampon
Les Nations Unies ont fini par réagir aux derniers développements qu’a connus Guerguerate. «Le secrétaire général est profondément préoccupé par la récente montée de tension» dans la zone tampon, indique le porte-parole adjoint d’Antonio Guterres dans un communiqué.
Le Portugais souligne que le retrait du Polisario de ses éléments armés, en avril 2017, et celui effectué auparavant par le Maroc avaient pour objectif de réunir les conditions en vue d’«une reprise du dialogue sous les auspices de son envoyé personnel Horst Köhler».
Le secrétaire général invite les «parties à la retenue et éviter une escalade des tensions». Et de rappeler que «le trafic des civils et des commerçants ne doit pas être bloqué et aucune action ne doit être prise dans l’optique de changer le statu quo dans la zone tampon».
Une timide réaction qui pourrait encourager le Polisario
Bizarrement, le secrétaire général a mis sur le même pied d’égalité et le Maroc et le Polisario. C’est pourtant le mouvement séparatiste qui a violé, à deux reprises, le statu quo dans la zone tampon en vigueur depuis le 29 avril 2017.
En effet, durant cette semaine, après les menaces le Front est passé à l’acte. D’abord en envoyant, mardi, des hommes armés bloquer le passage de participants à un rallye. Et le vendredi, deux véhicules de sa «police» sont entrés à Guerguerate pour «surveiller la frontière», selon la version relayée par des médias du Polisario. Deux actions qui constituent une violation de la résolution 2351 du Conseil de sécurité, sans qu'elles ne soient condamnées par le Portugais.
Ce communiqué du secrétaire général des Nations Unies est la réponse à la lettre de protestation adressée par le représentant du royaume à l’ONU, Omar Hilale, au président pendant ce mois du Conseil de sécurité. Sa publication intervient également après le rapport rédigé par le nouveau chef de la MINURSO, Colin Stewart, à ses supérieurs hiérarchiques.
La réaction timide des Nations Unies pourrait inciter la direction du Polisario à entreprendre d’autres actions dans la zone de Guerguerate.
ya biladi
Commentaire